« Un hôpital devant lequel il y avait une file d’attente impressionnante; parmi ces gens, des femmes et des enfants. Les gosses avaient des cloques pleines d’eau, quand aux femmes, leurs cheveux tombaient tout seuls et perdaient du sang on ne sait par quel trou ».
Comme si spolier le continent Africain ne suffisait plus, il faut aussi lui renvoyer nos déchets radioactifs. Complices involontaires et impuissants que nous sommes, nous assistons à un double massacre, celui d’un peuple et celui de ce qui reste de l’environnement.
Témoignage saisissant de Sebri, un homme chargé de débarquer en toute hâte les containers se trouvant sur les bateaux à quai. En toute hâte car chaque jour d’immobilité coûte très cher à la compagnie fluviale. Quand à la vie humaine, on s’en fout !
Stéphane Guibert / Finalscape / Tous pour la vérité / VK /