Genève: Pénurie de logements, pénurie de travail: le coup de gueule d’une maman

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Genève: Pénurie de logements, pénurie de travail:
le coup de gueule d’une maman

À Genève, 110’000 frontaliers occupent des postes pendant que nos jeunes et nos citoyens se battent pour trouver leur place.

STOP A CETTE INJUSTICE!

Je m’adresse à vous en tant que mère, mais avant tout en tant que citoyenne profondément préoccupée par ce qui se passe dans notre canton. Genève, cette ville que nous aimons tous, semble avoir perdu le cap.

Aujourd’hui, je dis STOP. Stop à une gestion qui tourne le dos à ses propres habitants. Stop à une vision à courte vue qui sacrifie notre jeunesse et nos citoyens au profit de ceux qui viennent d’ailleurs.

Le problème dépasse nos jeunes : c’est tout Genève qui est concerné.

Comment expliquer à nos enfants qu’ils doivent travailler dur, se former et s’investir, si, au moment de commencer leur vie professionnelle, les portes leur sont fermées?

Mais ce n’est pas seulement nos jeunes. C’est chaque citoyen genevois, chaque personne qui vit ici, consomme ici, et paie ses impôts ici, qui se sent peu à peu délaissée.

Pendant ce temps, 110’000 travailleurs frontaliers viennent chaque jour occuper des postes dans notre canton. Et nous, citoyens genevois, restons à regarder nos opportunités nous glisser entre les doigts.

Nos jeunes? Leur chômage monte en flèche. Nos citoyens? Ils se sentent abandonnés.

Cela n’a rien à voir avec une opposition aux autres. Il s’agit d’une question de justice et de bon sens.

Pourquoi ne pas valoriser ceux qui construisent déjà ici leur vie ? Ceux qui, par leur travail, leurs impôts et leur engagement, participent activement à la prospérité de notre région?

Une question éthique et écologique.

Favoriser les emplois locaux, c’est non seulement éthique, mais aussi écologique. C’est moins de déplacements transfrontaliers, moins de pollution, et une économie plus durable.

Cela renforce aussi le tissu social, car une société ne peut prospérer si elle oublie ses propres citoyens. Genève doit être un exemple de cohésion et de solidarité, pas un terrain de frustration et de division.

À nos décideurs: quelle vision pour demain?

Laisser nos jeunes sur le banc de touche, ignorer les citoyens qui vivent ici, c’est non seulement injuste, mais c’est aussi une erreur stratégique.

Une société qui ne valorise pas ses propres talents s’affaiblit. Une économie qui ne soutient pas ses résidents perd son équilibre. Et un canton qui oublie ses citoyens creuse un fossé entre gouvernants et gouvernés.

Nous devons repenser nos priorités:

Engageons d’abord ceux qui vivent à Genève. Cela inclut nos jeunes qui cherchent à débuter leur vie professionnelle, mais aussi tous ceux qui travaillent dur pour maintenir leur niveau de vie dans un canton exigeant.

Si des talents manquent, élargissons le cercle avec discernement. Mais Genève doit rester fidèle à ses habitants, ceux qui participent à son quotidien et à son développement. Favorisons une économie qui profite d’abord à ceux qui la soutiennent. Car c’est là une question de respect, de cohésion sociale, et de pérennité.

Je ne veux pas que mes enfants, ni aucun des nôtres, grandissent dans une société où l’effort et l’engagement local sont ignorés. Ce n’est pas seulement une affaire de politique ou d’économie. C’est une question de dignité, de valeurs, et de l’avenir que nous voulons pour Genève.

Alors, à tous ceux qui lisent ces mots : réfléchissons. Mobilisons-nous. Exigeons des décisions qui remettent l’humain au centre.

Ce n’est pas seulement une demande : c’est un appel à protéger ce qui nous tient à cœur – notre jeunesse, nos citoyens, et notre Genève.
Partagez cette lettre si vous pensez qu’il est temps de mettre Genève et ses habitants au cœur des priorités. Ensemble, nous pouvons changer les choses.
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