Data Gueule : Quand la finance détruit l’économie réelle – Le Cash Misère ?

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Préambule : La finance, ce monde merveilleux réservé à une élite  que nous sommes nous, petites gens n’ayant d’autre choix que de supporter et cautionner par nos actes de consommateurs…  Quel monde merveilleux n’est-ce pas ?

Mais… ! Monde merveilleux pour qui en fait ?

Voici une excellente analyse de l’équipe « Datagueule » que j’invite tout le monde à liker et à soutenir.

Il était une fois un euro. Perdu au milieu de dizaines de milliards de ses semblables. Il circulait de ventes en achats, d’actions en actions mais, contrairement aux autres, il s’interrogeait. Il se demandait ce qu’il y avait au-delà ? Il voulait voir le monde, le vrai.
Celui du dehors. De vieilles légendes racontaient qu’avant, les places de marchés permettaient de redistribuer les richesses vers l’économie réelle. Mais lui n’en avait jamais vu la couleur car, depuis de longues années, cet euro tournait en rond dans le monde clos de la finance.

« En 2012, seuls 5% des transactions financières à travers le globe correspondaient à des biens et services réels »

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« En 2007, le volume des échanges d’actions sur les places boursières mondiales était presque 100 fois supérieur aux sommes investies dans l’économie réelle » :

« Aujourd’hui, aux États-Unis, à peine 15% de l’argent présent sur les marchés est utilisé pour financer les entreprises » :

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« Aux États-Unis, entre 1946 et 1959, lorsque le secteur financier injectait 1$ dans l’économie réelle, il gagnait 30 cents en retour sur investissement. Dans les années 1990, pour ce même dollar investi, le secteur financier récupérait 1,09$. Puis, dans les années 2000, 1,74$ » :

« Jusqu’aux années 1970, la logique des sociétés cotées était principalement le « retain-and-reinvest » » :

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« Aux États-Unis, entre 1950 et 1970, la courbe des salaires suit fidèlement celle de la productivité. Sauf qu’à la fin des années 70′, c’est le divorce. La productivité continue à grimper mais les salaires beaucoup moins » :

« 1974, aux États-Unis la loi Erisa autorise les fonds de pensions à placer l’épargne retraite des salariés américains en bourse » :

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« En 1995, dans le monde, ces acteurs institutionnels de la finance pesaient 20.000 milliards de dollars. 10 ans plus tard, en 2005, ils gèrent 46.000 milliards de dollars »

« En 1982, la SEC – l’autorité américaine de contrôle des marchés financiers publie la « rule 10b-18 » : elle autorise ce qui, jusque là, était considéré comme de la manipulation de marché : le rachat d’actions ou « buyback » » :

« En avril 2015, General Electric annonce un plan de rachat d’actions de 50 milliards de dollars. Dans la foulée son action bondit de 10.8% » :

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« Avec les buybacks, les dirigeants d’entreprises augmentent donc le « BPA », Bénéfice Par Action. Ça tombe bien, c’est l’un des critères d’évaluation trimestriel de leur bonne gestion » :

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« En 2012, les 500 dirigeants américains les mieux payés ont touché 30.3 millions de dollars en moyenne. 83% de leurs salaires étaient des actions » :

« Aux États-Unis, en 2014, 700 milliards de dollars auraient été dépensés rien qu’en «buybacks». 4% du PIB américain » :

« Entre 2003 et 2012, parmi les 500 plus grandes entreprises cotées sur les bourses américaines, 449 d’entre elles ont dépensé 54% de leurs revenus en rachats d’action. Ajoutez 37% versés en dividendes, il ne reste que 9% à réinvestir dans l’activité économique concrète » :

« Selon certaines études, lorsqu’une entreprise entre en bourse elle perd 40% de ses capacités d’innovation » :

« Désormais, même la dette de nos États est placée en bourse » :

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« En 2013, les fonds d’investissement contrôlaient 40% de la capitalisation boursière alors que dans les années 1960, 84% des actions étaient détenues par des personnes physiques » :

« Blackstone l’un des 6 plus important fond d’investissement au monde est ainsi, indirectement, l’un des 10 plus gros employeurs des États-Unis et l’un des plus grand propriétaire foncier du pays » :

« D’après une étude de l’OCDE, les entreprises qui distribuent massivement des dividendes et rachètent leurs propres actions ont des performances boursières 50% supérieures à celles qui, au contraire, choisissent d’investir dans leur développement » :

« Depuis quelques années, des entreprises choisissent de sortir des marchés, comme le géant DELL en 2013, ou les belges Spadel, CMB et Pairi Daiza en 2015 » :

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Ce que l’on appelle « dérégulation » n’est qu’une régulation au service du secteur financier :

BONUS
« La finance et l’économie réelle » :

« Ce monde fou de la finance où des robots écoutent Trump » :

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