L’europhile de jadis ne cache plus son opposition à une UE devenue trop néolibérale à son goût. Mais c’est sur lui que reposent tous les espoirs des milieux patronaux pour sauver la voie bilatérale avec l’UE.
C’est ce vendredi 7 juin en principe que le Conseil fédéral devrait prendre position sur l’accord institutionnel avec l’UE. Avant cette décision, on ne parle pourtant que d’un autre acteur: Pierre-Yves Maillard. Mercredi soir sur le plateau d’Infrarouge de la RTS, le nouveau président de l’Union syndicale suisse (USS) s’est affiché aux côtés de la vice-présidente europhobe de l’UDC Céline Amaudruz. L’ancien conseiller d’Etat vaudois, pro-européen convaincu dans les années 1990, a-t-il viré de bord? Ou son opposition intransigeante à l’accord-cadre ne constitue-t-elle qu’une posture ponctuelle?
Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse