Suppression de l’ISF, CICE, Crédit d’impôt recherche … Les milliards d’euros de ces dispositifs fiscaux voulus par nos présidents ont-ils réellement servi à développer l’emploi et la croissance ?
Un an après le début de la crise des Gilets jaunes, Cash fait le bilan des grandes réformes fiscales et dévoile l’existence d’un rapport resté secret.
Bande annonce du nouveau volet de Cash investigation qui sera diffusé mardi 19 novembre 2019 à 21:05
Crédit Vidéo : France Télévision
Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi ne devait pas être utilisé pour augmenter les dividendes ou la rémunération des dirigeants. Aucune sanction n’était cependant prévue dans le cas contraire. François Hollande répond à Elise Lucet… Un extrait de « Qui profite de nos impôts ? », une enquête de Sophie Roland et Julie Pichot diffusée mardi 19 novembre 2019 à 21 heures sur France 2.
Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est un avantage fiscal créé par l’ancien président de la République François Hollande pour relancer l’emploi et la croissance. Pour chaque employé payé moins de 3 000 euros brut par mois, une entreprise peut déduire de ses impôts 6% du montant du salaire pour financer l’investissement, la recherche, l’innovation… Cette réforme fiscale a coûté 100 milliards d’euros aux finances publiques.
Deux interdictions cependant : ne pas utiliser le CICE pour augmenter les dividendes ou la rémunération des dirigeants. Des interdits qui ne sont assortis d’aucune sanction. Le magazine « Cash Investigation » (Facebook, Twitter, #cashinvestigati) a mis la main sur une note de la direction générale des Finances publiques (DGFiP) qui le révèle. Elise Lucet est allée poser quelques questions à ce sujet à l’ex-chef de l’Etat…
François Hollande : « Puisque je vous dis que le contrôle se fait à l’intérieur de l’entreprise »
Elise Lucet : Vous avez inscrit dans la réforme que l’argent du CICE ne devait absolument pas servir à augmenter les dividendes ou les rémunérations des dirigeants. Or, une note de la DGFiP, en date de juillet 2013, juste après sa mise en place, dit en gros le contraire : « La remise en cause du crédit d’impôt ne pourra être envisagée au seul motif qu’il a servi à accroître le montant des bénéfices distribués ou la rémunération des dirigeants des entreprises concernées. » C’est un service de Bercy qui publie ça…
François Hollande : Oui, mais c’est tout à fait transparent, c’est connu ça.
E. L. : Mais c’est contradictoire avec ce que vous dites…
F. H. : Non. Qu’est-ce que dit la DGFiP ? « Il ne peut pas y avoir de la part de l’Etat (puisqu’elle parle au nom de l’Etat, cette direction), on ne peut pas reprendre le CICE au prétexte qu’il aura servi à augmenter les bénéfices. »
E. L. : Vous êtes donc en train de me dire que l’argent du CICE a été distribué sans aucun contrôle et sans aucune sanction ?
F. H. : Si ! Il y a des contrôles… Pas de sanction, c’était prévu.
E. L. : Donc une entreprise peut disposer du CICE et en faire ce qu’elle veut, y compris augmenter des dividendes et les rémunérations des dirigeants ?
F. H. : Ce qu’elles n’ont pas fait, d’ailleurs, dans une très grande majorité. Mais il n’y avait pas de sanction.
E. L. : C’est 100 milliards d’euros d’argent public, donc d’argent des contribuables. Et se dire qu’il n’y a pas de contrôle et pas de sanction, c’est difficilement audible…
F. H. : Mais qu’il n’y ait pas de contrôle, ce n’est pas vrai, puisque je vous dis que le contrôle se fait à l’intérieur de l’entreprise. Et pas de sanction, c’était le principe.
Le CICE a été voté dans la loi de finance rectificative pour 2012 et est entré en vigueur le 1er janvier 2013. Depuis le 1er janvier 2019, il a été transformé en un allègement de cotisations sociales pérennes et à effet immédiat.
Un extrait de « Qui profite de nos impôts ?« , une enquête de Sophie Roland et Julie Pichot diffusée mardi 19 novembre 2019 à 21 heures sur France 2.
Santé publique et laboratoires pharmaceutiques : Ils veulent nous faire avaler la pilule à tout prix
Entre les maladies inventées ou les maladies exagérées, tous les moyens sont bons pour nous faire passer à la caisse.
Pas mal critiquée sur les réseaux sociaux, la vidéo qui suit met en avant 5 points importants sur la prise de médicaments en France. Il faut mentionner que des points mis en avant dans ce document : le cholestérol et l’investissement des laboratoires pour influencer certains médecins ont bien été vérifiés lors d’un numéro de l’émission cash investigation : “Les vendeurs de maladie”, émission qui passe haut la main tous les testes en matière d’informations fiables.
Une étude faite sur la population américaine montre comment en changeant la virgule ou un chiffre d’un seuil, le nombre de patients augmente considérablement.
Autrefois on était diabétique au delà de 140 milligrammes par litre de sang mais en 1997, un comité de l’O.M.S a abaissé le seuil à 126 du coup, 1’700’00 américains supplémentaires sont catalogués comme diabétiques.
Cash Investigation : Les vendeurs de maladies (Extrait)
Cash Investigation : Les vendeurs de maladies / Intégrale
Cash Investigation : Les vendeurs de maladies / Intégrale (Youtube)
Le serment d’Hippocrate
Au moment d’être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.
Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.
Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.
J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences.
Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.
Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.
Admis(e) dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les moeurs.
Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.
Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.
J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.
Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque.
Elise Lucet, « Cach investigation » la protection des sources est une question de bon sens
Appréciée sur ces pages, Elyse Lucet et toute son équipe d’intrépides journalistes ainsi que les volontaires et lanceurs d’alerte présentés ici, je parle notamment de : Vincent Lapierre, Pierre Le Corf, Tatiana Vendoze, Ethienne Chouard,Olivier Delamarce, ou encore Stéphanie Gibaud pour ne citer qu’eux, sont des volontaires qui se dévouent à la cause humaine et qui sont systématiquement mis en danger par leurs révélations. Visés par des intérêts économiques allant dans le sens inverse de ceux de la vie ils sont pourtant là, présents et au périple de leur vie pour certains d’entre eux .
Dans certaines plantations de cacao en Côte d’Ivoire, des enfants manipulent du glyphosate sans protection
Dans la forêt tropicale de Côte d’Ivoire, le journaliste Paul Moreira a croisé de nombreux enfants sur le chemin des plantations de cacao. Loin de leurs parents, non scolarisés, ils manipulent sans protection des herbicides comme le glyphosate, qui accélèrent la déforestation. Extrait d' »Envoyé spécial ».
Des enfants parfois très jeunes, avec des pulvérisateurs sur le dos. Lors de son enquête en Côte d’Ivoire, le journaliste Paul Moreira en a croisé beaucoup sur le chemin des plantations de cacao. L’industrie du chocolat s’est engagée en 2001 à lutter contre le travail des enfants, et la Côte d’Ivoire a fourni de réels efforts, sans réussir à endiguer ce fléau. Un fléau qui s’accompagne d’une catastrophe écologique.
Un herbicide probablement cancérogène
Quel est ce produit que les enfants pulvérisent ? Les ouvriers l’appellent « Tête rouge », à cause de la couleur du bouchon. Il est vendu partout en lisière de la forêt. Le nom de l’herbicide ne figure pas sur la bouteille.
C’est en poussant plus loin dans la forêt tropicale, décimée au profit de la culture du cacao, que l’équipe a pu en savoir plus. Avant de planter les cacaoyers, les ouvriers, y compris les enfants, désherbent avec du glyphosate. Un herbicide cancérogène probable selon l’Organisation mondiale de la santé, et extrêmement agressif pour la végétation.
Comment meurt la forêt tropicale
Les ouvriers sont-ils informés des dangers potentiels de ce produit ? « Que c’est dangereux, que ça peut tuer, on ne nous a jamais dit ça », affirme l’un d’eux. Sur la bouteille, un pictogramme avertit qu’il faut porter des protections pour manipuler le produit, mais ici, personne n’en a. « On sait qu’il faut se protéger avant de pomper, mais comme on n’a pas de protections, on est obligés de pomper comme ça », explique le même ouvrier.
C’est ainsi que le cacao avance… et que la forêt meurt. Si les arbres sont tout blancs ici, c’est qu’ils ont été incendiés pour faire de la place pour le cacao.
Extrait de « Cacao, les enfants pris au piège », un reportage diffusé dans « Envoyé spécial » le 10 janvier 2019.
Un reportage bouleversant sur ces enfants migrants qui se retrouvent seuls dans des centres de rétention aux Etats-Unis : en cage. Certains de ces enfants sont morts alors qu’ils étaient sous la responsabilité des autorités américaines. Pourquoi ? Laura Aguirre de Carcer, notre envoyée spéciale est allée sur place.
Chaque seconde, 10 tonnes de plastique sont produites dans le monde et une tonne fini dans les océans toutes les deux secondes !
Les marques se défausses en rendant responsables les consommateurs de cette pollution. Des multinationales comme Cocacola affirment aussi luter contre cette invasion mais les belles promesses ne sont pas toujours tenues et ces entreprises jouent parfois double jeu.
Pour ne pas être tenus responsables de la pollution, certains industriels ont trouvé la parade : désigner un autre responsable. Et ce coupable, c’est vous ! Sandrine Rigaud a enquêté sur les stratégies secrètes d’un des géants mondiaux des sodas et que ses promesses de recyclage de ses emballages.
Extraits ciblés de l’émission Cach investigation “Plastique, la grande intox“, une enquête de Sandrine Rigaud diffusée mardi 11 septembre 2018 sur France 2.
Et sur un air de science fiction, “Hybrids” le court-métrage hallucinant où les poissons ont fusionné avec les déchets.
Réalisé comme projet de fin d’études du MOPA, Hybrids est un court-métrage fascinant par la qualité de sa réalisation et le sujet qu’il aborde avec créativité : un océan si pollué que les poissons sont devenus des déchets.
Plus qu’une réalité, la pollution des océans est devenue un terrible fléau pour la faune animale qui voit des espèces disparaître au fil des années. À titre d’information, plus de 634 000 kilos de déchets sont déversés chaque seconde dans les océans, soit 20 milliards de tonnes de déchets par an !
De nombreux courts-métrages ont été réalisés pour nous ouvrir les yeux sur ce terrible phénomène, mais celui que nous allons vous présenter aujourd’hui est une véritable œuvre d’art en la matière. Réalisé par six étudiants (Florian Brauch, Matthieu Pujol, Kim Tailhades,Yohan Thireau, Romain Thirion et Vincent Govindin) de l’école MoPA en guise de projet de fin d’études, ce superbe court-métrage baptisé Hybrids dépeint un monde où les animaux ont dû s’adapter à la pollution pour pouvoir survivre.
Hybrids : le court-métrage hallucinant qui vous plonge dans un océan où la pollution est reine.
En environ 5 minutes, Hybrids nous montre différentes espèces sous-marines dont le corps semble avoir fusionné avec différents déchets jetés par l’Homme. Entièrement réalisé en images de synthèse, ce court-métrage est bluffant de réalisme, sublimé par une bande son qui colle parfaitement avec l’ambiance inquiétante que le sujet aborde.
Et les avis sont unanimes, Hybrids a été primé à de très nombreux festivals et a déjà remporté des dizaines de prix. Il est d’ailleurs qualifié et éligible pour les Oscars 2019 pour le Best Animated Short(Meilleur court-métrage animé). On vous laisse découvrir ci-dessous ce chef d’œuvre de l’animation qui nous ouvre les yeux sur la triste réalité des mers et océans en proie à la pollution.
Chaque seconde, 10 tonnes de plastique sont produites dans le monde et une tonne fini dans les océans toutes les deux secondes !
Les marques se défausses en rendant responsables les consommateurs de cette pollution. Des multinationales comme Cocacola affirment aussi luter contre cette invasion mais les belles promesses ne sont pas toujours tenues et ces entreprises jouent parfois double jeu.
Pour ne pas être tenus responsables de la pollution, certains industriels ont trouvé la parade : désigner un autre responsable. Et ce coupable, c’est vous ! Sandrine Rigaud a enquêté sur les stratégies secrètes d’un des géants mondiaux des sodas et que ses promesses de recyclage de ses emballages.
Extraits ciblés de l’émission Cach investigation “Plastique, la grande intox“, une enquête de Sandrine Rigaud diffusée mardi 11 septembre 2018 sur France 2.
Extraits sur VK :
Visionner l’intégralité de l’émission sur Youtube :
Chaque seconde, 10 tonnes de plastique sont produites dans le monde et une tonne fini dans les océans toutes les deux secondes !
Les marques se défausses en rendant responsables les consommateurs de cette pollution. Des multinationales comme Cocacola affirment aussi luter contre cette invasion mais les belles promesses ne sont pas toujours tenues et ces entreprises jouent parfois double jeu.
Pour ne pas être tenus responsables de la pollution, certains industriels ont trouvé la parade : désigner un autre responsable. Et ce coupable, c’est vous ! Sandrine Rigaud a enquêté sur les stratégies secrètes d’un des géants mondiaux des sodas et que ses promesses de recyclage de ses emballages.
Extraits ciblés de l’émission Cach investigation « Plastique, la grande intox« , une enquête de Sandrine Rigaud diffusée mardi 11 septembre 2018 sur France 2.
Extraits sur VK :
Visionner l’intégralité de l’émission sur Youtube :