Syrie & Pierre le Corf : Quand un ange est parmi nous les étoiles s’illuminent

Il n’y a pas de mot. il n’y a aucun mot excepté celui-ci : « MERCI »

Juste de l’amour et rien que de l’amour

Un ange est tombé sur terre et nous ne le voyons même pas.

What a shame ! Quelle Honte !

Merci Pierre.

Bonnes fêtes de fin d’années à toutes et à tous : Une séance de cinéma quoi de plus normal mais en Syrie, c’est un miracle.

À Pierre le Corrf que je suis et à qui je transmet toute mon Amitié. « Tiens bon la rampe mec, t’es juste sur le droit chemin. Big LOVE et fais attention à toi s’il te plait. »

C’était il y a 3 ans :

120 orphelins au cinéma pour voir Trolls, s’inspirer, réfléchir au bonheur et respirer alors que les roquettes continuent de tomber un peu partout. J’ai peur à chaque fois pour eux surtout quand on les rassemble pour venir, arriver dans le cinéma ou en repartir. J’aime ces petits chats, ces petits lions qui affrontent la guerre avec innocence et beaucoup de force pourtant. L’un d’entre eux a essayé de s’échapper dans la rue en courant, il veut les retrouver, sa maman et son papa n’ont pas pu s’échapper de Alep Est et sont coincés par les terroristes qui ne les laissent pas partir. Beaucoup voient le cinéma comme une activité de loisir, mais c’est bien plus que ça, le cinéma leur apprend la vie, les inspire, leur montre qu’ils sont capables, forts, leur donne envie d’essayer, leur ouvre une fenêtre sur le monde et au pire leur permet de s’évader un petit peu. Je pense qu’avec d’autres activités autour pour renforcer l’expérience, ça renforce l’espoir en nettoyant leurs petites têtes et en mettant un peu de couleur dans leurs vies. On leur a demandé: si les autres enfants de l’Est étaient là, que vous pouviez les aider, que feriez-vous: certains donneraient tous leurs jouets, certains leur donnerait une place à coté pour aller à l’école, d’autres les emmèneraient chez eux dans leur chambre, j’ai senti les larmes monter, ils sont solidaires, ils ne sont pas en âge d’être contaminé par la guerre et ses fausses facettes. Juste de l’amour pour ces petites bouilles, mes petits superhéros, le présent et l’avenir de la Syrie. We are superheroes (on ne sait jamais, si certains veulent participer au programme vous pouvez sur la page Fb de l’asso ou sur le site web : >>>

120 orphans in the theater to see Trolls, take inspiration, reflect on happiness and breathe as rockets continue to fall everywhere. I am afraid each time when they are gathered to come, arrive in the cinema or leave. I love these little cats, these little lions who are facing the war with innocence and a lot of strength though. One of them tried to run out of the street, he wants to find them, his mum and dad could not escape from East Aleppo and are trapped by the terrorists who do not let them leave. Many see cinema as a leisure activity, but it is much more than that, cinema teaches them life, inspires them, shows them that they are capable, strong, makes them want to try, opens them a window on the world and at least allows them to escape a little bit from the war. I think that, with other activities around to reinforce the cinema experience, it strengthens hope by cleaning up their little heads and putting color in their lives. They were asked if the other children in the East were there, that you could help them, what would you do: some would give all their toys, some would give them a place next to them to go to school, others would take them home to their room, I felt the tears rise, they are in solidarity, they are not of age to be contaminated by the war and its false facets. Just a lot of love for these little cats, my little superheroes
We are superheroes >>>

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Syrie et Pierre le Corf : L’image du jour

Mise à jour : mardi 3 décembre 2019 – 01:41 –

Dans le cœur d’un enfant, il n’y a ni haine ni guerre mais seulement de l’amour, de la lumière et des rêves.

La bonté est innée chez l’être humain et va de soi. En revanche, le mal lui est inculqué dès son plus jeune âge et la beauté d’un visage se fane au fur et à mesure qu’il découvre le monde.

Un petit mot d’amour et de tendresse à l’approche de ces fêtes de fin d’année, un petit mot qui devrait être symbole de joie et de bonheur toutes religions confondues.

Si nous arrivions à réaliser à quel point donner sans contrepartie est primordial, nous resterions des enfants et la vie serait une cour de récréation où le partage serait un jeu sans fin.

Je pense qu’une vie est nécessaire pour le réaliser et ce n’est pas pour rien que nous sommes ici-bas. La souffrance et les larmes sont le tribut à payer pour faire le pas que des êtres bienveillants nous aident à franchir. Il ne tient qu’à nous de les reconnaître et suivre.

Merci à Pierre le Corf et tous ces êtres d’exception qui tentent de nous le démontrer.

Avec tout mon Amour.

L’encre de ce texte est issue de mes larmes.

Et pour rappel :

Un programme pour sauver des vies en zone de guerre à Alep.

 

Comptes Facebook associés :

Pierre le Corf

We are superheroes

Stéphane Guibert / Finalscape

 

 

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Syrie & Pierre le Corf : Un souvenir dans une nébuleuse

Que cela reste inscrit dans l’histoire

Ils et elles sont rares ces personnes qui se donnent aux autres. Il faut le crier haut et fort

Un souvenir toujours présent. Merci pour ce dévouement donné sans condition. Quelque part en Syrie, un homme nous dévoile la pureté de son âme.

Je partage avec Amour.

Merci Pierre Tu n’as pas idée à quel point tu es beau et grand !

Stéphane Guibert / Finalscape

Le programme cinéma pour les familles modestes. Je suis désolé il n’y a pas beaucoup de réseau. J’oublie souvent de faire des vidéos comme je suis toujours un peu submergé mais je voulais juste vous montrer la vie, un cinéma qui fonctionne et des gens qui veulent rêver. Avant on était bombardés sur cette rue, toute la face avait été réduite en morceau avant la libération … bref, juste une petite fenêtre sur Alep ♡ We are superheroes

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Syrie & Pierre le Corf : Témoignage

Tous les jours une image de Noël. C’est la photo à laquelle je tiens le plus, un symbole … je vais essayer de décrire ce qu’elle évoque pour moi.

C’était quelques jours après la libération d’Alep, ces gamins étaient coincés en zone terroriste, cette famille en particulier a été obligée de sortir en dehors des couloirs humanitaires au pire des combats pour éviter les snipers qui visaient les réfugiés. Je ne dormais pas beaucoup la nuit avec la peur de l’avancée des terroristes pendant l’été qui précéda la libération … je dormais la fenêtre ouverte pour que les ondes de choc ne les cassent pas la nuit, la guerre me suivait dans mes rêves avec les combats qui continuaient la nuit … explosions, sifflements des obus, odeur de poudre, balles traçantes … la guerre à l’Ouest d’Alep était difficile mais finalement tu vivais la guerre des deux côtés, j’ai des amis qui avaient leurs familles coincées à l’est de la ville côté terroristes et si il y avait bien des gens qui y étaient volontairement, la majorité était enfermée et ne pouvait pas sortir à l’Ouest sous peine d’exécution. Non seulement je pensais à mes gamins ici mais je ne pouvais pas m’empêcher de penser à ceux qui étaient coincés là-bas, qui allaient être blessés potentiellement, mourir … j’étais impuissant. Aucun moyen de faire une différence pour ces gamins et une profonde colère à l’intérieur, ces gamins ne devraient pas être mêlés à ce merdier, un gamin est un gamin, on peut lui mettre un voile ou lui faire porter un drapeau, un gamin reste un gamin et reste, doit rester, une page blanche.

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Pierre le Corf et Syrie : La vie sur le fil du rasoir !

Toujours une bonne étoile …

Il y a une heure, une bombe et de éclats par la fenêtre …

Humanitaire Français qui oeuvre en Syrie pour la gent humaine et animale fait parvenir une courte vidéo peu de temps après le tir d’obus contre la population.

Et pour rappel :

Parce que l’amour doit primer !

On ne te laissera jamais tomber Pierre car tu fais partie de celles et ceux qui redonnent de l’espoir à la gent humaine (G.S)

Je me suis plongé dans les photos que j’ai faites ces dernières semaines, des foules de gens qui profitent du vendredi, des enfants qui jouent, des familles, des cadavres, … il y a tellement de choses que je veux simplement partager mais c’est complexe et ça me rend vide. A chaque fois que j’ai envie de partager quelque chose c’est comme si le néant m’envahissait. Je crois que c’est ce statu quo, le fait que depuis la bataille d’Alep même si la vie est vraiment revenue, il y a de l’eau (alors qu’à l’époque les terroristes la contrôlaient), il y a de l’électricité (pareil, ils abattaient les pilonnes et tuaient ceux qui sur les routes de désert venaient essayer de réparer les liaisons électriques), il y a de l’essence (même si aujourd’hui l’Occident fait tout pour mener un embargo total sur la Syrie sous le prétexte de sanctions en sachant pertinemment que ce sont les gens qui en souffrent), il y a des magasins qui ouvrent et des rues propres qui débordent de gens (quand tout était fermé, criblé d’impacts de shrapnels et les rues vides la plupart du temps) bref malgré les bombes qui continuent, quelques 8000 terroristes en banlieue … il y a de la vie, de la lumière, il y a une sorte de paix ambiante parce qu’on a pris l’habitude. Mais c’est ça le sale truc, l’habitude, une sorte de mélange empoisonné entre déni, acceptation et abandon.

Tu te convainc que tout va bien puis BOUM, tu n’y pense plus puis BOUM, tu marches avec tes amis puis BOUM … et au-delà des attaques, je suis dégoûté à l’intérieur parce que Alep est simplement en train de se reproduire avec Idlib, quelque chose de gros va arriver à un moment ou à un autre et tout va recommencer, les mêmes mensonges mais cette fois plus affutés. Tu te dis mais merde, c’est quand même visible !? Non, plus le mensonge est gros plus ça passe … et c’est qui qui va payer pour ça? Les gens. Des gens dont vous n’avez jamais entendu parler. Ca me vide, tout simplement, je hais l’idée de me répéter quand j’écris mais je ne suis ni écrivain, ni journaliste, ni analyste, je suis prof et humanitaire (étiquette à la con, ça veut simplement dire quelqu’un qui essaye d’aider), juste un garçon au milieu d’un bordel qui le dépasse, qui essaye de partager ce qu’il ressent, qui essaye de faire une différence … avant j’écrivais avec mes tripes mais j’ai le sentiment qu’elles sont percées. On va voir avec le temps mais malgré tout ça … la Syrie est illuminée et brille, rien ni personne n’a réussi à l’éteindre très longtemps, ça n’arrivera pas. Les gens sont fatigués, on a tous la même chose à l’intérieur … mais rien ne les brisera, chacun est humain, a peur, est stressé, affecté, etc. mais chacun est prêt, cette guerre se finira et beaucoup retournerons dans l’ombre de l’insignifiance, et ce jour là, même l’ombre ne sera pas assez sombre pour eux.

Pierre Le Corf

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Mise en ligne : Stéphane Guibert pour Finalscape et Pierre le Corf

Pierre Le Corf

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Massacres humains : Il y a urgence et il faut que cela cesse !

EST-IL NÉCESSAIRE DE LE RAPPELER OU VOS OEILLERES VOUS AURAIENT-ELLES ARRACHÉ TOUTES COMPASSIONS  ?

En ce qui me concerne, ces images me font vomir et en me regardant dans le miroir le matin, je me demande si je suis bien à ma place en tant qu’être humain.

Je pleure sur la Palestine, la Syrie, le Yémen et toutes les populations qui sont sacrifiées au nom d’un profit immédiat. Pauvre monde de fous.

Consommer tant qu’il y en a et bien à vous !

Profond respect à toutes celles et ceux qui lutent contre cette injustice. Ils sont peu nombreux mais leur implication est primordiale. Un grand Merci.

Vidéo :

C’EST HUMAINEMENT INSUPPORTABLE

LA SOUFFRANCE ET LA PERSÉCUTION SONT QUOTIDIENNES, UN PROFOND DÉSESPOIR .

LE PEUPLE PALESTINIEN ENDURE CE MASSACRE AVEC COURAGE ET PERSÉVÉRANCE. ILS EXISTENT ET RÉSISTENT  MALGRÉ UNE EXISTENCE INTOLÉRABLE AU QUOTIDIEN.

Stéphane Guibert / Finalscape

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Syrie et Pierre Le Corf : Témoignage

Syrie : Témoignage

Pierre Le Corf est à Alep

Ce matin sur la route, des étincelles, une colonne de fumée noire, des vies volées … C’est idiot mais tout le monde est persuadé que Alep est libérée et que c’est terminé.

Ce n’est que partiellement vrai, avant les terroristes étaient à 340° autour et dans la ville et dans le centre, maintenant ils occupent 30% de la périphérie Ouest d’Alep, environ 8 000 terroristes sur des quartiers qui s’appellent Khaldye (un quartier coupé en deux du centre ville), Zahraa (banlieue intérieure coupée en deux), Rashdeen (banlieue extérieure) (…)

Il y a la rue Al Nil dans le centre ville, des magasins de vêtements, des marchés, des milliers d’habitants, des écoles, de la vie …

Au bout de la rue protégée par l’armée c’est un autre monde, au milieu des carcasses d’immeubles c’est l’armée Libre, Al Qaïda & compagnie. On peut voir le drapeau noir flotter, les fameux « libérateurs » de l’occident. Des snipers et des obus qui partent au quotidien et qui visent les quartiers intérieurs et le centre-ville. Malgré la reconstruction, histoire de ne pas omettre cette réalité ni vendre la peau de l’ours, ce n’est pas fini.

Pierre Le Corf

This morning on the road, sparks, a column of black smoke, stolen lives … It’s silly but everyone is convinced that Aleppo is freed and that it’s over.

This is only partially true, before the terrorists were besieging the city at 300° and were in the city center, now they occupy 30% of the western outskirts of Aleppo, about 8,000 terrorists on neighborhoods called Khaldye (a neighborhood cut in half in the city center), Zahraa (inner suburb cut in half), Rashdeen (outer suburbs) (…)

There is Al Nil street in the city center, clothing stores, markets, thousands of inhabitants, schools, life … at the end of the street protected by the army is another world, among the carcasses of buildings is the Free Army, Al Qaeda & company. We can see the black flag flutter, the famous « liberators » of the West. Snipers and shells that flies out everyday and that target the inner districts and downtown. To don’t omit this reality nor to sell the bear skin too fast, it is not over.

Pierre Le Corf

Mise en ligne : Stéphane Guibert / Finalscape (novembre 2019)

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Syrie et Pierre Le Corf : Témoignage

MA BELLE SYRIE

Témoignage de Pierre Le Corf, humanitaire à Alep

Ma belle Syrie. Je ne suis pas né ici ni n’ai grandi ici mais je me sens attaché à quelque chose de profond, des racines, des âmes. N’importe quel Syrien ou Aleppin qui regardera cette photo et qui a connu la guerre, la mort, la peur et le désespoir ne pourra pas s’empêcher de se sentir fier, fier de leur beau pays, fier de ceux qui feront demain, fier de ceux qui se sont battus, de ceux qui sont morts, de ceux qui restent, fier de retrouver ce qui leur a été volé. Ça a été un combat pour chacun et ça a été très difficile, souvent nous avons cru que c’était terminé. N’importe qui qui regardera cette photo et connaît son histoire ne pourra pas s’empêcher d’y voir de l’espoir, de la beauté, du courage.

Pourtant il y a une part d’ombre, une blessure que l’incertitude et la guerre ont laissée, une goutte de poison qui s’est répandue et a exacerbé les comportements, les regards, la lassitude, la fatigue, la nervosité et finalement voile le regard des gens sur la beauté de leur pays, se raccrochant souvent à des formules patriotiques de poche sans ne plus vraiment les comprendre ni sur donner de sens, aiment leur pays et pourtant rêvent de voyager ailleurs et de tourner la page … il y a une sorte de confusion ambiante qui se ressent. Les gens marchent, courent sans vraiment savoir ou, sortent, vivent, donnent vie, survivent, rigolent et se laissent guider à travers une sorte de routine qu’ils ne contrôlent plus très bien, une sorte de blizzard quotidien. On voit le mal partout, juge trop souvent, rejette, convoite … la guerre et surtout cet espèce d’après-guerre qui se présente déjà poussent les gens à perdre leurs repères, chacun veut rattraper le temps perdu mais la question est: comment, quoi, via qui (wasta) … ? Le « pourquoi » n’est pas vraiment réfléchi, il s’agit d’aller suffisamment vite, de prouver que l’on s’en est bien sorti, il y a vraiment une confusion ambiante.

C’est là le grand challenge du pays, se soigner et se reconstruire de l’intérieur, prendre du recul, éduquer et rééduquer, raccrocher ceux qui se sont séparés, rallumer chaque petite bougie qui s’est éteinte, rallumer chaque âme qui s’est perdue en route, illuminer demain, montrer l’exemple et que chacun reste fort malgré la guerre qui continue tant militairement qu’économiquement. Il faudra du temps et du courage mais ça arrivera.

Depuis la citadelle, cette photo est l’image de la vraie Syrie, son âme d’aujourd’hui et de demain.

Piere Le Corf

My beautiful Syria. I was not born nor grew up here but I feel attached to something deep, roots, souls. Any Syrian or Aleppin who will look at this picture and who knew the war, the death, the fear and the despair … will not be able to refrain from feeling proud, proud of their beautiful country, proud of those who will make tomorrow, proud of those who fought, of those who died, of those who remain, proud to get back what was stolen from them. It was a fight for everyone and it was very difficult, often we thought it was over. Anyone who looks at this picture and knows its story will see hope, beauty, courage.

Yet there is a shadow, a wound that uncertainty and war have left, a drop of poison that has spread and exacerbated behaviors, looks, weariness, fatigue, nervousness and finally people’s appreciation on the beauty of their country, just often clinging to patriotic pocket formulas without really understanding them nor giving it meaning, loving their country and yet dreaming of traveling elsewhere to turn a new page … there is a kind of ambient confusion. People walk, run without really knowing where, go out, live, give life, survive, laugh and let themselves be guided through a kind of routine they do not control very well, a kind of daily blizzard. We see the evil everywhere, judge too often, reject, covet, … war and especially this kind of post-war is already pushing people to lose their bearings, everyone wants to make it up for their lost time but the question is: how, what, via who (wasta) …? The « why » is not really thought about tough, it’s about going fast enough, to prove that we’ve done well, it is messy in the heart of people.

This is the great challenge for the country, for the Syrians and whoever has been here long enough … healing and rebuilding from the inside, take a step back, educate and reeducate, hang up those who have been separated, relight every little candle that has gone out, relight every soul that was lost on the way, illuminate tomorrow, show the example and for everyone to remain strong despite the war that continues both militarily and economically. It will take time and courage but it will happen.

This photo is the image of true Syria, its soul of today and tomorrow, hope is here.

Pierre Le Corf

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