Comparaison du pouvoir d’achat entre la Suisse et la France
La France a fait faillite en secret de la même manière que quelqu’un qui maquille ses comptes.
En 1995, au salaire minimum français, il fallait 12 minutes pour acheter un Big mac alors qu’en Suisse, il fallait 16 minutes. En France, aujourd’hui, il faut 55 minutes pour acheter un Big Mac alors qu’en Suisse, il ne faut plus que 4 minutes. Voilà donc la trajectoire entre les deux Pays.
La Suisse est, rappelons le un pays que ne fait pas partie de l’UE.
Le salaire minimum en Suisse est de 4’200 Francs soit: 4’522 € au cours actuel du change alors que le salaire minimum eu France (SMIC) est de 1432 € soit: 1’329 CHFr.
Il faut toutefois préciser que la Suisse est le pays où les salaires sont les plus élevés au monde.
Petit retour en arrière
(L’internet à une mémoire)
Se faire vacciner en Suisse sur la place des abattoirs
Rappel:
La publication du Blick, quotidien Suisse allemand remonte au 21 septembre 2021 mais mérite d’être rappelée tant l’ironie dans cette crise sanitaire internationale est monstrueuse.
Retour sur l’article:
« La vaccination place des Abattoirs fait hurler les complotistes. »
La commune du Jura bernois a accueilli un camion de vaccination. Celui-ci faisait son oeuvre sur la place des Abattoirs. Un détail qui a suscité une tempête de commentaires conspirationnistes en ligne avec, notamment, une intervention de la genevoise Chloé Frammery.
C’est une polémique aussi soudaine qu’inattendue. La commune de Saint-Imier a accueilli à plusieurs reprises un camion de vaccination sur son territoire pour permettre à la population de se faire piquer sans rendez-vous. Une action ordinaire en ce temps de pandémie de Covid qui vaut toutefois à la localité du Jura bernois une monumentale shitstorm sur les réseaux sociaux. La raison? Le véhicule fait son œuvre sur la place des… Abattoirs.
«Place des Abattoirs… Oui, c’est bien le bon nom. Tout à fait représentatif de la suite.» «Place des Abattoirs??? Cela prend tout son sens.» «Ils ont osé place de l’Abattoir. Cela ne fait pas tilt encore.» Des dizaines d’internautes, visiblement convaincus à tort de la dangerosité du vaccin, ciblent les publications de la municipalité sur Facebook et voient en la localisation du camion un funeste présage.
Même la genevoise Chloé Frammery, véritable figure de proue des complotistes romands, y est allée de son commentaire sur Twitter. Un post qui compte très exactement 354 likes et 126 retweets au moment où ces lignes sont écrites. Il faut se pincer pour y croire.
Getting vaccinated in Switzerland on the slaughterhouse square
Reminder:
The publication of Blick, a Swiss German daily, dates back to September 21, 2021 but deserves to be remembered as the irony in this international health crisis is monstrous.
Back to the article:
« Vaccination Slaughterhouses place makes the conspiracy theorists scream. »
The municipality of Bernese Jura welcomed a vaccination truck. He did his work on theSlaughterhouses place. A detail which sparked a storm of conspiratorial comments online with, in particular, an intervention by Genevan Chloé Frammery.
It’s a controversy as sudden as it is unexpected. The commune of Saint-Imier has welcomed a vaccination truck into its territory on several occasions to allow the population to be jabbed without an appointment. An ordinary action in this time of the Covid pandemic which nevertheless earned the locality of the Bernese Jura a monumental shitstorm on social networks. The reason? The vehicle does its work on the Slaughterhouses… place.
“Slaughterhouses place… Yes, that’s the right name. Quite representative of what’s to come.” “Slaughterhouses place??? This makes complete sense.” “They dared to Slaughterhouses place. It doesn’t tilt yet.” Dozens of Internet users, visibly wrongly convinced of the dangerousness of the vaccine, target the municipality’s publications on Facebook and see the location of the truck as a dire omen.
Even the Genevan Chloé Frammery, a true figurehead of French-speaking conspiracy theorists, made her comment on Twitter. A post which has exactly 354 likes and 126 retweets at the time of writing. You have to pinch yourself to believe it.
O mică amintire
(Internetul are o memorie)
Vaccinați-vă în Elveția pe piața abatorului
Memento:
Publicarea Blick, un cotidian elvețian de limbă germană, datează din 21 septembrie 2021, dar merită reținută; ironia acestei crize de sănătate internațională este atât de monstruoasă.
Înapoi la articol:
„Vaccinarea de la Place des Abattoirs (Piața Abatorului) îi face pe teoreticienii conspirației să țipe.”
Municipiul Jura Bernez a primit un camion de vaccinare. Și-a făcut munca pe Piata Abatorului. Un detaliu care a stârnit o furtună de comentarii conspirative online, cu, în special, o intervenție a lui Genevan Chloé Frammery.
Aceasta este o controversă pe cât de bruscă, pe atât de neașteptată. Comuna Saint-Imier a primit în mai multe rânduri o camionetă de vaccinare pe teritoriul său pentru a permite populației să fie injectată fără programare. O acțiune comună în această perioadă a pandemiei de Covid care a provocat totuși în localitatea Jura Berneză o furtună monumentală pe rețelele de socializare. Motivul? Vehiculul își face treaba pe Place des… Abatoare.
„Piata Abatorului… Da, acesta este numele corect. Destul de reprezentativ pentru ceea ce va urma.” „PPiata Abatorulu??? Acest lucru are un sens total.” „Au îndrăznit să plaseze Abatorul. Nu se înclină încă.” Zeci de internauți, convinși în mod vizibil greșit de periculozitatea vaccinului, vizează publicațiile municipalității de pe Facebook și văd locația camionului ca pe un semn îngrozitor.
Chiar și Genevan Chloé Frammery, o adevărată emblemă a teoreticienilor conspirației de limbă franceză, a comentat pe Twitter. O postare care are exact 354 de aprecieri și 126 de retweeturi la momentul scrierii acestui articol. Trebuie să te ciupești ca să crezi.
Durant la Seconde Guerre mondiale, un commandement secret de l’État-major suisse a opéré dans des abris souterrains, à 15m de profondeur sous la ville de Genève. Sa mission : avertir la population en cas d’attaque aérienne. Je te présente ce lieu de mémoire insoupçonné, où les salles sont complètement restées dans leur jus !
La fondue au fromage, spécialité helvétique (Souvenirs)
Et c’est tellement bon!
En 2002, le groupe « Extremefondue » choisit le hall de la gare de Neuchâtel pour y déguster sa fondue, devant un public d’abord sceptique mais vite conquis face à ce plaisir fromager.
C’est de saison, Bon appétit!
Fier de mon pays? Et alors!
Merci à mes collègues de la RTS.
***** Long live Switzerland! *****
Cheese fondue, a Swiss specialty (Souvenirs)
And it’s so good!
In 2002, the group « Extremefondue » chose the hall of Neuchâtel train station to taste its fondue, in front of an audience that was initially skeptical but quickly won over by this cheesy pleasure.
It’s in season, Bon appetit!
Proud of my country? So what!
Thanks to my colleagues at RTS.
***** Trăiască Elveția! *****
Fondue de brânză, o specialitate elvețiană (Suveniruri)
Și este atât de bun!
În 2002, grupul „Extremefondue” a ales sala gării Neuchâtel pentru a-și gusta fonduea, în fața unui public inițial sceptic, dar cucerit rapid de această plăcere brânză.
La pièce de trop dans le jukebox médiatique Pro-UE !
Auteur : Raphaël Pomey | Il faudra s’y faire : à chaque semestre, la presse nous pousse à nous injecter le venin de la soumission à grands coups de sondages. Celui du moment mérite le détour.
« Trump pousse les Suisses dans les bras de l’Union européenne », titre Blick, ce onze septembre 2025. À l’origine de cette affirmation définitive ? Un énième sondage qui indique, cette fois, que 61 % de Suisses seraient désormais favorables aux accords de soumission avec l’Union européenne.
Alors on nous dira que les chiffres ne mentent pas, mais l’histoire non plus : en nous intéressant un peu plus au directeur de cette étude de l’institut GFS Berne, Urs Bieri, on le trouve en train de nous expliquer dès 2023 que la guerre en Ukraine, à cette période, nous poussait dans les bras de Bruxelles ! Pour l’extinction des dinosaures, on ne sait pas l’influence exacte, en revanche.
Quant à Blick, qui relaie servilement la raison du moment de nous asseoir sur nos propres principes démocratiques, on relèvera qu’au mois d’août dernier, il n’hésitait pas à écrire que l’Europe était la dernière « bouée de sauvetage » pour notre pays, touché par les taxes américaines. Un « dernier espoir pour sauver l’industrie suisse » (nous citons toujours Blick) que viennent merveilleusement appuyer les nouveaux résultats.
Plébiscite sous perfusion
Là où la chatte a mal aux pieds, comme dirait un illustre conseiller fédéral, c’est sur la méthodologie du sondage, mené auprès de seulement 1000 personnes. L’an dernier, une autre étude, menée auprès de près de 20’000 personnes par la SSR, montrait que seul un peu plus d’un quart des sondés pouvaient être qualifiés « d’europhiles ». Quant à ceux qui exprimaient un « sentiment très positif » à l’égard de l’UE, ils n’étaient que 6 %. Doit-on s’étonner que les résultats d’un sondage mené pour le compte du lobby Interpharma, directement intéressé à un accès facilité au marché européen, produise aujourd’hui des résultats plus enthousiastes ?
Et c’est bien là le point aveugle de ces enquêtes : on ne sonde pas un texte d’accord, on sonde un climat créé artificiellement. En avril déjà, un sondage Tamedia affirmait que 47 % de Suisses applaudissaient l’abandon progressif de notre souveraineté — alors que 35 % résistaient encore et que 18 % hésitaient. Bref : 53 % de sceptiques ou non-convaincus, mais dans les gros titres, on lisait déjà : « Les Suisses sont favorables ».
Un déplorable problème de calendrier
Dernier clou dans le cercueil : la mise en relation avec les fameuses taxes de 39 %. Il faut en effet quatre paragraphes avant d’apprendre que le sondage a été mené avant le coup de massue venu de la Maison Blanche. « Il n’en reste pas moins que Berne était déjà sous la menace de sanctions », tente de se rattraper le journaliste. Mais entre-temps, le titre a déjà fait son effet : Trump en grand méchant, Bruxelles en grande sauveuse.
Et voilà comment, saison après saison, le jukebox médiatique tourne toujours la même rengaine : aujourd’hui Trump, hier l’Ukraine, demain le climat, après-demain les éclipses. Peu importe le prétexte, pourvu qu’on nous répète que « les Suisses » veulent se faire administrer par Bruxelles. Même quand, sondage après sondage, la moitié du pays continue obstinément de répondre : non merci.
Depuis la rupture de l’accord-cadre en 2021, Bruxelles multiplie les pressions : reprise automatique du droit européen, juges étrangers, contributions forcées.
Accepter, ce serait livrer notre démocratie directe et notre neutralité.
La prospérité suisse repose sur notre indépendance, pas sur la tutelle de Bruxelles. Résistons et restons libres.
La Suisse se trouve à un tournant crucial. Bruxelles revient à la charge avec de nouveaux accords institutionnels qui visent à faire plier notre pays. La neutralité, la démocratie directe et la liberté d’action sont menacées. Or, nos valeurs nationales ne sont pas à vendre.
Depuis la rupture des négociations sur l’accord-cadre en 2021, l’Union européenne n’a cessé de faire pression sur la Suisse pour obtenir ce qu’elle n’a pas eu à la table des négociations. Les discussions en cours ne sont qu’une version maquillée du projet initial : reprise automatique du droit européen, rôle contraignant de la Cour de justice de l’UE, contributions financières annuelles, et alignement forcé sur des politiques qui ne tiennent pas compte de notre spécificité.
Accepter cela reviendrait à livrer notre pays pieds et poings liés. Ce serait renoncer à notre liberté législative, mettre en péril notre démocratie directe et transformer la Suisse en simple satellite de Bruxelles. L’histoire nous enseigne que chaque fois que nous avons résisté à l’ingérence étrangère, nous en sommes sortis plus forts.
Un modèle à préserver pour les générations futures
Notre prospérité ne dépend pas d’une intégration politique à l’UE mais de notre indépendance et de notre capacité à négocier librement. Nos accords bilatéraux existants fonctionnent. Ils nous permettent de commercer et de coopérer sans sacrifier notre système unique, basé sur la responsabilité individuelle et la participation populaire.
Bruxelles ne peut pas comprendre ce modèle. Elle fonctionne par règlements uniformes et décisions centralisées. Si nous cédons, nous condamnons notre pays à la bureaucratie et à la perte de contrôle sur nos choix de société.
Mobilisation pour la liberté
Nous avons un devoir : protéger notre souveraineté. Il nous appartient de faire bloc face à la pression extérieure : résistons. Soutenons les initiatives pour l’indépendance, et préparons-nous à voter NON à toute tentative de soumission. La Suisse est forte lorsqu’elle reste libre. Préservons ce que des générations ont bâti avant nous : notre démocratie, notre neutralité et notre autonomie. La bataille ne fait que commencer : restons mobilisés et prêts à défendre notre pays.
« Genève est un décor de carte postale à la hauteur de ses clichés. Mais derrière ses lourdes portes, la ville regorge de merveilles insoupçonnées. »
Comment résumer quatre millénaires d’histoire ? Genève, métropole cosmopolite et internationale, puise sa diversité et toute sa variété dans son passé fort en rebondissements. Une ville façonnée par plusieurs peuples à travers les époques, l’influence de cette richesse culturelle se fait encore ressentir. Alors, remontons un peu le temps pour mieux comprendre pourquoi Genève est si unique.
Si Genève a une place aussi centrale dans le monde, ce n’est pas pour rien. On peut remonter les origines de la ville à il y a bien longtemps, 2 000 ans avant J.C. À l’époque, un groupe de pionniers celtes auraient fondé la ville de Genève sur une portion de terre laissée vide par le glacier du Rhône se retirant. Ce peuple celte deviendra les Allobroges, un peuple gaulois installé dans toutes les Alpes. Reconnus comme de grands guerriers dans l’Antiquité, ils tombèrent cependant sous influence romaine aux environs de 120 avant J.C. Point stratégique sur le Rhône, Jules César fait de Genève un point de blocage des Helvètes en 58 av. J.C. Genève reste donc une ville gallo-romaine jusqu’à la chute de l’Empire Romain. Au 5ᵉ siècle après J.C., Genève devient la capitale du royaume de Burgonde. Lorsque la capitale du royaume est déplacée à Lyon, notre belle ville va connaître une longue période de développement, entremêlé de destructions dues aux guerres entre les deux frères burgondes.
Au Moyen-Âge, Genève redevient une pièce politique centrale en étant capitale des comtes de Savoie. Au déclin des ducs de Savoie, au 15ᵉ siècle, le traité de combourgeoisie avec les cantons suisses de Berne et Fribourg au 16ᵉ siècle. C’est la première fois que Genève est associée aux cantons suisses, et la ville fait donc partie de la confédération helvétique.
«La Suisse devrait confier la défense de son espace aérien à la France»
Coup de gueule!
L’expert militaire Mauro Mantovani propose une solution radicale face aux lacunes du F-35. Pour lui, notre pays gagnerait à déléguer la défense de son espace aérien à Paris, son allié naturel.
En bref:
Selon l’expert militaire Mauro Mantovani, la Suisse ne peut pas se défendre seule en cas de guerre.
Il recommande de déléguer la défense de l’espace aérien aux forces armées françaises.
Il existe déjà aujourd’hui un accord de police aérienne avec la France.
La controverse sur le F-35 n’en finit pas. Malgré les coûts supplémentaires, le Conseil fédéral maintient sa décision d’acquérir le nouvel avion de combat américain. Le gouvernement refuse même d’examiner les alternatives – pourtant, elles existent. L’historien militaire et expert en stratégie Mauro Mantovani entre désormais dans le débat avec une proposition peu conventionnelle. Ce Saint-Gallois de 61 ans a enseigné les études stratégiques à l’Académie militaire de l’EPFZ de 2009 à 2024.
Comment un pays comme la France submergé par une dette abyssale et n’étant pas en mesure de s’assumer lui-même pourrait-il assurer la défense de la Suisse? C’est l’hôpital qui se moque de la charité.
Nous protéger de l’ennemi? Mais quel ennemi? La Russie? Laissez-moi rire! L’ennemi vient de l’intérieur et c’est l’Europe elle-même.
Les accords cadres que le département fédéral corrobore avec Bruxelles en catimini vont faire sauter à pieds joints la suisse dans le marasme d’une Europe économiquement morte.
La Suisse confiant la défense de son espace aérien par la France n’est qu’un leurre parmi tant d’autres pour justifier sa perte de souveraineté et sa vassalisation à Bruxelles.
Ursula Von der Leyen, chef, non élue de la commission Européenne, décidant pour tous les pays de la zone euro n’est ni plus ni moins ce que j’appelle une dictature.