A bord de leur bus qui fonctionne à l’énergie solaire, Jonas Schneiter et l’écologiste Marc Muller vont montrer à un grand-papa et son petit-fils tout ce qui permet de tuer l’obsolescence programmée en Suisse. L’informatique, les baskets, les objets du quotidien, tout peut désormais être réparé. Avec les solutions découvertes, il devient évident que toutes les générations peuvent aujourd’hui trouver des alternatives durables et enthousiasmantes en Suisse. (Source : RTS)
Trois rencontres dans cet épisode :
François qui après avoir été conseiller d’état a créé Why ! open computing, une petite start-up qui redonne une seconde vie aux ordinateurs et aux smartphones. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du recyclage ainsi que du respect et de la protection de notre environnement.
Trois jeunes patrons âgés de 20 à 24 ans ont créé la cordonnerie « Dr. Sneakers & Shoes« . Les Suisses achètent en moyenne une paire de baskets tous les 2,5 mois. Des chaussures de toutes marques qui normalement passeraient à la poubelle et qui sont confiées entre les mains de ces orfèvres de la « godasse » ressortent de leur atelier comme neuves et ce, pour le quart du prix d’une paire que l’on se procure dans un grand magasin.
Le grand atelier est un espace de bricolage autonome et auto géré où tout un chacun peut venir y travailler le bois et le métal. Le grand atelier met en confiance les personnes n’ayant jamais bricolé tout en les encadrant. Du simple réveil jusqu’à sa bicyclette, tout ressort réparé de cet atelier.
En 1997, on a découvert une immense zone de plastique flottant en plein Pacifique. On l’appelle : le 7ème continent.
Il fait 6 fois la taille de la France et contient jusqu’à 1 million de déchets au KM2. En tourbillonnant, les courants piègent les déchets qui s’entassent dans des zones plus calmes. Ces courants s’appellent des « Gyres » et le phénomène se développe dans tous les océans.
Cela n’est pas prêt de s’arrêter vu la durée de vie du plastique. Une simple bouteille en pet met 1’000 ans pour se dégrader.
Il est intéressant de savoir qu’avec le chanvre qui a été diabolisé il y a 75 ans, ce qui correspond aux débuts de l’industrie pétrolière, on obtient un plastique de meilleure qualité qui lui est intégralement biodégradable.
Qui doit-on remercier ?
Pour rappel : Les vertus du chanvre :
Alors que notre civilisation est sur le point de s’effondrer, nous continuons comme si de rien n’était à user et abuser des énergies fossiles. Le chanvre qui pousse partout, qui n’a besoin d’aucun traitement ni d’arrosage et qui peut être utilisé pour produire tout ce qui s’obtient par le pétrole, continue à être diabolisé. Cherchez l’erreur !!!
Souvent confondu, le chanvre est une plante magique. Elle n’a aucune valeur récréative, par contre, elle a un énorme potentiel écologique car on peut presque tout faire avec :
Alors que le coton utilise 16% de tous les pesticides et 30’000 litres d’eau pour un simple kilo, le chanvre ne demande ni arrosage, ni pesticide et ses fibres donnent un tissu de très bonne qualité.
Le plastic de chanvre est 100% biodégradable. Il peut être moulé dans n’importe quelle forme et même utilisé par les imprimantes 3D.
Très isolant, très léger, super résistant au feu, il peut aussi être utilisé dans la construction.
Lorsque l’on parle du train qui fonce contre le mur, c’est à tous les niveaux. Que ce soit sur le plan climatique démographique ou économique, tout n’est que question de temps et c’est notre mode de fonctionnement qui en est la cause.
Est-il trop tard pour faire marche arrière ?
Malheureusement, la réponse semble être oui. Notre civilisation qui a choisi le chemin de la facilité et des profits à court terme n’a pas pris conscience que le développement exponentiel qu’elle avait choisi ne pouvait pas durer sur une planète dont les ressources sont limitées.
Basé sur le principe de la dette, notre économie ne durera pas.
Cette vidéo vous explique pourquoi nous sommes arrivés au bout d’un système dont les conséquences catastrophiques à l’échelle humanitaire sont inéluctables. Reste à savoir à quel moment tout cela va s’effondrer mais je vous invite à croire, sans vouloir faire l’oiseau de mauvaise augure, que cela est tout proche.
Conçu spécialement pour collecter les déchets en plastique, il s’agit d’un projet initié par le navigateur franco suisse, Yvan Bourgnon.
Ce petit bijou des mers fonctionne comme suit :
Un tapis roulant sous le bateau aspire les déchets. Une grue à l’arrière récolte les filets dérivants.
A l’intérieur, une équipe d’opérateurs sépare les déchets de la matière organique (algues, poissons etc…) qui est rejetée à la mer.
Les déchets sont compactés en bloc de 1 mètre cube. Capacité de stockage du bateau : 600 blocs soit, 250 tonnes de déchets qui sont ensuite ramenés à terre pour recyclage.
Le Manta est un bateau qui est autonome en à 75 % et son énergie provient notamment de panneaux solaires, d’éoliennes et de pyrolyse qui transforme les déchets non recyclables en carburant.
Coût du projet : 30 millions de francs (26 millions d’euros). Le lancement est prévu en 2022 avec une centaine de bateaux qui sillonneront les océans du globe.
Source : Radio Télévision Suisse
« Un bateau comme ça c’est 2 millions d’euros par an. A l’échelle de la planète il en faudrait 100, ça fait 200 millions, c’est moins cher que Neymar… Si on est pas capable de financer ça je ne comprends pas ! »
« Ceux qui commettent ce crime détruisent les conditions vitales pour tous ».
Un écocide, c’est un crime contre l’environnement. Valérie Cabanes est juriste en droit international. Elle se bat pour que les écocides soient reconnus par la justice.
Tous les signaux sont au rouge. Notre civilisation industrielle et capitaliste détruit l’écosystème planétaire tel que nous le connaissons depuis 10’000 ans.
Depuis la première ère industrielle, nous avons fonctionné comme des prédateurs sur Terre. Nous avons puisé toutes les ressources possibles pour le bien-être de quelques-uns. Aujourd’hui, 8 personnes dans le monde détiennent un patrimoine équivalent à 3,6 milliards d’humains.
Nous entendons des alertes scientifiques toutes les semaines aux informations. Et pourtant, rien ne se passe et rien ne se passe déjà depuis les années 1970 où les premières alertes sont apparues. Les questions qu’il faut se poser sont :
Comment se fait-il que ceux qui induisent, que ceux qui financent, que ceux qui décident, effectivement, de toutes les technologies qui détruisent l’atmosphère, qui détruisent la biodiversité et la biosphère, soient, aujourd’hui, dans une totale impunité et puissent continuer à faire ce qu’ils font ?
Comment se fait-il qu’un Donald Trump puisse sortir de l’accord de Paris sans être inquiété par une justice internationale, parce qu’il menace l’intérêt général ?
Comment se fait-il que les multinationales ne sont pas, aujourd’hui, en situation d’être reconnues responsables quand elles violent les droits de l’homme et le droit de l’environnement ?
Alors il nous faut aussi reconnaitre en droit national, en droit européen, en droit international, le crime d’écocide, parce que ceux qui commettent ce crime, détruisent les conditions vitales pour tous !
Alors que notre civilisation est sur le point de s’effondrer, nous continuons comme si de rien n’était à user et abuser des énergies fossiles. Le chanvre qui pousse partout, qui n’a besoin d’aucun traitement ni d’arrosage et qui peut être utilisé pour produire tout ce qui s’obtient par le pétrole, continue à être diabolisé. Cherchez l’erreur !!!
Souvent confondu, le chanvre est une plante magique. Elle n’a aucune valeur récréative, par contre, elle a un énorme potentiel écologique car on peut presque tout faire avec :
Alors que le coton utilise 16% de tous les pesticides et 30’000 litres d’eau pour un simple kilo, le chanvre ne demande ni arrosage, ni pesticide et ses fibres donnent un tissu de très bonne qualité.
Le plastic de chanvre est 100% biodégradable. Il peut être moulé dans n’importe quelle forme et même utilisé par les imprimantes 3D.
Très isolant, très léger, super résistant au feu, il peut aussi être utilisé dans la construction.
Et pour rappel :
Cette plante miraculeuse et qui peut pousser partout a effectivement été diabolisé puis interdite. Il faut surtout savoir que toute l’économie des États-Unis était basée sur la culture du chanvre et que jusqu’en 1’800 les taxes pouvaient même être payées avec cette matière première. Cerise sur le gâteau, il était même illégal de ne pas en faire pousser.
Que c’est-il passé ?
En 1930, les États-Unis ont inventé le mot marijuana en disant qu’il s’agissait d’une drogue dangereuse venant du Mexique.
Qui est derrière cette prohibition ?
Je ne vous surprendrai pas en vous disant que les industries pétrolières, forestières, pharmaceutiques et textiles qui sont à l’origine de cette propagande avaient tout intérêt à voir disparaître cette manne pour ainsi dire gratuite.
Que peut-on obtenir avec le chanvre ?
Pour ainsi dire, tout ! On peut remplacer presque tous les produits provenant de l’industrie pétrolière comme par exemple, le biodiesel; on peut avec la résine fabriquer un plastique bio dégradable. Pour la petite histoire, un des modèles de voitures d’ Henry Ford de 1941 était construit en résine de chanvre qui est dix fois plus solide que l’acier et roulait au biodiesel de chanvre.
Le papier fabriqué avec du chanvre.
En 1916 le gouvernement américain disait que depuis les années 40 tout le papier serait fabriqué avec du chanvre afin d’endiguer le massacre des forêts. Une étude démontrait que 4’o46 m² de chanvre à la production équivaut à 16’592 m² de forêts. petite anecdote, la constitution américaine a été rédigée sur du papier de chanvre. La fabrication du papier ne demande pas de blanchissement au chlore. ce papier peut être recyclé entre 7 et 8 fois en comparaison au papier issu du bois qui lui ne peut pas être recyclé au delà de 3 fois.
Le chanvre peut être utilisé dans la construction. Une maison faite en chanvre sera 6 fois plus solide qu’une maison construite en béton tout en n’en pesant que la moitié et en étant trois fois plus souple. Imaginez donc des maisons faites en cette matière dans des régions sujettes à des secousses sismiques importantes telles que le Japon par exemple. De plus, le chanvre est auto isolant ce qui implique beaucoup d’économies d’énergie. Il résiste à la pourriture, au fongus et aux insectes, ininflammable il résiste aussi à l’humidité.
Le chanvre est une des plantes ayant le plus de vertus médicinales telles que des fonctions anti psychotiques, anti épileptiques, anti cancer, anti bactérien, anti diabétique, stimulation des os, anti inflammatoires etc… Les bienfaits médicaux ne s’obtiennent pas en le fumant mais en le vaporisant ou en le mangeant.
La culture de chanvre ne demande aucun traitement particulier ce qui bannit tous les intervenants chimiques dont a besoin l’agriculture made in Monsanto. La fleur femelle du chanvre est un insecticide naturel qui tue purement et simplement l’insecte parasite qui s’y aventurerait. La fibre de chanvre permet la fabrication de tout ce qui est issu de l’industrie textile.
Découvrez cette vidéo de Gabriel Luneau humaniste et écologiste convaincu.
Vous avez déjà vu des panneaux solaires standards, ils sont noirs ou bleus foncés et ils sont plus utiles que esthétiques. mais de nouvelles technologies sont développées en Suisse.
Laure Emmanuelle travaille au centre Suisse d’électronique et de micro technique à Neuchâtel (CSEM), ses chercheurs ont développé une technique pour changer la couleur des panneaux solaires, on peut utiliser toutes les couleurs et même des photos pour les couvrir.
Cette technologie permet d’intégrer des panneaux solaires où cela n’aurait pas été possible à cause de la protection du patrimoine par exemple. La production est simple :
On soude des cellules photovoltaïques ensemble avant de les « emballer » pour les protéger. Maintenant, toutes les surfaces imaginables peuvent produire de l’électricité.
Dans ce premier épisode, Marc et Jonas rencontrent Yannick qui souhaite rénover sa maison pour augmenter son confort et payer moins de charges. Embarqué dans le bus solaire, il découvrira trois solutions suisses innovantes et totalement durables. De quoi en savoir plus sur les moyens d’habiter dans l’air du temps.
Jacques Le Verger, Ingénieure agronome se bat depuis 2015 pour homologuer un produit 100% bio qu’il a mis au point et qui est une alternative au Glyphosate.
Ce produit a pourtant fait ses preuves avec la marine nationale qui l’a testé sur ses sites. Un sous-traitant de la SNCF chargé de l’entretien des voies c’est mis sur les rangs. Depuis longtemps, l’entreprise cherchait elle aussi une alternative au Glyphosate pour désherber les 300 kilomètres de sa ligne, Bordeaux Tours ce qui a été reffusé, le produit n’ayant pas reçu l’autorisation de sa mise sur le marché.
L’ingénieur qui a déjà investi 1 million d’euros pour développer son produit a même obtenu une certification de l’INERIS, qui la jugé parfaitement inoffensif pour l’homme et pour l’environnement.
Et pour rappel : En 2015, une petite entreprise française ne parvenait pas à vendre son désherbant bio.
(Première publication : 12 novembre 2017 sur ce site)
Jacques Le Verger, créateur de l’entreprise Osmobio, à Loudéac, a mis au point un herbicide qui s’avérerait sans dangers, selon les premières études réalisées. (Photo d’archives Didier Déniel)
OsmoBio, désherbant 100% bio qui pourrait être une alternative intéressante face aux fameux Roundup de Monsanto et pourtant, en 2015, cette petite entreprise bretonne dirigée de main de maître par Jacques Le Verger ne parvenait pas à vendre son produit. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Stéphane Guibert
Où en est rendu Jacques Le Verger, ce Loudéacien qui a inventé un désherbant “naturel” et jugé sans risque ? En plein débat sur le glyphosate, il compte déposer un nouveau dossier à l’Anses, au premier semestre 2018, afin de commercialiser son produit. Après moult années de combat pour convaincre.
Ce mercredi, à Bruxelles, la Commission européenne a décidé de remettre à plus tard son vote sur le renouvellement de l’autorisation du glyphosate, l’herbicide tant contesté. Ce mercredi, à Loudéac, Jacques Le Verger, patron de l’entreprise Osmobio, continue d’œuvrer pour que sa solution alternative – un désherbant prometteur – puisse être commercialisée.
Plus d’un million d’euros engagés
Depuis 2009, sa petite société a engagé plus d’un million d’euros pour mener à bien les études idoines dans le but de convaincre l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) de l’absence de danger de sa trouvaille. Il y a deux ans, l’Anses estimait son premier dossier incomplet.
A la suite de cela, “nous avons changé notre approche du produit, plus concentré, afin de réduire son coût et son impact écologique, en diminuant les ressources en plantes dont nous avons besoin”. Le diplômé d’agronomie doit en effet isoler “cinq à six actifs” végétaux pour formuler son produit qui a été testé par la Direction des routes de l’Ouest (Diro) de 2011 à 2013. Des tests qui se sont avérés “concluants”.
Concrètement, Jacques Le Verger compte confier ce nouveau dosage à l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) en début d’année 2018. En juillet 2012, ce grand laboratoire public avait conclu, pour la première formule, à une absence de risques pour l’homme et l’environnement. Si les résultats s’avèrent aussi bons, le gérant d’Osmobio remettra ensuite un dossier complet à l’Anses. A la clé, au moins trois mois d’études de toxicité.
Tout s’accélère pour trouver une alternative au glyphosate
Malgré toutes ces années passées à voir des obstacles se dresser les uns après les autres, Jacques Le Verger garde confiance. Et peut-être plus encore aujourd’hui. Il observe le débat sur le glyphosate et le besoin toujours plus urgent d’une solution de substitution. “Je pense que cela va accélérer le processus d’étude des produits alternatifs, c’est nécessaire”, estime-t-il.
Ne craint-il pas de voir des géants de l’agrochimie lui passer devant ? “Je reste réaliste mais je considère que l’on a toujours un temps d’avance concernant l’utilisation d’extraits de plantes. Et notre produit se révèle très proche du glyphosate en terme d’efficacité”, affirme le patron loudéacien. “Il y aura plusieurs désherbants sur le marché, les consommateurs feront des comparaisons et j’espère que le nôtre sera reconnu comme performant, écologique et économique”, complète-t-il.
Quant aux désherbants “naturels” (aux acides pélargonique ou acétique) déjà en vente en jardinerie, ils ne trouvent – évidemment – pas grâce aux yeux de l’ingénieur : “Ils ne remplissent pas la fonction de désherbage : il n’y a pas d’action sur la racine, les plantes redémarrent de plus belle”.
Reste à savoir d’où viendra la solution miracle contre les herbes folles – si elle existe. Peut-être du cœur même de la Bretagne, à Loudéac…
En France les oiseaux disparaissent à vitesse grand V. Depuis une trentaine d’années, on a perdu un tiers des oiseaux des champs de nos campagnes.
On retrouve également ce phénomène dans les milieux forestiers, dans les milieux bâtis, mais il est beaucoup plus marqué en milieu agricole.
Chaque année, les populations d’alouettes diminuent de près de 2% et 30% des hirondelles ont disparu en 30 ans. Ce phénomène ne se limite pas à la France : Depuis les années 1980 l’Europe a perdu 421 millions de ses oiseaux.
On arrive à relier ce déclin d’oiseaux des campagnes avec l’intensification de l’agriculture qui se traduit par plein de phénomènes différents. Depuis plusieurs décennies, c’est l’augmentation de la taille des parcelles, la disparition des prairies permanentes, l’utilisation de pesticides…
Faisant partie du régime alimentaire de plusieurs oiseaux, le déclin des insectes accélère ce processus. Premières cibles des pesticides, en Allemagne, les insectes volants ont perdu 75% de leur biomasse depuis les années 1990. Aujourd’hui, 40% des espèces d’oiseaux sont menacées d’extinction à l’échelle mondiale.
En 50 ans, nous avons perdu entre 30 et 50% de la matière organique de nos sols.
On dit souvent que c’est à la fin de la seconde guerre mondiale qu’il a fallu nourrir la population avec peu de bras et qu’il a fallu mettre en œuvre de gros moyens pour y parvenir d’où l’arrivée de puissants tracteurs etc… Ce sont des idées reçues car le dernier ticket de rationnement a été imprimé en 1948 alors que le boum de l’industrialisation de l’agriculture a débuté dans les années 1960 et c’est à partir de ce moment qu’une relance dynamique de l’économie est mise en œuvre.
A terme le problème c’est concrétisé dans la manière de procéder.
Pour faire passer des machines dans les champs il faut enlever les haies et de cause à effet, les insectes qui allaient sur les haies se sont rabattus dans les cultures sur lesquelles des cocktails d’insecticides sont pulvérises pour les en protéger. La vie étant ainsi détruite, il a fallu fertiliser artificiellement.
Nous nous trouvons confrontés à une fuite en avant qui perdure depuis plus d’un demi siècle et qui se soldera par la sixième extinction massive de la planète, à savoir, la nôtre. Reste à savoir ce qu’il nous reste en temps pour rattraper les erreurs cumulées depuis 50 ans et si le temps qui nous est imparti est suffisant.
Les semences locales des Indiens d’Amérique latine sont souvent plus résistantes que les graines importées. Pourtant les autochtones doivent lutter pour les conserver et pouvoir les utiliser. Un combat mené avec le soutien de Pain pour le prochain. Reportage au Guatemala :
Hans Haldimann.
Ces indiens d’Amérique latine lutent farouchement et avec succès contre l’invasion des OGM, des pesticides, fongicides et herbicides imposés par des monstres comme Monsanto. Ce sont ses petits résistants à l’agroalimentaire mondialiste qu’il faut absolument soutenir et protéger contre notre consumérisme démesuré. (ndlr.)
Source : Radio Télévision Suisse
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