Pédocriminalité : Pourquoi n’arrivons-nous pas à éradiquer le fléau et qu’est-ce qui pousse la justice à se retrancher derrière le mutisme ?

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Zandvoort le fichier de la honte, Telford le scandale des viols collectifs, les multiples affaires de pédophilie à Hollywood révélées par les victimes et des acteurs, les enfants volés, vendus en tant qu’ esclaves sexuels puis violés ou tués en Côte d’Ivoire etc…  Pourquoi n’arrivons-nous pas à éradiquer une bonne fois pour toutes cette criminalité ? Qu’est-ce qui fait systématiquement capoter les enquêtes, pourquoi les journalistes et lanceurs d’alerte sont-ils réduits au silence ?

La loi sur le secret des affaires va-t-elle également s’appliquer dans ce contexte sordide comme c’est désormais le cas en ce qui concerne notamment les paradis fiscaux, en ne faisant pas deux poids deux mesures et mettant tous les journalistes d’investigation et les lanceurs d’alerte dans le même panier ??? Pausons-nous cette question qui est loin d’être anodine !!!

Un tas de questions qu’il est plus que légitime de se poser et qui devraient nous faire réfléchir mais aussi et surtout raisonner sur le monde dans lequel on vit et que nous léguons à nos têtes blondes qui sont directement impliquées en tant que victimes dans ce billet.

Stéphane Guibert

Zandvoort le fichier de la honte, retour sur une affaire délibérément étouffée par la justice.

Dans tous les dossiers de pédocriminalité et de disparitions d’enfants, le nom de “Zandvoort” n’est jamais très loin, telle une hydre, un serpent de mer… Fantasme? Non. Contrairement au Loch Ness, les CD Rom de Zandvoort ont l’affreux mérite d’exister. Preuve irréfutable d’un trafic épouvantable de photos et de vidéos d’enfants violés, martyrisés. Cette enquête, ou plutôt cette quête de vérité (et si possible un jour de “justice”) vous conduit dans un monde dont on ne ressort pas indemne, loin de là.

L’affaire des CD de Zandvoort » est une affaire criminelle qui a eu lieu dans plusieurs pays d’Europe du Nord dans les années 1980 et 1990.
Le journaliste Serge Garde publie un dossier de trois pages dans le quotidien L’Humanité. Il y révèle l’existence d’un CD-Rom informatique contenant 8.500 documents de pédocriminalité.
On y voit des scènes de viols d’enfants, et même des viols de nourrissons, ainsi qu’un document où figure les tarifs des enfants prostitués. Quelque mois plus tard Laurence Beneux publie un article dans le Figaro et participe à un reportage sur Canal+.
Logiquement, la Justice et la police auraient dû prendre le relais, averties par les révélations des journalistes qui montrent sans conteste qu’il existe en Europe des véritables réseaux pédocriminels.

Des enfants sont en danger. Des réseaux obscurs s’adonnent au trafic de jeunes vies. Ce marché immonde rapporte davantage que la drogue. Il ne nécessite pas d’investissements. Il suffit de se “procurer” un enfant puis d’un appareil photo pour promouvoir la marchandise…
Et, surtout, c’est une activité dont les risques vis-à-vis de la Justice sont bien limités. Tellement limités que les journalistes qui ont mené l’enquête dénoncent: “Du côté des institutions, police et Justice, c’est la gêne, le dénigrement et parfois la désinformation pour masquer une dépénalisation de fait de la pédosexualité dans de nombreux dossiers”.
Ils posent la question: Pourquoi la police et la Justice n’ont-elles pas poussé l’enquête?
Le parquet des mineurs de Paris a prononcé un non-lieu dans l’affaire des cédéroms pédophiles.

Le Journliste Karl Zero est revenu sur cette sordide affaire dans le cadre d’un documentaire complet et hors norme.

 

 

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