Covid-19 : Pfizer teste son vaccin sur les femmes enceintes / Covid-19 : Pfizer tests its vaccine on pregnant women

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Covid-19 : Pfizer teste son vaccin sur les femmes enceintes

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Covid-19 : Pfizer tests its vaccine on pregnant women

Pas présentes dans les panels qui ont servi à mettre au point les vaccins, les futures mères doivent savoir si le produit est efficace et inoffensif pour elles et leur bébé. Les essais commencent.

Not present in the panels that were used to develop the vaccines, expectant mothers need to know if the product is effective and safe for them and their baby. The trials begin.

Pas besoin d’un cerveau pour tomber enceinte (ndlr.)

No need a brain to get pregnant

(editor’s note.)

Les femmes enceintes font partie des groupes à risque face au coronavirus. Pas tant parce qu’elles pourraient transmettre le virus à leur bébé, mais surtout parce qu’elles peuvent avoir elles-mêmes des symptômes sévères. Qui peuvent nécessiter qu’elles soient ventilées ou soignées aux soins intensifs, risquant alors une mise au monde prématurée de leur enfant. Pourtant, le vaccin ne leur est pas recommandé, en Suisse non plus. Dans certains pays où elles ont la possibilité logistique de le recevoir, comme en Israël où la vaccination de la population est massive, il appartient toutefois aux femmes enceintes de choisir si elles veulent se faire vacciner ou non.

Si la prudence est de mise, ce n’est pas en raison de possibles effets secondaires néfastes que le vaccin pourrait avoir sur cette catégorie de population, mais justement parce qu’on ignore s’il en a ou pas. Il n’y a pas eu de tests cliniques effectués sur les femmes enceintes, les laboratoires ayant dû parer au plus pressé pour mettre au point leurs produits.

4000 volontaires

Aujourd’hui que les vaccins sont au point, les fabricants peuvent pousser leurs recherches plus loin. Pfizer et BioNTech viennent d’annoncer lancer un essai clinique de leur vaccin sur les femmes enceintes, selon ABC. Pour cela, 4000 volontaires qui sont entre les semaines 24 et 34 de leur grossesse vont être recrutées. Toutes devront être âgées d’au minimum 18 ans et être en bonne santé. Ces tests seront effectués aux États-Unis, au Canada, en Argentine, au Brésil, au Chili, au Mozambique, en Afrique du Sud, au Royaume-Uni et en Espagne. La moitié des patientes recevra le vaccin, l’autre un placebo.

Les vaccinées recevront deux doses à 21 jours d’intervalle. Toutes seront suivies pendant au moins 7 à 10 mois afin de surveiller leur santé mais aussi, évidemment celle de leur bébé. Ces derniers seront également testés jusqu’à leurs 6 mois, afin de vérifier si les anticorps de la mère leur ont été transmis. Après l’accouchement, les femmes qui ont reçu le placebo en seront informées afin qu’elles puissent réellement se faire vacciner si elles le souhaitent.

Le but de cette étude est évidemment de voir si, en raison de leur physiologie différente vu leur état, le vaccin actuel peut avoir des effets sur elles qu’il n’a pas sur les autres femmes. S’assurer de son innocuité et de son efficacité est essentiel pour rassurer les femmes enceintes afin qu’elles puissent se faire vacciner sereinement.

Test sur des enfants dès 6 ans

D’autres tests sont en cours sur des catégories de la population qui étaient jusqu’à présent exclues des critères pour recevoir le vaccin. Notamment les enfants. N’ayant que peu ou pas de symptômes s’ils contractent le coronavirus, ils n’avaient pas été la priorité des chercheurs. Et vu le calendrier des vaccinations, ils ne sont pas près de recevoir une injection s’ils ne sont pas à très fort risque. Mais là aussi, les choses bougent.

L’Université d’Oxford (GB) a annoncé il y a peu un essai clinique du vaccin AstraZeneca sur 300 volontaires de 6 à 17 ans. Pfizer et Moderna ont également lancé des études de leur produit sur des enfants de 12 ans et plus. Johnson & Johnson ainsi que Novavax comptent également le faire prochainement. Les premiers résultats ne sont toutefois pas attendus avant la fin de l’été.

Les protéger du syndrome inflammatoire

Vacciner les enfants est important. Non seulement dans l’optique d’une future immunité collective et pour freiner la propagation de la pandémie, mais également parce que, malgré tout, certains enfants sont atteints d’affections graves liées au coronavirus, comme le syndrome inflammatoire multisystémique. Si le vaccin est efficace chez les enfants et empêche la maladie de se développer, il y a de fortes chances pour qu’il diminue voire élimine le risque que ce syndrome apparaisse.

Pregnant women are among the groups at risk for the coronavirus. Not so much because they could pass the virus to their babies, but mainly because they can have severe symptoms themselves. Which may require them to be ventilated or treated in intensive care, risking premature delivery of their child. However, the vaccine is not recommended to them, in Switzerland either. In some countries where they have the logistical possibility of receiving it, such as in Israel where the vaccination of the population is massive, it is up to pregnant women to choose whether they want to be vaccinated or not. If caution is in order, this is not because of the possible harmful side effects that the vaccine could have on this category of the population, but precisely because it is not known whether it has any or not. There have been no clinical tests performed on pregnant women, as laboratories have had to deal with the most urgent need to develop their products.

4000 volunteers

Now that vaccines are perfected, manufacturers can take their research further. Pfizer and BioNTech have just announced a clinical trial of their vaccine in pregnant women, according to ABC. For this, 4000 volunteers who are between weeks 24 and 34 of their pregnancy will be recruited. All must be at least 18 years old and in good health. These tests will be carried out in the United States, Canada, Argentina, Brazil, Chile, Mozambique, South Africa, United Kingdom and Spain. Half of the patients will receive the vaccine, the other half a placebo.

Those vaccinated will receive two doses 21 days apart. All will be followed for at least 7 to 10 months in order to monitor their health but also, of course, that of their baby. The latter will also be tested until they are 6 months old to see if the mother’s antibodies have been passed to them. After childbirth, women who have received the placebo will be notified so that they can actually get the vaccine if they wish.

The aim of this study is obviously to see if, due to their different physiology given their condition, the current vaccine can have effects on them that it does not on other women. Ensuring its safety and effectiveness is essential to reassure pregnant women so that they can be vaccinated with peace of mind.

Test on children from 6 years old

Further tests are underway on categories of the population that were heretofore excluded from the criteria to receive the vaccine. Especially children. Having little or no symptoms if they contract the coronavirus, they had not been the researchers’ priority. And given the immunization schedule, they’re nowhere near getting an injection if they’re not at very high risk. But here too, things are moving.

The University of Oxford (UK) recently announced a clinical trial of the AstraZeneca vaccine in 300 volunteers aged 6 to 17. Pfizer and Moderna have also initiated studies of their product in children 12 years of age and older. Johnson & Johnson as well as Novavax also plan to do so soon. The first results are not expected before the end of the summer, however.

Protect them from inflammatory syndrome

Immunizing children is important. Not only for the sake of future herd immunity and to slow the spread of the pandemic, but also because, despite everything, some children have serious coronavirus-related conditions, such as multisystem inflammatory syndrome. If the vaccine works in children and prevents the disease from developing, there is a good chance that it will decrease or even eliminate the risk of this syndrome developing.

G.S / FINALSCAPE

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