Culture et Cinéma : Rachid FERRACHE , Ces enfants du cinéma / Cultură și cinema : Rachid FERRACHE, Acești copii ai cinematografiei / Culture and Cinema : Rachid FERRACHE, These children of cinema

Culture et Cinéma : Rachid FERRACHE , Ces enfants du cinéma

Rachid Ferrache est né à Livry-Gargan en Seine-Saint-Denis. Il fait ses débuts en étant modèle enfant dans des publicités magazines et télévision.

Le voici dans deux extraits de films :

  • Banzai avec coluche
  • L’as des as avec Jean-paul Belmondo

*****

Cultură și cinema : Rachid FERRACHE, Acești copii ai cinematografiei

Rachid Ferrache s-a născut în Livry-Gargan în Seine-Saint-Denis. El a făcut primii pași ca model de copil în reclame de reviste și televiziune.

Iată-l în două clipuri de film :

  • Banzai Cu Coluche
  • L’as des as cu Jean-Paul Belmondo

*****

Culture and Cinema : Rachid FERRACHE, These children of cinema

Rachid Ferrache was born in Livry-Gargan in Seine-Saint-Denis. He took his first steps as a child model in magazine and television advertisements.

Here it is in two extracts :

  • Banzai with Coluche
  • L’as des as with Jean-Paul Belmondo

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

Loading

Les restos du cœur : Jean-Marie Bigard et Coluche

Les restos du cœur : Jean-Marie Bigard et Coluche

« J’ai quitté les restos du cœur car je ne m’y reconnaissais plus, parce qu’en fait des artistes comme Coluche, y en avait plus…

salut l’am i! »

Je ne sais pas où va ce monde Jen-marie, je n’en sais rien mais ce qui est certain c’est que vous faites partie de ces gens « haut en couleur » tout comme l’était d’ailleurs Coluche.

Merci à lui , merci à vous Bigard et toute mon Amitié.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

Loading

In memoriam : À toutes celles et ceux qui nous ont fait rire et qui ont eu l’audace de la ramener, voici Coluche

In memoriam : À toutes celles et ceux qui nous ont fait rire et qui ont eu l’audace de la ramener, voici Coluche

Magnifique, irremplaçable et inoubliable Coluche.

Il avait su déceler le maillon faible, il avait vu venir le grain et il est mort pour cela.

Vibrant hommage à cet homme que je considère comme un bienfaiteur.

Tu nous manques Coluche.

En souvenir, quelques extraits de tes films et de merveilleux moments. Reviens vite !

Une âme sensible est vulnérable, elle est convoitée par des vautours qui se nourrissent de son essence et le regretté Coluche faisait partie du lot.

Comme tu nous manques !

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

Loading

Culture & Cinéma : Coluche, un humoriste qui savait faire rire et bien au-dalà …

« Inspecteur la bavure », « Banzaï », « Deux heures moins le quart avant Jésus Christ » « L’aile ou la cuisse »

Je vous propose 30 minutes d’évasion et de rire avec cet humoriste hors-pair, ce comédien mais avant tout l’être humain qu’était Coluche,  le regretté Coluche.

Rire et pleurer en même temps puis se souvenir.

Des moments inoubliables.

Bon divertissement.

Mise en ligne : G.S (FINALSCAPE

Loading

Culture & Cinéma : Coluche

30 minutes de pur bonheur avec l’inoubliable Coluche

Depuis le décès (accidentel ou non) de l’inoubliable Coluche, la France a bien changé et pas forcément dans le bon sens.

Humoriste, homme de scène, acteur et même politicien (pour rire), puisqu’il s’était présenté à la présidentielle de 1981, fondateur des « Restos du cœur », Coluche manque aujourd’hui cruellement à un pays qui s’en va à la dérive.

Je vous propose un pot-pourri des scènes cultes dans lesquelles Coluche est apparu au cinéma, dans une série d’extraits de films réalisés par Claude Zidi et Jean Yanne (à qui nous devons le film : « Deux heures moins le quart avant J-C » et dont Coluche partage l’affiche avec entre autres, Michel Serrault qui incarne un Jules César un peu efféminé.)

Extraits proposés dans la vidéo :

  • Inspecteur la bavure (Claude Zidi 1980)
  • Banzaï (Claude Zidi 1983)
  • Deux heures moins le quart avant J-C (Jean Yanne 1982)
  • L’aile ou la cuisse (Claude Zidi 1976)

Une demi-heure de rires, de fous-rires et de pur bonheur !

Merci Coluche.

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK

Loading

Histoire et regrets : Coluche se présente à la présidentielle

Coluche et Daniel Balavoine, deux hommes engagés pour la cause sociale ayant tous les deux perdu la vie dans des conditions qui, au fil des révélations dévoilent une réalité toute autre que celle accouchée par les médias mainstream de l’époque et dont le débat est loin d’être clos pour les chercheurs de vérité.

En attendant, retrouvons Coluche lors d’un entretien réalisé par la télévision Suisse alors qu’il décrochait les 500 parrainages nécessaires pour se présenter aux élections françaises.

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK /

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

 

Loading

Société : La France recherche désespérément un nouvel Abbé Pierre et un nouveau Coluche

A quand un nouvel Abbé Pierre ? A quand un nouveau Coluche ? A quand une humanité digne de ce nom ?

Les Robin des villes ne sont plus et rien n’est entrepris pour enrayer la misère puisque bien au contraire, aujourd’hui, cette misère est entretenue à coups de lance pierres.

Finalement, la détresse détonne plus dans les cœurs insensibles, figés par un train train quotidien et hypnotisés par un monde consumériste que dans celles et ceux qui meurent tous les jours dans les rues glaciales de nos grandes villes.

L’humanité déraille, se trompe de chemins et va à sa perte. Les tristes spectacles auxquels l’on assiste tous les jours dans les rues de France et partout ailleurs à travers le monde  en sont les preuves irréfutables.

Dans la nature, la solidarité est de mise ne serais-ce qu’au niveau des végétaux. L’homme, qui se dit au sommet de l’évolution en est bien incapable car son égocentrisme et son déni sont directement liés à une déchéance qu’il a lui-même programmé.

Témoignage poignant d’un homme, l’Abbé Pierre, homme comme il n’en existe malheureusement plus aujourd’hui.

« …Et pendant ce temps, toutes les nuits, il y a des hommes, des femmes et des petits enfants qui en plein Paris  sont étendus dans la neige, sur le trottoir. Pour les chiens qui crèvent dans la rue il y a une fourrière !

Est-ce que pour nos frères et nos sœurs il n’y aura rien ? Les asiles sont pleins nous a-t-on dit. Un brave agent à qui l’on disait : Mais vous ne pouvez pas les conduire quelque part pour les sauver ? Il répondait : Si ils ne sont pas morts, nous n’avons pas de consigne. Si ils étaient morts, on appellerait la morgue. »

Abbé Pierre

Ce qui a changé aujourd’hui dans nos comportements c’est que l’empathie pour le plus grand nombre a été reléguée 6 pieds sous terre au profit de l’insouciance, de l’oisiveté, de l’ignorance mais aussi et surtout de la cupidité.

La misère humaine n’a ni frontière, ni culture et ni religion. La misère humaine uni en son sein l’espoir, la miséricorde et l’amour de son prochain. Méditons là dessus.

Unissons-nous pour faire de ce monde notre monde quelles que soient nos origines et notre religion.

L’amour et l’amitié ont le même et unique dieu.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK / MondiAspora

 

Loading

Médias & Mensonges : Ces hommes qui font trembler le pouvoir et qui sont réduit au silence !

(Source de l’image)

De quoi avez-vous peur vous, les « Anti-conspirationnistes » ? De la vérité ?

La résistance :

Dans un monde bâti sur le mensonge et la corruption combien sont-ils à avoir été réduit au silence d’une manière ou d’une autre ?

J’écrivais dans un billet publié il y a quelques jours :

« Nous décrédibilisons la résistance en la taxant de conspirationnisme et réduisons au silence celles et ceux qui persistent en se rebellant. »

Le système se sentant menacé n’hésite pas a sacrifier les plus lucides, les plus intelligents, les plus audacieux de ses sujets, ceux pour qui l’allégeance ne mène qu’à la servitude. Ils sont nombreux : Coluche, Balavoine, Dieudonné, Bigard, Martin Luther king, John Lennon pour ne citer qu’eux et c’est sans compter les lanceurs d’alertes.

Combien d’entre eux devront encore passer à la trappe avant que le monde dans sa majorité prenne enfin conscience du mensonge dans lequel nous vivons ?

Je vous propose un article qui revient sur la mort de Coluche et en fin d’article un montage vidéo relatant cette affaire en y incluant quelques apparitions dantesques du chanteur Daniel Balavoine.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

Le jeudi 19 juin 1986, sur le trajet à moto le ramenant de Cannes à Opio, Coluche est accompagné de deux amis. Coluche roule à vitesse modérée (selon l’expertise, à environ 60 km/h au lieu des 90 km/h autorisés).

ans aucun motif apparent, un poids lourd lui coupe brusquement la route en effectuant une manœuvre criminelle, un virage sec à gauche coupant la route.

L’humoriste ne peut rien faire pour éviter la collision, sa tête percute l’avant droit du camion, un choc qui lui est fatal.

C’est ce qui se passe quand un humoriste dérange trop les puissants et, à priori, cela continuera encore en 2015 et les années suivantes ! Demandez l’avis de Dieudonné.

Quid de la mort de Coluche ?

Les médias ont menti depuis le début, car ils n’ont rapporté que la version du chauffeur du camion, mais jamais la version des deux amis de Coluche, Ludovic Paris et Didier Lavergne, qui étaient quelques mètres derrière lui, à moto, et qui ont tout vu : le chauffeur a braqué au dernier moment en plein milieu d’une ligne droite pour écraser Coluche, qui roulait à 60 km/h, alors que la version du chauffeur et de la télé, c’est que Coluche roulait très très vite, comme un fou, et se serait encastré dans un camion dans un virage, car il n’aurait pas eu le temps de le voir.

Didier Lavergne: <<Je suivais Coluche à deux, trois mètres, pas plus. Nous étions presque roue dans roue. Le camion a tourné sans mettre son clignotant, sous le nez de Coluche>>.

France-Soir le 20juin 1986 (comme quasiment tous les médias): <<Derrière lui, ses deux amis, Ludovic Paris et Didier Lavergne, n’ont rien vu, leur pote était déjà mort quand ils sont arrivés à sa hauteur.>>

Didier : <<Ah mais, c’est complètement faux ! J’ai tout vu. C’est même moi qui ait indiqué aux gendarmes l’endroit précis où la tête a heurté. J’ai vu la tête, boum, elle a heurté l’angle du phare. Lorsque le camion est arrivé à la hauteur de Coluche, tout d’un coup, le chauffeur a braqué la cabine sous son nez. À un mètre ou deux près, il aurait freiné>>.

Tous les journaux ont écrit: <<Quand ils sont sortis du virage, le camion était déjà en travers.>>

Didier : <<Mais c’est ça qui est faux ! Moi je l’ai toujours dit, le camion venait droit vers nous. Et il était loin.>>

Coluche était un motard chevronné, et n’était ni bourré ni drogué ce jour-là d’après les analyses scientifiques officielles.

Ses deux camarades (qui étaient quelques mètres derrière lui) ont immédiatement freiné quand le camion a soudainement braqué, preuve que la version officielle est un énorme mensonge: il y avait largement la distance et le temps pour s’arrêter et ne pas rentrer dans le camion.

Didier (trois mètres derrière Coluche) : <<C’était pas limite du tout. Je me suis arrêté sans faire de traces sur le bitume, et sans tomber…devant la cabine du camion. Michel, lui, n’a pas freiné parce que le camion lui a claqué la porte au nez. Et Michel ne pouvait avoir d’autre réaction que celle qu’il a eue, parce que c’est un réflexe de motard. Un réflexe, c’est quand t’as pas le temps de réfléchir.>>

Ludovic (dix mètres derrière Coluche) : <<C’était un bon freinage quoi, pas en urgence. On n’allait pas vite, encore une fois, ON N’ALLAIT PAS VITE>>.

Didier : <<il roulait vers nous, ça j’en suis sûr. Parce que ça aussi…il aurait été arrêté, et puis il aurait tourné et fait la manoeuvre quand on est arrivés, bon, peut-être que je me serais posé moins de questions. Mais là,c’était comme s’il avait fait exprès, pour nous foutre en l’air, tu vois.>>

Une expertise scientifique ordonnée par le juge Renard avait prouvé que le chauffeur avait menti sur la vitesse de la moto.

Mais le juge est un des fameux juges francs-maçons liés au milieu de Nice, mis à la retraite d’office quelques années plus tard dans le plus grand scandale concernant la justice depuis des décennies : il a choisi (sur ordre ?) de ne garder que la version du chauffeur, et d’éliminer 2 des 3 témoins, qui n’ont pas été entendus lors du procès !

Le chauffeur travaillait ce jour-là non pas pour son employeur, mais à son compte et, comme par hasard, il transportait des gravats provenant du chantier de la gendarmerie de Grasse.

Et la Gendarmerie de Grasse

C’est à un barrage de la gendarmerie de Grasse, à la sortie de Valbonne, que les amis de Coluche qui étaient à moto quelques minutes derrière Coluche se sont heurtés, seulement dix minutes après que la camion ait heurté Coluche.

Un barrage, alors que les secours n’étaient pas encore arrivés à Opio sur le lieu de drame ! Depuis combien de minutes ce barrage était-il en place ?

Didier et Ludovic ont effectivement trouvé très étrange qu’aucun véhicule ne soit passé sur les lieux du drame entre le moment de l’accident et l’arrivée des secours.

Pendant de très très longues minutes, la route était totalement déserte. Il a fallu attendre plusieurs dizaines minutes pour que les secours arrivent, alors qu’au bout de 10 minutes la gendarmerie de Grasse avait déjà mis en place un barrage.

Très étrange, non ?

Non seulement les médias nous ont caché tout ça, mais en plus ils nous parlaient d’une livraison anodine dans un camping … totalement inexistant en fait à cet endroit là.

Encore des mensonges.

Après « l’accident », ce chauffeur ne s’est à aucun moment occupé de Coluche couché par terre contre le camion. Non, il voulait juste signer le constat !

Abracadabrantesque.

Encore plus abracadabrantesque, quand on se souvient que, dans les médias à l’époque, dans les jours qui ont suivi l’accident, il nous était présenté comme un homme bouleversé qui aimait Coluche !

Encore des mensonges.

Didier : <<Attends ! Mais le chauffeur, c’était incroyable ! Ça aussi, ça m’a choqué… Il est pratiquement sorti tout de suite avec les papiers pour faire le constat, c’est insensé !

Le type qui voit un mort au sol et il attend avec sa sacoche et ses papiers pour faire le constat, c’est un truc de fou. Il ne s’est jamais approché de l’homme qui pouvait n’être que blessé par terre, c’est ce qui m’a choqué le plus. Tu vois il marchait en tenant sa pochette derrière comme ça.>>

Didier s’est adressé au chauffeur : <<T’as vu qui t’a mis par terre ? C’est Coluche ! » Et il n’a pas fait de commentaire. Il ne s’est pas plus approché pour avoir un geste de compassion humain… C’était très bizarre.>>

Pourquoi Coluche aurait-il été tué ?

Tous ceux qui ont rencontré Coluche à cette époque sont unanimes : il s’apprêtait (selon ses propres termes) à <<hurler sa pourriture au monde>>. Il était en train de préparer un nouveau spectacle au vitriol pour la rentrée, au Zénith de Paris, dans lequel il allait taper très très fort sur Mitterrand et sur la gauche caviar qui ne faisait rien contre le chômage, et, surtout, il allait parler de Mazarine.

Il connaissait tous les secrets du tout-Paris (politique, show-biz,…) grâce à son secrétaire personnel, Jean-Michel Vaguelsy. <<Je vais les secouer, je vais les allumer tous !>> répétait-il souvent. << Jusque-là, on a bien rigolé, mais ils n’ont encore rien vu : cette fois, ils ne vont plus rire du tout.>>

Trois jours avant sa mort, le 16 juin 86, Coluche déclarait à Michel Denisot : <<Les hommes politiques vont recevoir. Lors de mon dernier spectacle j’avais fait peur à certains hommes politiques, mais là, je vais carrément leur faire honte.>>

Dans un magazine télé en 1986 à propos des hommes politiques : <<Un pour tous, tous pourris.>>

Son producteur Paul Lederman, cité dans le livre du journaliste du Monde, Philippe Boggio : <<Coluche avait envie d’en découdre avec les socialistes.>>

Mitterrand et le PS étaient probablement effarés à l’idée que l’homme de gauche le plus populaire en France allait passer les deux années avant la présidentielle de 1988 à les attaquer impitoyablement.

Et Mitterrand (à l’époque) faisait tout pour empêcher qu’on parle de sa fille (des centaines d’écoutes illégales, harcèlement physique quotidien de Jean-Edern Hallier par des agents secrets en civil pour le rendre fou; quand il racontait ça tout le monde le prenait pour un parano…mais cela a été confirmé des années plus tard lors du procès des écoutes).

Quasiment tout ce que Coluche avait écrit et enregistré a disparu selon sa dernière compagne Fred Romano : <<Je n’ai jamais su trop quoi penser de cet accident, ce qui est certain c’’est qu’il était en pleine préparation d’un spectacle explosif, les bandes étaient enregistrées et elles ont disparu comme par miracle après l’accident, j’aurais aimé savoir ce que contenaient ces bandes….>>

Didier Lavergne : <<Il y avait une balle encadrée dans son bureau avec écrit : « La prochaine sera pour toi ». C’était clair. C’est-à-dire qu’on lui avait annoncé que s’il faisait trop chier, on allait le descendre.>> Et depuis son retour sur scène en 1985, il recevait à nouveau des menaces de mort régulières, des balles, des lettres,… Il faisait aussi chanter l’Union Européenne et ses stocks faramineux de nourriture, ainsi que des grands groupes de l’agro-alimentaire, une dizaine de chantages de ce genre en tout, pour obtenir plus de nourriture pour les Restos du Coeur.

Il réussissait là où les politiques ne faisaient rien ou si peu, et en plus il allait s’attaquer au chômage, donc faire honte à la classe politique par des actions concrètes et par ses mots dans son spectacle à la rentrée 1986. Il était en passe de discréditer les hommes politiques français.

Coluche pensait qu’ils étaient trop cons pour pouvoir le tuer, comme le dit un de ses proches dans le livre.

Comment les médias ont-ils pu mentir à ce point ?

Les dépêches venaient de l’AFP, agence de presse dépendant de l’état, où travaillent au moins quatre membres des Renseignements Généraux; plusieurs sont reproduites et analysées dans le livre, et c’est là que l’on retrouve la gendarmerie de Grasse : c’est d’elle que proviennent toutes les informations reprises par le journaliste de l’AFP.

Information ?  Non, désinformation plutôt !

Sur les faits, dont plusieurs sont carrément inventés : on invente des témoins qui racontent avoir été doublés par Coluche et ses amis <<à une vitesse impressionnante>>, alors que, je le rappelle, l’expertise scientifique a prouvé que Coluche roulait à 60 km/h.

Et manipulation psychologique : on insiste bien lourdement sur le fait que Coluche était un champion de vitesse à moto. Et une fois les deux témoins amis de Coluche entendus…par la gendarmerie de Grasse, une seule phrase de leurs longs témoignages subsiste dans la dépêche qui en fait mention, le 20 juin au matin, mais rien sur leurs accusations envers le chauffeur du camion.

Fondamentalement, les médias n’ont pas enquêté.

Au procès, 99% des médias étaient absents ! Et les seuls présents, comme l’AFP et France-Soir, se contentaient de répéter la version totalement incohérente du juge, qui a réussi l’exploit de dissimuler que la version des amis de Coluche était l’exact contraire de la version du chauffeur : il a fait comme s’il n’y avait qu’une seule version et aucune contradiction.

Mentir par omission, désinformer par inaction, c’est très facile, et ça arrive tout le temps, il suffit de lire le Canard Enchainé chaque semaine, puis de regarder le JT pour voir comment ça marche.

Quel hasard de constater que Daniel Balavoine, Coluche et Jean-Edern Hallier, les trois artistes qui ont le plus enquiquiné François Mitterrand, sont morts dans des accidents survenus à point nommé.

Mais je ne suis probablement qu’un cornichon de conspirationniste pour décoder ainsi la mort de Coluche, du moins, beaucoup le penseront peut-être et je n’en ai rien à cirer, car ce n’est qu’un assassinat politique parmi tant d’autres que l’on vous a caché !

Loading

Culture et Cinéma : Inoubliable Coluche

1975. Coluche s’exprime sur la télévision, la célébrité, le service militaire, le partage, l’intelligence humaine et la puissance du rire.

Inoubliable et visionnaire dans son genre, Coluche qui ne mâchait pas ses mots surtout en vers le système qu’il qualifiait lui-même de corrompu, voici quelques images tirées des archives de l’I.N.A qui nous rappelleront que cet homme était avant tout un humaniste au cœur tendre.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

Loading