Ike Eisenmann, ce n’est pas une déclaration, c’est juste une lettre que je t’ai envoyé quand j’avais 12 ans et qui ne t’est probablement jamais parvenue

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Photo : Ike Eisenmann

Mise à jour : jeudi 6 février 2020 – 02:19 –

Message perso :

Ike Eisenmann, ce n’est pas une déclaration, c’est juste une lettre que je t’ai envoyé quand j’avais 12 ans et qui ne t’est probablement jamais parvenue.

Une lettre adressée à Ike Eisenmann avec accusé de réception ( Studios Disney – Buena Visa street – Burbank – California – USA) je m’en souviens comme si c’était hier. À l’époque, Internet n’existait pas et j’avais vraiment galéré pour trouver l’adresse.

Il suffit juste d’ouvrir la porte… J’étais gosse et je t’aimais.

Ne t’inquiètes pas, je ne vais pas te harceler. Ce message est juste un hommage à l’adolescent que j’étais et qui aimait sans savoir.

Je ne peux pas t’en dire plus. Lis-moi et réponds-moi si tu veux.

Message dédié à Ike Eisenmann

J’espère que tu liras ces lignes.

Stéphane

Quand j’étais ado, une série tournait en boucle sur le petit écran: « Le voyage extraordinaire » (The Fantastic Journey). Je m’étais parfaitement identifié à l’acteur « Ike Eisenmann » qui jouait un des rôles cruciaux de la série.

Cette amourette de Superstar me valut  des dizaines de voyages aux Etats-Unis, ce que je ne regrette pas. Des centaines de rencontre plus intéressantes les unes que les autres mais pas de « Ike Eisenmann », ce que j’étais venu chercher. Après environ 50 ans, toujours pas de Ike Eisenmann et pourtant, dans mon esprit, cet acteur demeure aussi présent que le premier jour de ma vie.

Ike, nous avons approximativement le même âge et à l’époque de cette série, j’étais ado, fan, voir-même peut-être un peu amoureux ; mais qu’importe …

Mes sentiments n’ont pas changés. Une vie de plus, une vie de moins et alors ? L’éternité n’est rien dans l’infini de l’univers.  La beauté se meurt et la jeunesse se fane mais qu’est-ce que l’on peu bien en avoir à foutre quand l’éternité nous appartient ?

Ike Eisenmann si tu lis ces lignes, saches que l’amitié que j’ai engendré pour toi depuis cette époque n’a jamais changé. J’ai grandi et vieilli tout comme toi.

On est peu de choses n’est-ce pas ?

Je n’aimerais pas quitter ce monde sans t’avoir vu et te serrer la main ne serais-ce qu’une fois.

Avec toute mon amitié.

Stéphane Guibert / Finalscape

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