Suisse & Pédocriminalité : Des images diffusées via un serveur de la Confédération

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Le FBI a découvert des photos d’enfants nus sur un serveur de la Confédération. Mais au lieu d’enquêter, les autorités se disputent depuis plus de huit mois pour savoir qui se charge du dossier…

Note de la rédaction : « Que vient faire le FBI sur les serveurs de la Confédération Suisse ? »

(…) L’Office fédéral de la police (Fedpol) a reçu en avril dernier un signalement du FBI concernant un cas présumé de pédopornographie. L’enquête des autorités suisses a révélé qu’une personne avait téléchargé des photos montrant des enfants nus et des actes d’ordre sexuel avec des enfants sur un serveur de l’Office fédéral de l’informatique et de la télécommunication, écrit ce lundi le «Tages-Anzeiger». Le suspect est un employé du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) en Italie, révèlent le quotidien alémanique et «24 heures» dans leur édition de lundi.

Plus de huit mois plus tard, le dossier en est quasiment au même stade. En cause: de longs débats entre les enquêteurs de la Confédération et ceux du canton de Berne pour savoir qui doit se charger de l’affaire. Le Tribunal pénal fédéral (TPF) a finalement décidé le 4 décembre dernier d’attribuer le cas aux autorités cantonales bernoises.

Toujours en fonction

Or, malgré cette décision en justice, aucune procédure pénale n’a encore été engagée à ce jour. Les autorités de poursuite pénale du canton de Berne se disputent en effet désormais pour savoir lequel de ses services se chargera du dossier.

Selon plusieurs sources émanant du DFAE, l’employé soupçonné occupe actuellement toujours son poste. On ignore s’il sait qu’il est dans le viseur de la justice. À l’heure actuelle, rappelle le «Tages-Anzeiger», il est nécessaire de respecter la présomption d’innocence.

Tolérance zéro

Contacté par le «Tages-Anzeiger» et par «24 heures», Tilman Renz, port-parole du DFAE, affirme: «Le DFAE a été informé d’un cas présumé pouvant correspondre à l’affaire jugée par le TPF. Cependant, le DFAE ne sait pas s’il s’agit bien du cas en question, car il n’est pas informé de cette affaire.» Si une procédure pénale devait bel et bien être engagée sur des soupçons fondés, le DFAE promet qu’il prendrait des mesures en conséquence. Il dit ne tolérer aucun comportement criminel de la part de ses employés.

Crédit audio : Radio Télévision Suisse

 

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