Ethique animale en Suisse : La caméra cachée, l’arme de choc des défenseurs de la cause animale

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S’ils écrivent des livres ou manifestent, les antispécistes tablent beaucoup sur les images tournées en caméra cachée pour marquer les esprits. Le mouvement prône la désobéissance civile, mais que risquent les militants?

Virginia Markus s’apprête à publier un livre sur l’industrie laitière suisse. Pour dénoncer les souffrances animales, cette antispéciste a passé près d’un an à s’entretenir avec de nombreux acteurs de la filière. Mais c’est sur un autre document, obtenu de façon tout à fait illégale, que la Genevoise compte pour éveiller les consciences: des images filmées en caméra cachée dans un abattoir.

« Les actions légales ne suscitent pas de mouvements de masse »

Virginia Markus

Comme nombre d’antispécistes, la militante prône la désobéissance civile, ce qui se traduit la plupart du temps par des atteintes à la propriété privée.

Droit à l’information

Cette méthode est celle employée par les militants français de l’association de défense des animaux L214. Elle est aussi celle de la fondation MART, qui a amené le plus grand éleveur de porcs vaudois à cesser ses activités grâce à des images filmées frauduleusement. La caméra cachée, c’est illégal, mais ça marque les esprits.

Que risquent les militants? En théorie, jusqu’à trois ans de prison pour violation du domaine privé. Mais la plupart du temps, ils ne sont condamnés qu’à des jours-amendes. Des militants de l’association française L214 ont été jugés en octobre pour avoir filmé en caméra cachée. Ils ont été condamnés à 6000 euros d’amende, dont 5000 avec sursis.

Source : Radio télévision Suisse

 

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