Les générations futures vous regardent et vous jugeront

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Les générations futures vous regardent et vous jugeront

Clair et net, il n’y aura pas d’alternative !

Les petits moutons, broutez le vert pâturage et laissez-vous enfumer comme il se doit !

Malgré la fin de l’état d’urgence datant du 10 juillet 2020, l’Assemblée Nationale a adopté en première lecture, dans la nuit du 1er au 2 octobre 2020, un projet de loi visant à prolonger le régime transitoire, dit « post-état d’urgence » jusqu’au 1er avril 2021, avec 26 « pour », 17 « contre » et 3 abstentions (donc 46 présents sur 577 !).
Je vous invite à écouter les 3 minutes de l’admirable intervention de Martine Wonner à l’Assemblée Nationale dans cette nuit du 1er au 2 octobre 2020.
Martine Wonner est médecin-psychiatre. Elle n’avait jamais fait de politique avant de devenir députée LREM du Bas-Rhin, en 2017.
Elle a été la seule élue de la majorité à avoir voté, le 28 avril 2020, contre la stratégie de déconfinement du gouvernement, regrettant l’absence d’une quelconque stratégie thérapeutique permettant de traiter précocement les personnes atteintes par la Covid19 et non-asymptomatiques.
C’est la raison principale de son exclusion du groupe LREM, survenue le 6 mai 2020.
Martine Wonner appartient, maintenant, au groupe « Écologie Démocratie Solidarité » (EDS) qui s’est constitué le 19 mai 2020.
Comme j’ai quelques doutes sur le fait que cette vidéo reste longtemps visible sur la YouTube, je reproduis, ci-dessous, les principaux éléments de son intervention.
Puis, comme nul n’est censé ignorer la loi et au risque de « plomber un peu notre moral », je vous donne un aperçu des mesures prévues par cette loi, des sanctions que l’on risque en la transgressant et des moyens qui seront mis en œuvre pour la faire respecter.

0’25 : Les hôpitaux à Marseille n’ont jamais été saturés. Il y a toujours eu des lits dans les services de réanimation et dans les services de soins intensifs… Les critères passent leur temps à changer.
1’00 : J’ai fait bon nombre d’années de réanimation avant de m’orienter vers la psychiatrie. Je peux vous dire qu’on n’a jamais vu mettre ce type de patients en réanimation (ayant seulement besoin de 2 ou 3 litres d’oxygène).
1’15 : J’aimerais aussi préciser que : oui le virus a muté… La vitesse de circulation du virus est évaluée par des modèles mathématiques totalement erronés depuis le début.
1’30 : Ces mutants viraux sont, aujourd’hui, nettement moins virulents et les tableaux cliniques n’ont absolument rien de semblable au début.
1’55 : La Belgique va réautoriser à partir de la semaine prochaine le traitement par azythromycine et hydroxychloroquine… arrêtons de dire qu’il n’y a pas de traitement.
[Je signale que, depuis le 11 juillet 2020, les médecins français ont le droit de prescrire de l’hydroxychloroquine et que les pharmaciens doivent honorer la prescription.]
2’25 : Le « Center of Desease Control »  CDC), qui est l’équivalent du Conseil Scientifique et de la Haute Autorité de Santé réunis, vient de faire des excuses aux américains : le masque ne sert strictement à rien. Et il vient d’expliquer que le virus circule par manuportage et qu’il n’a jamais été prouvé qu’il soit aérien.
2’56 : J’ai pensé important de vous préciser tout cela pour stopper l’errance du gouvernement.

Cette loi permet au Premier ministre de :
• réglementer ou interdire la circulation des personnes et des véhicules ou l’accès aux moyens de transports
• ordonner la fermeture provisoire ou réglementer l’ouverture d’une ou plusieurs catégories d’établissements recevant du public
• limiter ou interdire les rassemblements sur la voie publique ainsi que les réunions de toute nature.
• prolonger le port obligatoire du masque dans les transports publics,
• en revanche, ces dispositions n’autoriseraient [?] pas le recours au confinement strict, c’est-à-dire avec interdiction de sortie du domicile. En revanche, un confinement localisé visant à contrôler la circulation du virus pourra être envisagé.
En cas de non-respect de ces mesures, la sanction correspondra à une amende de 135 euros pour la première violation. Elle peut être majorée à 375 euros en cas de non-paiement dans les 45 jours. Dans un cas de récidive commis dans un délai de quinze jours, la contravention peut aller jusqu’à 1 500 euros et jusqu’à 3 750 euros d’amende et six mois de prison en cas de multi-récidive dans une période de 30 jours. La suspension du permis de conduire est également possible.
Pour minimiser les risques de violation des interdictions, 100 000 membres des forces de l’ordre (gendarmes, policiers, militaires, police municipale…) seront déployés sur tout le territoire. La loi de la prolongation d’état d’urgence sanitaire autorise désormais les réservistes, les adjoints de sécurité, les agents assermentés des services de transport, dès lors que la contravention a lieu dans des transports publics, à dresser des procès-verbaux.

Mise en ligne : Stéphane Guibert / Finalscape

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