Politique : Les promesses de Macron et de la classe politique n’engagent que celles et ceux qui y croient

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Macron veut maintenir le RSI sous un autre nom

Les indépendants qui ont cru aux promesses de M. Macron n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. Le RSI ne sera supprimé que pour être reconduit sous un autre nom. Il s’agira d’un « guichet » du régime général, qui rendra les mêmes « services », et dont les cotisations et les prestations seront celles de l’actuel RSI.

Le vice fondamental du RSI n’est pas tant son catastrophique mode de fonctionnement que le niveau de ses cotisations. En moyenne un indépendant doit donner au RSI la moitié de ce qu’il gagne. Il n’existe pas au monde un seul système d’assurance aussi coûteux. Donner autant d’argent pour une couverture maladie et retraite (par ailleurs  misérable) est un défi au simple bon sens.

Comment se fait-il qu’un tel système ait pu être conçu et mis en place. Et qui plus est par des hauts fonctionnaires et des politiciens dotés d’une certaine intelligence. N’ont-ils pas réfléchi aux conséquences de la création du RSI ? N’ont-ils pas vu qu’ils allaient sinistrer un secteur essentiel de l’économie nationale, celui des petites et moyennes entreprises et des professions libérales, qui emploient plus de la moitié des salariés du secteur privé en France ?

En réalité, ils ont commis cet acte intentionnellement. Il s’agissait de briser la nuque d’un redoutable concurrent pour l’exercice du pouvoir.
Car ce sont ceux qui font vivre le pays qui ont vocation à le diriger.
Les technocrates n’ont aucune légitimité à cet égard. Ils ne sont que des fonctionnaires, dont la mission est d’obéir. Or ils ont acquis, par un véritable coup d’Etat institutionnel, le droit de commander, et ils veulent à tout prix le garder. A tout prix est l’expression qui convient. Car celui que paie notre pays est celui que lui coûte le chômage de masse dont il est victime et dont le RSI est l’un des principaux coupables.

S’il y avait une autre raison à la création et au maintien du RSI depuis dix ans, celui-ci aurait été rapidement supprimé, tant les protestations et les suicides d’affiliés ont été nombreux. Quand un salarié d’Orange met fin à ses jours, c’est tout l’Etat qui tremble. Quand c’est un artisan ou un commerçant, cela fait au plus trois lignes dans la presse locale.
Nous ne sommes donc pas face à une impéritie administrative, mais à un crime d’Etat. Oui, disons-le haut et fort et répétons-le : les créateurs du RSI et ceux qui le maintiennent sont des criminels !

M. Macron, qui s’apprête à conserver le RSI sous un simple  maquillage, s’inscrit dans cette sinistre lignée. Rien d’étonnant à cela. Technocrate jusqu’au bout des ongles, il s’est entouré de plus de technocrates qu’aucun gouvernement de la 5e République n’en ait jamais comptés, et a fait élire plus de 300 députés fantoches, chargés de faire croire à l’opinion que la démocratie est respectée.
Personne ne doit se faire la moindre illusion. Nous sommes face au maintien et à l’aggravation du régime qui a, en 40 ans, conduit la France à la faillite.

Les conséquences ne sont pas difficiles à prévoir. Dès que M. Macron aura fini de marcher sur l’eau, c’est-à-dire dans quelques semaines, et que les graves problèmes aujourd’hui cachés sous le tapis réapparaîtront, le climat social se dégradera rapidement, entraînant une crise politique de grande ampleur, que l’imposture macronienne
n’aura pas masquée longtemps.

Ce jour-là, chacun devra prendre ses dispositions. Les nôtres le sont. En octobre nous réunirons nos troupes afin de les placer en ordre de bataille dans la guerre qui vient.

Cette guerre, nous ne l’avons pas voulue. On nous la fait. Personne ne comprendrait que les forces vives de la nation subissent une dictature politique  et une mise à mort économique sans réagir. Nous le ferons avec toutes les armes dont nous disposons. Elles sont strictement légales et le resteront. C’est pour cela qu’elles sont les plus efficaces.

Nous, les forces vives du pays, nous devons reprendre le pouvoir aux usurpateurs qui s’en sont emparé. Guidés que nous sommes par cette affirmation de Tocqueville : « Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. »

Claude Reichman

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