Vallée de Joux, mars 1962. L’hiver s’accroche avec ténacité dans la Vallée, et le lac de Joux se transforme en une vaste étendue glacée. Le décor est posé : un miroir de glace qui invite à toutes les audaces. Certains s’essaient à la luge, non pas dans les pentes, mais accrochés à une voiture filant sur la glace. Le vent s’engouffre sous les bonnets, les rires fusent, et une douce impression de liberté flotte dans l’air gelé. D’autres, plus téméraires encore, s’élancent en Coccinelle pour un véritable numéro d’équilibriste, glissant, tournoyant, dansant presque…
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Ces scènes, à la fois insolites et pleines de vie, font aujourd’hui partie de la mémoire enchantée de la Vallée.
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Crédit: Radio Télévision Suisse
La vallée de Joux est une vallée située dans la partie centrale du massif du Jura, dans le canton de Vaud (Suisse). Son nom était aussi celui de l’ancien district de La Vallée, disparu le .
Elle est composée de trois communes : Le Chenit, Le Lieu et L’Abbaye qui comptent plusieurs villages et hameaux.
C’est l’un des berceaux de l’horlogerie et de nombreux ateliers des plus fameuses manufactures horlogères suisses s’y trouvent, comme Breguet, Audemars Piguet, Blancpain, Jaeger-LeCoultre, etc.
Les habitants de la vallée de Joux sont appelés les Combiers. Quand ils parlent de leur région, ils disent simplement : « La Vallée ».
En août 1998, Roger Federer vient de remporter le simple juniors des Internationaux d’Angleterre à Wimbledon.
Il n’est pas encore classé à l’ATP mais rêve d’entrer un jour dans le top 100 des meilleurs jours mondiaux! Rencontré lors du tournoi Challenger du club genevois du Drizia, ce jeune Bâlois pétri de talent fait preuve d’humilité: il cite le joueur qu’il admire et qu’il aimerait rencontrer, Pete Sampras…
In August 1998, Roger Federer had just won the junior singles at the English Open at Wimbledon.
He is not yet ranked in the ATP but dreams of one day entering the top 100 best players in the world! Met during the Challenger tournament of the Geneva club Drizia, this young Basel player full of talent shows humility: he cites the player he admires and would like to meet, Pete Sampras…
Il y a 50 ans, Roland Collombin chutait pour la 2e année de suite sur la piste Oreiller-Killy à Val d’Isère. Une fracture des vertèbres qui sonnait la fin de sa carrière sportive.
Roland Collombin débute le ski dès l’âge de cinq ans mais il est également passionné de cyclisme. Vainqueur régional du test kilométrique, il termine en septième position à la finale nationale. Le patron du cyclisme suisse, Oscar Plattner, fonde de grands espoirs en lui. Cependant, Roland Collombin préfère s’investir dans le ski. En 1969, il est champion du monde junior de descente.
Ses débuts en Coupe du monde se font en à Val d’Isère et la saison 1970-1971 marque le début de sa notoriété. Après une 7e place à Val-d’Isère, puis une 13e et 7e place sur la piste de Kitzbühel, Collombin est sélectionné in extremis pour les Jeux olympiques de 1972 à Sapporo, où il gagne la médaille d’argent derrière l’autre grand champion suisse, Bernhard Russi. Après une soirée arrosée en compagnie de son compatriote hockeyeur Jacques Pousaz, il est arrêté par la police japonaise et relâché le lendemain grâce à l’intervention d’Adolf Ogi, chef de la délégation suisse. En 1973 et 1974, il domine les épreuves de descente et remporte deux globes de cristal et huit victoires en coupe du monde.
En 1974, il est victime d’une chute lors de l’entraînement sur la piste Oreiller-Killy de Val d’Isère. Victime d’une fissure de vertèbre, sa saison de ski est terminée. Il revient l’année suivante et le à Val-d’Isère, il chute à nouveau terriblement, au même endroit désormais surnommé « la bosse à Collombin ». Il souffre d’une fracture des vertèbres et se retrouve au centre pour paraplégiques de Bâle. Sa carrière sportive s’arrête là.
Quoi de plus touchant et innocent que le cœur d’un enfant?
Les archives de la RTS (Radio Télévision Suisse) nous plongent dans les années 70, là ou le mot divorce était encore tabou.
Je profite de ce billet pour remercier la RTS qui a généreusement contribué à la rédaction de beaucoup d’articles tout au long de ces années. Merci à vous tous et de très bonnes fêtes de fin d’année.
Pas de casques, pas de téléphones portables pas d’Internet
mais une liberté indiscutable
Le plein emploi, de la bonne musique, une liberté sans faille et cette irrésistible envie d’aller toujours plus loin…
Moi qui ai eu la chance de vivre les plus belles années de ma vie durant cette décennie, c’est un univers qui sépare cette époque là et celle d’aujourd’hui.
La joyeuse équipe de 120 minutes, une émission mensuelle diffusée sur les antennes de la RTS , animée par Vincent Kucholl et Vincent Veillon nous propose un sketch grinçant : “Glyphosate dans la prairie”.
Glyphosate in the meadows
You had to dare!
The happy 120-minute team, a monthly program broadcast on RTS, Animated by Vincent Kucholl and Vincent Veillon offer to us a squeaky skit: “Glyphosate in the meadow”.
Glifosat în pajiști
Trebuia să îndrăznești!
Echipa fericită de 120 de minute, o emisiune lunară difuzată pe RTS și găzduită de Vincent Kucholl și Vincent Veillon oferă o schiță scârțâitoare: „Glifosat în pajiște”.
Vincent Veillon, Vincent Kucholl, Iansis Jaccoud et Maurice Aufair.
Cette décennie où l’insouciance était de mise, cette décennie de plein emploi, cette décennie où la création musicale nous donnait des ailes, cette décennie où un homme était un homme et une femme était une femme, cette décennie sans téléphones portables ni Internet, cette décennie de liberté durant laquelle tous les rêves étaient possibles…
J’ai eu la chance de vivre les plus belles années de ma vie durant ces années là.
The 80s
It wasn’t an era, it’s a legend.
This decade where carefree living was the order of the day, this decade of full employment, this decade where musical creation gave us wings, this decade where a man was a man and a woman was a woman, this decade without mobile phones or the Internet, this decade of freedom during which all dreams were possible…
I was lucky enough to experience the best years of my life during those years.
La fondue au fromage, spécialité helvétique (Souvenirs)
Et c’est tellement bon!
En 2002, le groupe « Extremefondue » choisit le hall de la gare de Neuchâtel pour y déguster sa fondue, devant un public d’abord sceptique mais vite conquis face à ce plaisir fromager.
C’est de saison, Bon appétit!
Fier de mon pays? Et alors!
Merci à mes collègues de la RTS.
***** Long live Switzerland! *****
Cheese fondue, a Swiss specialty (Souvenirs)
And it’s so good!
In 2002, the group « Extremefondue » chose the hall of Neuchâtel train station to taste its fondue, in front of an audience that was initially skeptical but quickly won over by this cheesy pleasure.
It’s in season, Bon appetit!
Proud of my country? So what!
Thanks to my colleagues at RTS.
***** Trăiască Elveția! *****
Fondue de brânză, o specialitate elvețiană (Suveniruri)
Și este atât de bun!
În 2002, grupul „Extremefondue” a ales sala gării Neuchâtel pentru a-și gusta fonduea, în fața unui public inițial sceptic, dar cucerit rapid de această plăcere brânză.
Ils ont entre 4 et 10 ans et viennent des quatre coins du canton de Genève. Doudounes imperméables, bottes et bonnets sont vivement conseillés, car dans une forêt isolée de la commune de Jussy, existe une école sans toit ni murs !
L’école en forêt propose une immersion en toutes saisons dans l’un des milieux naturels les plus propices aux découvertes du monde qui nous entoure et de la vie ensemble. Au gré de rencontres surprenantes, amusantes ou intrigantes avec les multiples expressions de la vie sauvage dont regorge la forêt, encadrés par des enseignantes agrées et des pédagogues par la nature, les enfants bénéficient d’un environnement idéal pour expérimenter et apprendre. À leur rythme et à celui de la nature, les enfants éprouvent leur individualité au travers du groupe, affûtent leur sens des responsabilités et développent naturellement de l’empathie pour les autres, le reste du monde vivant et ses composants non-vivants. Jour après jour, saison après saison, l’enfant peut renforcer ses connaissances scolaires en cheminant sur un tapis de feuilles mortes, de la mousse ou de la terre, vers un art de vie durable.
Note de la rédaction:
Dans un proche avenir, seuls ceux qui savent planter mangeront.
Crédit vidéo: Radio Télévision Suisse
Voir également: « La cabane. »
Qui n’a pas rêvé un jour d’avoir une cabane entièrement aménagée dans les bois. Un rêve devenu réalité pour un groupe d’adolescents ariégeois. Paul, Louis, Maël, Sacha, Evan et d’autres sont de véritables génies de la débrouille. Et leurs aventures de Robinson cartonnent sur les réseaux sociaux.
Dégourdis et particulièrement bricoleurs, à une quinzaine de kilomètres de Foix, dans le petit village de Saint-Felix-de-Rieutord, ils construisent la maison de leur rêve : une cabane fabriquée de leur propres mains.
La petite maison dans la prairie (Beyond the Stage)
Heureusement que rire n’est pas officiellement contagieux pour les élites sanitaires, du moins, pas encore. On ne sait pas ce qu’ils vont à nouveau inventer pour nous museler d’avantage. Profitons, on ne sait pas combien de temps ça va durer.
Little House on the Prairie (Beyond the Stage)
Fortunately, laughter isn’t officially contagious for the health elite, at least not yet. We don’t know what they’ll invent next to silence us even more. Let’s enjoy it, we don’t know how long it will last.