Environnement : Nous sommes en train d’assister à la sixième extinction de masse

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Tous les insectes risquent de disparaître d’ici 2100 !

Une étude menée par Francisco Sanchez-Bayo et Kris Wyckhuys révèle que le nombre total d’insectes diminue de 2,5% chaque année ; c’est huit fois plus rapide que la baisse du nombre des mammifères, des oiseaux et des reptiles. Mais les insectes sont indispensable au bon fonctionnement de notre écosystème. Au delà de leur fonction de pollinisateurs, ils permettent également de nourrir le sol ainsi que de nombreuses espèces d’animaux.

L’extinction des insectes entraînera avec elle l’extinction des espèces qui en dépendent, un effet en cascade tragique pour l’écosystème. La famille des trichoptères est la plus menacée avec un déclin de 68% de sa population suivi par les papillons avec 53% de perte et des scarabées dont la population a été réduite de 49% .

Alors qu’on craint une sixième extinction de masse, les scientifiques appellent à un changement radical de nos modes de production agricole : « Si la disparition des insectes n’est pas limitée, cela aura des conséquences catastrophiques à la fois pour l’écosystème mais aussi pour la survie de l’humanité.  »

Il y a aussi la disparition des verres de terre qui préoccupe tout autant :

Il est reconnu comme l’auxiliaire le plus précieux d’une agriculture durable et économe en énergie. Il est l’un des premiers marqueurs de la biodiversité et de la bonne santé du sol et, pourtant, personne ne s’inquiète de sa disparition. Une des explications serait sa très grande sensibilité aux pesticides, selon une étude de l’Inra publiée en 2014. 80 % à 90 % des vers de terre auraient été décimés depuis cinquante ans. Christophe Gatineau, agronome spécialisé en agroécologie et permaculture, livre un plaidoyer pour la défense du lombric au cœur de notre système d’alimentation.

Crédit vidéo : Brut Nature

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