Le message d’un enfant de 11 ans à Monsanto : « Arrêtez de vendre ça. Regardez ce que ça m’a fait ! »

Dernière mise à jour : mardi 18 septembre 2018 – 19:29

Théo souffre de graves malformations et se bat depuis sa naissance pour pouvoir respirer. Suspect numéro 1 : le glyphosate, auquel sa mère a été exposée sans le savoir pendant sa grossesse. Aujourd’hui, ils nous racontent leur combat judiciaire contre Monsanto.

Il y a 12 ans, alors qu’elle était enceinte, Sabine, la maman de Théo utilisait un herbicide à base de glyphosate pour nettoyer le terrain occupé par ses chevaux. Quelques mois plus tard, elle accouche de Théo, victime de graves malformations de l’œsophage et de la trachée. Sabine a décidé d’attaquer en justice le géant mondial de l’agrochimie, Monsanto qui est à l’origine du glyphosate.

Les risques de malformation chez les fœtus exposés au glyphosate ont été prouvés en 2010 dans une étude de l’université de Buenos Aires .

Sabine reproche à Monsanto d’avoir caché la nocivité de leurs produits et tout particulièrement la nocivité pour les embryons, elle se dit déçue par Emmanuel Macron dont la fin du glyphosate faisait partie de son programme de campagne électorale. Quand il a nommé Nicolas Hulot au 3e poste du gouvernement, on s’est dit : « Wahou ! Peut-être que là, on a été entendu. Et on a vu évoluer en un an ces personnes qui probablement grâce aux lobbies, on reculé cette interdiction. »

Quand à Théo à qui l’on demande ce qu’il comprend dans tout ça, il déclare : « Ben je comprends que nous, on se bat, que mes parents, ils se battent pour ma cause, que Monsanto a beaucoup, beaucoup d’argent, et que l’argent fait, entre guillemets, « le pouvoir ». Qu’ils peuvent faire pression par beaucoup de moyens… »

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK /

Pour rappel :

Cash investigation : Pesticides, insecticides et fongicides, le cocktail qui tue nos enfants à petit feu.

  • Lanceurs d’alerte, scientifiques et quêteurs de vérité, tous sont stigmatisés, diabolisés voir même enfermés afin de préserver les profits colossaux qui sont engendrés puis redistribués aux actionnaires des grandes multinationales.
  • Pandémie planétaire : les enfants sont en première ligne et l’empoisonnement global se traduit sous forme de tumeurs au cerveau, de leucémies, de malformations congénitales, de baisse significative du quotient intellectuel et d’autisme. Chaque année de nouveaux cas sont recensés dans le monde entier et cela à vitesse exponentielle. Pourtant, des milliers de scientifiques tirent la sornette d’alarme depuis des années, alors pourquoi les lobbies de l’industrie agrochimique continuent-ils cet empoisonnement massif en toute impunité ?
  • Loi secret des affaires : Elise Lucet revient sur cette loi liberticide et mortifère pour la démocratie qui au moment du tournage n’avait pas encore été votée par l’assemblée.

Retour sur l’article >>>

Voir aussi : « La mort est dans le pré »

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C’est un film percutant dont personne ne sortira indemne. Mais surtout un film qui dévoile un problème de santé publique autrement plus grave que le pourcentage de cheval roumain dans les lasagnes au bœuf.

Un problème de santé publique probablement équivalent à celui de l’amiante, dont les victimes ont enfin été reconnues après plusieurs décennies de combat et de mépris de la part des autorités compétentes, complices de l’industrie.

Ce drame, c’est celui vécu par les agriculteurs ou proches d’agriculteurs qui ont été au contact quotidien des pesticides, et qui contractent cancers, maladies neurologiques et autres saloperies susceptibles d’être fatales.

Épilogue :

Guerre chimique au Vietnam

Pendant dix ans (1960/1971), l’armée américaine a déversé sur le sol vietnamien des milliers de tonnes « d’agent orange » herbicide composé de dioxine et fabriqué par la firme Monsanto, la même qui veut aujourd’hui imposer à travers le monde la culture de ses OGM.

40 ans après, l’agent orange de Monsanto continue à faire des ravages !

40 ans après la guerre du Vietnam, l’herbicide de Monsanto « Agent Orange » qui était utilisé et largué par des avions (Chemtrails) afin de détruire la végétation servant de refuge aux ennemis américains continue à faire des ravages sur la population.

Le fabricant de ce produit, Monsanto, continue à réfuter sa part de responsabilité sur les méfaits de ce poison hautement toxique sur tout l’écho système et la population locale.

Les mutations génétique se poursuivent génération après génération en se transmettant de la mère au nourrisson.

Le Docteur Phuong vient en aide à ses enfants. Une vidéo de « Channel 4 Unreported World »

G.S / FINALSCAPE

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Glyphosate : la firme Monsanto rattrapée par la justice et condamnée pour commercialiser un désherbant potentiellement mortel

Un jury californien a condamné le géant de l’agrochimie américain Monsanto à verser 287 millions de francs à un jardinier qui accuse le Roundup, son herbicide à base de glyphosate, d’être la cause de son cancer.

Il a fallu trois jours aux jurés de la Cour supérieure de Californie pour annoncer leur décision. Ils ont estimé que Monsanto avait agi avec « malveillance » et que son herbicide Roundup, ainsi que sa version professionnelle RangerPro, avaient « considérablement » contribué à la maladie du plaignant, Dewayne Johnson.

Cet Américain de 46 ans est atteint d’un cancer en phase terminale après avoir vaporisé du Roundup pendant plusieurs années.

Le groupe annonce vouloir faire appel

Le géant de l’agrochimie a été condamné pour ne pas avoir suffisamment informé de la dangerosité de son herbicide.

Mais Monsanto, dont le groupe allemand Bayer vient de boucler le rachat pour 62,5 milliards de dollars et qui est confronté à plus de 5000 procédures similaires aux États-Unis, a immédiatement annoncé son intention de faire appel de cette décision.

Crédit Vidéo : Radio Télévision Suisse

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Rappel, c’était en 2015 : Un lobbyiste pro-Monsanto refuse de boire un herbicide qu’il juge « potable »

Ça y est, le Glyphosate a donc signé pour un nouveau quinquennat et on nous rebalance les cultures au Roundup malgré les alertes qu’adresse la communauté scientifique du monde entier y compris l’O.M.S en suspectant le Glyphosate d’être potentiellement cancérigène pour l’homme, sachant également que la firme Américaine Monsanto qui produit ce puissant désherbant est à l’origine de fausses attestations scientifiques rendant ainsi ce poison inoffensif.

C’est une fois de plus les intérêts du capitalisme qui priment sur la santé et la vie de milliers de victimes passées et à venir.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

Faites ce que je dis… Le médecin et lobbyiste Patrick Moore a, en une phrase, réduit à néant tous ses arguments pour défendre un herbicide.

Vous aimez le glyphosate ?

Apparemment, Patrick Moore, médecin et lobbyiste pro-Monsanto, est prêt à défendre qu’il est « potable », mais pas à en boire lui-même. Sa réaction dans l’émission Spécial Investigation de Canal+ vaut tous les arguments du monde. Le Dr Moore défendait le tristement célèbre Roundup, l’un des herbicides les plus décriés qui soient, un « désherbant total », non sélectif, classé depuis peu dans la liste des « cancérogènes probables » par le Centre international de recherche sur le cancer.

« Je ne crois pas que le glyphosate en Argentine cause le cancer. Vous pouvez en boire un grand verre et ça ne fait aucun mal », affirme-t-il devant les caméras de Canal+. Mais il n’avait pas prévu la réplique du journaliste : « Ah bon, vous en voulez ? J’en ai là. » « Avec plaisir ! » répond d’abord le médecin, avant de tenter maladroitement de faire machine arrière toute en affirmant être convaincu que cela ne lui « ferait aucun mal ». D’ailleurs, « des gens essaient de se suicider avec mais ils se ratent ». Devant l’insistance du journaliste, le lobbyiste se fâche et finit par interrompre l’entretien. Moralité…

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Fumette : Bientôt le cannabis OGM (Monsanto s’en prend-il à l’industrie du cannabis? )

Prise de contrôle du cannabis par Bayer et Monsanto? Voici ce que vous devez savoir …

Après des mois de négociations et diverses offres, Bayer, basé en Allemagne, a finalement conclu un accord avec Monsanto, achetant le géant des OGM pour un total de 66 milliards de dollars. La fusion est décrite comme étant la plus importante transaction en numéraire jamais enregistrée.

Cet achat implique beaucoup de choses. Premièrement, il renforce la monopolisation de l’approvisionnement alimentaire mondial. Ce qui revient également à rependre plus d’organismes génétiquement modifiés (OGM) et de autres produits toxiques à travers le monde. De plus, certains prédisent que la fusion pourrait également signifier la prise de contrôle de l’industrie du cannabis.

Monsanto s’en prend-il à l’industrie du cannabis?

 Monsanto entretient une relation d’affaires étroite avec Scotts Miracle-Gro, une entreprise qui essaie de prendre le contrôle de l’industrie du cannabis ». Scott’s Miracle-Gro a cherché à capitaliser sur l’industrie du cannabis en expansion dans les États où la plante a été légalisée ou décriminalisée.

Le PDG de la société, Jim Hagadorn, a déclaré son intention de dépenser jusqu’à 500 millions de dollars pour racheter complètement l’industrie du cannabis.  Un groupe de façade de Scott’s Miracle-Gro a déjà acheté General Hydroponics, Botanicare et Gavita.

Les principaux fabricants de nutriments hydroponiques, d’éclairage, de sol et d’autres équipements de culture rapportent que Scotts Miracle-Gro ou sa société de façade« Hawthorne »leur ont également proposé des offres publiques d’achat.

« Maximum Yield Magazine, qui empêche Advanced Nutrients, société spécialisée dans les nutriments hydroponiques pour la culture de la marijuana, de participer à ses événements d’expo de jardinage d’intérieur, a accueilli une filiale de Monsanto dans son expo de jardinage de Boston il y a de cela plusieurs années.

Bayer joue évidemment un rôle dans cette monopolisation planifiée. L’entreprise chimique allemande fait affaire avec GW Pharmaceuticals, une société basée au Royaume-Uni qui cultive du cannabis et produit des médicaments à partir de ses composés.

Monsanto et Bayer partagent des informations sur la façon de transformer génétiquement du cannabis :

Bayer vend certains des produits de GW Pharmaceuticals, y compris Sativex, un coûteux vaporisateur de cannabis médical qui fonctionne moins bien que la plante cultivée naturellement. Monsanto et Bayer produisent depuis longtemps des produits chimiques utilisées pour la guerre et dans des produits toxiques, notamment les PCB, le DDT, l’agent orange, le Roundup et les OGM.

 « Michael Straumietis, fondateur et propriétaire d’Advanced Nutrients, société de nutriments hydroponiques, a constamment mis en garde la communauté de la marijuana contre Monsanto, Scotts Miracle-Gro, GMO marijuana et leurs filiales, sur leurs ambition de prendre le contrôle de l’industrie du cannabis.

Les deux sociétés, qui ont maintenant fusionné en une seule entreprise, ont accepté de partager leurs secrets commerciaux sur les projets de production de marijuana génétiquement modifiée.

« Bayer est partenaire de GW Pharmaceuticals, qui cultive sa propre marijuana génétique. Alors, vous pouvez parier que Monsanto et Bayer sont intéressés à créer de la marijuana OGM », a déclaré Straumietis.

 Straumietis indique que les initiés du gouvernement sud-américain rapportent que Monsanto y travaille sur le cannabis génétiquement modifié, ainsi que sur la pharmacopée du THC, d’autres cannabinoïdes et des terpénoïdes.

 

Par Alain Desmèches

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Autorisation du glyphosate : l’Europe reporte sa décision « trois scandales sur la firme américaine Monsanto »

L’Europe devait se positionner sur le prolongement de l’autorisation du glyphosate ce mercredi 25 octobre, mais la décision a été reportée à une date ultérieure.

Pourquoi l’Europe a-t-elle tant de mal à trancher sur le prolongement de l’autorisation du glyphosate ? « Sur une question aussi sensible et de santé publique, la Commission européenne ne veut plus endosser une telle décision« , explique le journaliste de France 2 Valéry Lerouge, qui intervient en direct de Bruxelles. Elle demande donc aux 28 pays de l’UE de prendre leurs responsabilités. Or les 28 ne sont pas tous d’accord sur le sujet.

Des gouvernements tiraillés

« C’est d’ailleurs la cinquième fois que le comité d’experts recule devant l’obstacle« , précise Valéry Lerouge. Ce mercredi 25 octobre, ces experts ont étudié la nouvelle proposition de la Commission, de prolonger l’homologation non plus de 10 ans, mais entre 5 et 7 ans. »Au final, ils ont décidé de ne rien décider. Ils se sont contentés d’un communiqué de six lignes, indiquant qu’il y aurait une prochaine réunion ». Cela montre, analyse Valéry Lerouge, « à quel point le sujet est sensible politiquement« . Les gouvernements sont tiraillés entre les études contradictoires et la pression de l’opinion publique. « Il va pourtant bien falloir se décider, l’autorisation du glyphosate expire le 15 décembre prochain« , conclut Valéry Lerouge.

Source : France Info

En attendant :

Voici trois scandales sur la firme américaine Monsanto.

L’agent orange :

Dans les années 1940, Monsanto fabrique l’herbicide 2,4,5-T, le fameux « agent orange » utilisé par l’armée américaine durant la guerre du Vietnam. 80 millions du puissant herbicide seront déversés provoquant encore aujourd’hui cancers, malformations congénitales, maladies du système nerveux. Plusieurs enquêtes démontrent que la dangerosité du produit était connue dès 1940 et que Monsanto a présenté des études biaisées pour continuer à vendre ses produits.

Des procès pour protéger les OGM :

Dans les années 1990, Monsanto commercialise ses semences génétiquement modifiées. Selon « Le monde » Monsanto aurait assigné devant les tribunaux des centaines de paysans accusés d’avoir utilisé « frauduleusement » ses OGM.

De fausses études sur le Glyphosate :

Le glyphosate présent dans le désherbant Roundup est le produit phare de Monsanto. En 2015, l’Organisation mondiale de la santé classe le glyphosate comme cancérigène pour l’animal et comme « cancérigène » probable pour l’homme. Le géant des produits phytosanitaires répliquera en rémunérant des scientifiques pour signer des études montrant que le glyphosate n’est pas cancérigène.

En Suisse, le glyphosate est autorisé. Des traces de ce pesticide se retrouvent dans les urines de 37,5% des Suisses et dans un tiers des produits courants comme les pâtes, les biscotes ou les céréales complètes. De son côté, la firme Monsanto défend les scientifiques qui ont rédigé leurs études et juge « non fondées » les allégations des « Monsanto Papers »

Source Radio Télévision Suisse

 

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Monsanto et son Glyphosate : Le pire scandale sanitaire du XXlème siècle, pire encore que celui de l’amiante

L’autorisation dans l’Union européenne de l’herbicide controversé expire à la fin de l’année.
L’UE se prononcera sur le renouvellement de la licence du glyphosate le 25 octobre

Il faudra attendre le 25 octobre pour savoir si le pesticide le plus vendu au monde sera à nouveau ou non autorisé dans les pays de l’Union européenne, a-t-on appris jeudi 12 octobre d’une source à la Commission. La dangerosité du glyphosate, qui entre notamment dans la composition du Roundup de Monsanto, est au cœur d’une controverse, car le Centre international de recherche sur le cancer (créé en 1965 par l’Organisation mondiale de la santé) l’a classé « cancérogène probable » en 2015, contrairement aux agences européennes, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA – European Food Safety Authority) et l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA – European Chemicals Agency). Son autorisation dans l’UnionE expire à la fin de l’année.

L’exécutif européen prévoit de soumettre le dossier à un vote auprès des experts des Etats membres représentés au sein d’un comité technique chargé de ce type de décision, a expliqué cette même source.

En attendant : Tout ce qu’il faut savoir sur le glyphosate et passé cette date fatidique du 25 octobre 2017, savoir de quel côté penchera la balance des gouvernements européens ; du côté des intérêts des multinationales ou de celui de ceux de l’environnement et de la population.

Cet article est publié et diffusé à la veille d’un jour crucial pour notre futur.

G.S / FINALSCAPE

Il s’agit probablement d’un des plus grands scandales sanitaire de l’histoire industrielle, d’une magnitude encore plus grande que celle de l’amiante.

Le glyphosate a été commercialisé en 1964 comme un détergent capable de détartrer les chaudières et les canalisations d’eau.

Nous avons tous des résidus de glyphosate dans notre corps. Le glyphosate est partout, dans les sols, dans l’eau des rivières ou dans celle du robinet, dans les aliments, et y compris dans nos organismes. La Commission européenne a établi une liste de 358 aliments qui sont susceptibles de contenir des résidus de Glyphosate. Il y a des légumes, des fruits, des céréales comme le blé ou le maïs, mais aussi dans la viande issue du porc, de la vache ou du poulet qui sont nourris avec du soja transgénique imbibé de glyphosate.

En 2016, 800’000 tonnes de glyphosate ont été déversées dans le monde, dont 9’000, en France. Partout, les agriculteurs ou les maraîchers l’utilisent pour désherber leurs champs avant de semer leurs prochaines cultures.

La molécule est très toxique y compris à de très faibles doses. Le glyphosate a été commercialisé en 1964 comme un détergent capable de détartrer les chaudières et les canalisations d’eau.

En 2015, le Centre International de recherche sur le cancer (Circ),  qui dépend de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a classé le glyphosate Cancérigène probable pour les humains.

Aujourd’hui, plus de 3’500 agriculteurs américains ont porté plainte contre Monsanto parce qu’ils sont atteints  d’un lymphome non hodgkinien, un type de leucémie, dont le lien avec l’exposition au glyphosate a été très bien établi.

De nombreuses études, et même des études de Monsanto  dont la firme a caché les résultats, montrent que le glyphosate est aussi tératogène.  C’est-à-dire qu’il provoque des malformations congénitales lors d’une exposition en tout début de grossesse ; de plus, le glyphosate est très toxique pour les reins. Au Sri Lanka, plus de 30’000 paysans producteurs de riz sont mort parce que le glyphosate s’était accumulé dans les nappes phréatiques.

Neuf ans après « le Monde selon Monsanto », Marie-Monique Robin publie une nouvelle enquête explosive sur le produit phare de la firme, le Roundup. De nombreuses études scientifiques montrent que l’herbicide, à base de glyphosate, est encore plus dangereux qu’on ne le supposait…

“Le Roundup face à ses juges” entretien avec
Marie-Monique Robin (Youtube)

“Le Roundup face à ses juges” entretien avec
Marie-Monique Robin (VK)

Le monde selon Monsanto

Implantée dans quarante-six pays, Monsanto est devenue le leader mondial des OGM, mais aussi l’une des entreprises les plus controversées de l’histoire industrielle avec la production de PCB (pyralène), d’herbicides dévastateurs (comme l’agent orange pendant la guerre du Viêt-nam) ou d’hormones de croissance bovine et laitière (interdites en Europe). Depuis sa création en 1901, la firme a accumulé les procès en raison de la toxicité de ses produits, mais se présente aujourd’hui comme une entreprise des « sciences de la vie », convertie aux vertus du développement durable.

Grâce à la commercialisation de semences transgéniques, elle prétend vouloir faire reculer les limites des écosystèmes pour le bien de l’humanité. Qu’en est-il exactement ? Quels sont les objectifs de cette entreprise, qui, après avoir longtemps négligé les impacts écologiques et humains de ses activités, s’intéresse tout à coup au problème de la faim dans le monde au point de se donner des allures d’organisation humanitaire ?

Fruit d’une enquête exceptionnelle de trois ans qui a conduit Marie-Monique Robin sur trois continents (Amérique du Nord et du Sud, Europe et Asie), ce livre retrace l’histoire fort mal connue de la compagnie de Saint-Louis (Missouri). S’appuyant sur des documents inédits, des témoignages de victimes, de scientifiques ou d’hommes politiques, le livre reconstitue la genèse d’un empire industriel, qui, à grand renfort de rapports mensongers, de collusion avec l’administration nord-américaine, de pressions et tentatives de corruption, est devenu le premier semencier du monde. Et il révèle notamment le rôle joué par Monsanto dans le formidable tour de passe-passe qui a permis l’extension planétaire des cultures OGM sans aucun contrôle sérieux de leurs effets sur la nature et la santé humaine.

Marie-Monique Robin, journaliste et réalisatrice, est lauréate du Prix Albert-Londres (1995).

Elle a réalisé de nombreux documentaires couronnés par une trentaine de prix internationaux et reportages tournés en Amérique latine, Afrique, Europe et Asie. Elle est aussi l’auteure de plusieurs ouvrages, dont Voleurs d’organes, enquête sur un trafic (Bayard), Les 100 photos du siècle (Le Chêne/Taschen), Le Sixième Sens, science et paranormal (Le Chêne), 100 photos du XXIe siècle (La Martinière). À La Découverte, elle a déjà publié : Escadrons de la mort, l’école française (2004, 2008), L’École du soupçon (2006) et, en coédition avec Arte-Éditions, le best-seller Le Monde selon Monsanto (2008, 2009), Notre poison quotidien (2011) et Les Moissons du futur (2013) et Sacrée Croissance ! (2015).

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Santé publique : “Le Roundup face à ses juges” : enquête sur la méthode Monsanto

Il y a un an, un tribunal international composé de citoyens jugeait Monsanto. Mais aujourd’hui, où en est-on ? Quel est l’avenir du glyphosate ? Quand la France et l’Europe en finiront-elles avec ce pesticide tant contesté ? D’ailleurs, pourquoi est-il toujours autorisé ? Toutes les réponses à ces questions sont à découvrir dans ce documentaire passionnant disponible gratuitement pendant deux mois.

Ce documentaire, c’est Le Roundup face à ses juges. Il a été réalisé par Marie-Monique Robin, celle-là même qui, en 2008, avait déjà livré une première bombe sur le sujet : Le Monde selon Monsanto.

Cette fois, on y parle de manipulations scientifiques, de nocivité, de lobbies, d’interdictions repoussées… Et les témoignages sont édifiants, accablants, comme celui qui ouvre cette vidéo de présentation publiée par Arte. Regardez :

« On utilisait toutes sortes de poisons agricoles. Mais surtout du glyphosate (…) C’est un génocide silencieux dont je ne veux plus être complice. je parlerai jusqu’à mon dernier souffle. »

Avec ce nouveau film, Marie-Monique Robin joue une nouvelle fois le rôle de lanceuse d’alerte. Un travail exemplaire, et gigantesque qui doit absolument trouver un écho. Histoire de faire plier les industriels et les politiques qui jouent avec nos vies.

>>>Film complet disponible sur Arte<<<

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Santé publique : Monsanto rémunère des scientifiques afin de sous-estimer la toxicité de leurs produits

Mensonges, lobbying et pots de vin bienvenue dans le monde merveilleux des multinationales et le cas présent, celui de la firme Monsanto.

Alors qu’un vote concernant la prolongation du Glyphosate tarde à arriver au sein de l’UE, une enquête révèle que le géant de l’agrochimie, Monsanto,  ne recule devant rien pour arriver à ses fins.

C’est tout un système de corruption et de trafic d’influence qui éclate au grand jour. On parle ici des faux avis scientifiques sur les produits de la firme. Ce qui est gravissime c’est dans le but de faire toujours plus de profits, Monsanto n’hésite pas à mettre en danger la santé de toute la planète.

Cancers, perturbations hormonales etc… qu’importe, la firme n’a qu’une seule ambition, accroitre ses profits et tant pis si cela doit briser des vies. Pour cacher les dangers de ses produits pesticides, Monsanto n’a pas hésité à rémunérer des scientifiques pour contrebalancer sa réputation de pollueur et d’empoisonneur.

La firme recourait à des auteurs fantômes, une équipe du géant américain rédige des notes de synthèse où les produits commercialisés sont présenté comme efficaces et surtout inoffensifs, les notes sont ensuite soumises à des scientifiques non affiliés officiellement à la firme pour qu’ils signent et endossent l’article publié dans des revues spécialisées.

Monsanto achète donc sa réputation afin d’obtenir les agréments nécessaires pour vendre ses produits.

Il s’agit d’une corruption générale au niveau de cette entreprise qui est Monsanto, c’est une véritable pieuvre qui est à la fois achète des experts et qui menace même des experts de procès. Monsanto menace d’attaquer en justice la commission européenne si celle-ci n’homologue pas le Glyphosate qui est la substance active la plus vendue au monde. Les multinationales ont pris le pouvoir !

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Santé publique : Les 7 péchés capitaux de Monsanto

Les 7 péchés capitaux de Monsanto

    • Le glyphosate : C’est l’une des  molécules contenues dans le « Roundop » qui est le désherbant ayant fait connaitre Monsanto et c’est également le désherbant le plus vendu dans le monde. Le problème et selon l’OMS, le glyphosate est la cause de nombreux cancers alors qu’au contraire, certaines instances de l’Union européenne déclarent que ce désherbant est totalement inoffensif pour la santé humaine et cette décision a été prise au moment ou il était question de l’interdire au sein de l’UE. Mais là où le bât blesse, c’est que les rapports de la commission européenne étaient des copiés-collés de ceux publiés par la firme Monsanto. Cela sent à plein nez le conflit d’intérêts !
    • L’Agent Orange : Monsanto qui a été fondée en 1901 était à cette époque une firme développant des produits chimiques et c’est durant la guerre du Vietnam il y a plus de 60 ans qu’elle a collaboré avec le ministère de la défense américain sur l’élaboration d’un cocktail d’herbicides connus sous le nom d’herbicides « Arc En Ciel » et bien que le nom soit au demeurant sympathique, ces produits servaient ni plus ni moins à brûler purement et simplement toute la végétation obligeant ainsi l’armée vietnamienne à se mettre à découvert. Parmi ces herbicides, le fameux « Agent Orange » dont le composant principal qui est la Dioxine est la cause d’un certain nombre de cancers et qui à haute dose peut s’avérer mortel. Des années après, ce produit continue à faire des ravages parmi la population au Vietnam ; cela se traduit par des malformations à la naissance et des mutations qui ce sont désormais inscrites dans le patrimoine génétique de certaines mères. (Voir la vidéo en fin d’article).
    • Le DDT : Molécule développée par Monsanto en 1944 afin de luter contre le Paludisme, maladie transmise par les moustiques. (La personne ayant permis la mise au point de cette molécule a obtenu le prix Nobel de la médecine en 1948). C’est dans le milieu des années 50 que ce produit a été soupçonné d’être dangereux et c’est en 1972 qu’il a été interdit. Durant cet intervalle, c’est à grands renforts de publicités médiatiques et politiques que ce produit a été plébiscité. Hors, il s’avère que le DDT est un perturbateur endocrinien, c’est un cancérogène probable d’après l’OMS et une exposition répétée peut conduire à des  cas de stérilité ou de malformations chez les nouveaux nés. Bien que ce produit ait été interdit en 1972, il est toujours utilisé en Inde où il est sensé combattre la Malaria et bien que plus de 4’000 tonnes soient expulsées dans la nature chaque année, cela reste totalement inefficace. Des dessous-de-table ont du passer par là).
    • L’Aspartame : Découvert en 1965 et mis sur le marché en 1974, l’Aspartame est notamment utilisé pour remplacer le sucre. Tous les produits « light » remplacent leur dose de sucre par l’équivalent en Aspartame. Malheureusement de très sérieuses études démontrent que ce produit est cancérogène, et cerise sur le gâteau, il favorise le diabète.
    • Les OGM : 90% des OGM produites le sont par Monsanto et on sait très bien que le but de cette firme n’est pas de produire des céréales pour nourrie la planète ; son but est de produire des bénéfices, toujours plus de bénéfices. Les OGM de Monsanto n’ont pas un meilleur rendement que les semences naturelles. Le maïs de Monsanto n’est pas génétiquement modifié pour produire plus de maïs, il est modifié afin de résister à toute une panoplie d’herbicides produits par cette même firme.
    • Semences TERMINATOR : Technologie utilisée afin de rendre les semences stériles. Dans les graines, les noyaux ou les pépins, la nature fait en sorte qu’une fois retournés à la terre, le cycle de la vie les fasse repousser ce qui assure ainsi une continuité dans la chaîne alimentaire pour nous les hommes. Monsanto a réussi le tour de force de vendre des graines qui font pousser des plantes mais dont les fruits sont stériles (qui ne repoussent pas). De cette manière, les agriculteurs qui cultivent leurs champs avec les semences Monsanto ne peuvent pas utiliser les fruits de leurs récoltes et sont donc obligés de faire appel à la firme si ils veulent continuer de travailler l’année suivante.
    • Fusion avec Bayer : Cela c’est produit en 2016. Bayer est une compagnie pharmaceutique allemande et Monsanto le plus gros producteur d’herbicides, pesticides et OGM au monde. La magie dans cette fusion consiste à faire en sorte que les produits fabriqués par Monsanto nous rendent malades et polluent l’environnement sur plusieurs générations alors que Bayer nous soigne (ou pas).  A elles seules ces deux boîtes qui ont fusionné ont formé une entité monstrueuse qui contrôle désormais toute notre chaîne alimentaire ainsi que la manière de nous soigner.

Ce qui est intéressant de savoir et qui n’est pas négligeable, c’est qu’il existe une banque internationale des semences sur l’île de Spitzberg en Norvège, que cette banque devrait permettre à l’agriculture mondiale de redémarrer en cas de catastrophe majeure et que parmi les donateurs, on retrouve des multinationales semencières telles que : Dupont / Pioneer et Syngenta  nous retrouvons également la fondation Bill-et-Melinda-Gates  et pour terminer, la fondation Rockfeller.

Ces multinationales y compris Monsanto font partie de ces entreprises qui ont créé la monoculture ainsi que leur monopole et lorsque l’on sait ce que cela donne aujourd’hui dans le monde de la paysannerie : Ce sont chaque jour des centaines de paysans qui, ne pouvant supporter les pressions qu’exercent ces géants de l’agroalimentaire sur eux, se donnent la mort et c’est sans parler de la dégradation des produits que nous mangeons.

Pour l’agent orange évoqué en début d’article, je relaye ici l’extrait d’un article que j’avais déjà publié sur ces pages :

Au Vietnam, 40 Après, l’agent Orange de Monsanto continue à faire d’horribles ravages !

40 ans après la guerre du Vietnam, l’herbicide de Monsanto « Agent Orange » qui était utilisé et largué par des avions (Chemtrails) afin de détruire la végétation servant de refuge aux ennemis américains continue à faire des ravages sur la population.

le fabricant de ce produit Monsanto continue à réfuter sa part de responsabilité sur les méfaits de ce poison hautement toxique sur tout l’écho système et la population locale. Pourtant cela ne l’empêche pas de persister et signer car son tristement célèbre herbicide Roundup contient cette fameuse substance incriminée au Vietnam par la communauté scientifique, la dioxine. 

Les mutations génétique se poursuivent génération après génération en se transmettant de la mère aux nourrissons.

Le Docteur Phuong vient en aide à ses enfants. Une vidéo de « Channel 4 Unreported World »

Attention à la dureté de certaines images !

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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Vietnam : 40 ans après, l’agent Orange de Monsanto fait encore d’horribles ravages !

40 ans après la guerre du Vietnam, l’herbicide de Monsanto « Agent Orange » qui était utilisé et largué par des avions (Chemtrails) afin de détruire la végétation servant de refuge aux ennemis américains continue à faire des ravages sur la population.

Le fabricant de ce produit Monsanto continue à réfuter sa part de responsabilité sur les méfaits de ce poison hautement toxique sur tout l’écho système et la population locale. Pourtant cela ne l’empêche pas de persister et signer car son tristement célèbre herbicide Roundup contient cette fameuse substance incriminée au Vietnam par la communauté scientifique, la dioxine. 

Les mutations génétique se poursuivent génération après génération en se transmettant de la mère aux nourrissons.

Le Docteur Phuong vient en aide à ses enfants. Une vidéo de « Channel 4 Unreported World »

Stéphane Guibert / Finalscape / Sur VK

Attention à la dureté de certaines images !

 

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