CULTURE & CINÉMA

Ike Eisenmann, Disney productions, Buena vista Street, Burbank, California, USA

Ca faisait 50 ans que j’attendais une réponse de ta part et tout à coup, « Bingo! » tu me réponds. 50 ans Ike, 50 ans que tu fais partie de mes rêves et soudainement tu émerges de l’un d’entre eux et tu me parles. Te rends-tu compte de la magie du moment ?

Il faut revenir environ 50 ans en arrière pour se rendre compte de l’histoire :

Ike Eisenmann est un acteur Américain qui a à peu près mon âge aujourd’hui. Il a une carrière relativement chargée en tant qu’acteur mais également réalisateur et producteur de cinéma il a notamment pas mal travaillé pour les studios Disney en Californie.

J’étais apprenti cuisinier à l’époque et très, mais vraiment très amoureux de cet acteur sans pour autant être gay aujourd’hui, je m’étais mis en quête de le rencontrer. (On aime toujours ce qui est inatteignable.)

À l’époque, Internet n’existait pas et je ne vous explique pas les péripéties pour obtenir ses coordonnées à ce moment-là.

Alors que je devais avoir 14 ou 15 ans, je ne sais pas pourquoi, je m’étais amouraché de cet acteur et bien que  les sentiments aient évolués aujourd’hui, voilà que 50 ans après cette amourette d’ado, il me répond. « Bingo ! » Je n’y pensais même plus et voici que tout à coup, un demi siècle plus tard, un rêve refait surface.

MIRACLE INCROYABLE !

Que puis-je dire ou faire de cette embarrassante situation hormis le fait d’apprécier ce concours de circonstances ? C’est juste inimaginable, ce rêve d’enfant qui émerge des limbes de l’esprit, c’est un peu une résurrection.

Bien à toi Ike et surtout merci d’avoir fais durer le plaisir aussi longtemps. Tout de bon pour la suite et à notre prochaine rencontre.

Ike Eisenman est un magnifique acteur et suis persuadé que son talent n’a d’égal que sa beauté intérieure. J’ai hâte de le rencontrer mais ne suis plus à une année près.

Tu es pour moi un rêve d’enfant Ike ; avant de partir, j’aimerais le réaliser et je pense que tu fais partie des plus belle choses que j’aie manqué dans ma vie.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK