Culture & Cinéma : Didier Marouani, Noga et Stéphane Guibert

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Culture & Cinéma : Didier Marouani, Noga et Stéphane Guibert

Petit préambule afin que vous compreniez :

Aussi loin que mes souvenirs me portent j’ai toujours aimé la musique et étant jeune, je devais avoir entre 11 et 13 ans, branché « pop-rock » je m’intéressais à la musique électronique, variante émergente à l’époque mais très prometteuse. Je me suis agrippé à tout ce que je pouvais trouver et tout mon argent de poche passait dans les disques, nos bons vieux vinyles.

Mes achats étaient presque compulsifs et je m’inspirais des pochettes ou jaquettes pour faire mes choix sans pour autant connaitre le contenu des disques.

Par un beau jour d’été, je suis tombé su un single du groupe SpAce. De la bombe ! Tout ce que je recherchais en matière de musique était réuni dans un seul morceau qui durait un peu peu plus de 4 minutes. Sur ma platine, j’ai du en user des diamants à force d’écouter ce titre : « Magic Fly ». Je me souviendrai toujours lors de la première écoute, j’ai sentis mon cœur battre dans ma gorge.

Je suis toujours resté fidèle à ce groupe et me souviens même avoir fait l’école buissonnière pour me procurer un de leurs albums collector : « Just blue »

Les années ont passé et c’est en fin d’après-midi, un samedi, alors que je bossais comme serveur dans un café de quartier que je fis la connaissance d’une artiste qui faisait de l’animation musicale dans une école primaire juste de l’autre côté de la rue.

Elle était venu acheter un croque Monsieur durant sa pause. Nous étions proche de la fermeture et elle était d’ailleurs la seule cliente dans l’établissement. Nous nous sommes mis à bavarder et au fil de notre discussion, nous nous sommes mis à parler du groupe SpAce et de son leader : Didier Marouani.

C’est à ma grande surprise qu’elle me fit la confidence de me dire qu’elle le connaissait très bien.

Tout aurait pu s’arrêter là mais il se trouve que des années plus tard, avec l’avenue de l’Internet, je suis rentré en contact avec Didier Marouani en lui narrant cette petite anecdote et vous allez me croire ou pas, il se trouve que cette petite histoire aura forgé une amitié qui dure depuis plusieurs années entre le compositeur, la petite boule d’amour que j’avais rencontré ce samedi d’été et moi.

Cette petite boule d’amour, (le terme est affectueux), se trouve être la sœur spirituelle de Didier Marouani. (Le monde est petit).

Actuellement, Didier est toujours très actif ; il produit des concerts avec son groupe SpAce notamment en Russie où il a atteint une notoriété sans précédent. Noga, (ou la boule d’Amour), est directrice d’une école Internationale de musique, de théâtre et de cinéma ici à Genève. Je vous invite d’ailleurs à aller visiter le site Internet : Catalyse qui est très bien fait et très intéressant.

Ce trio d’amitié m’aura permis de faire des rencontres aussi belles qu’improbables notamment  avec un jeune compositeur Ukrainien que je porte particulièrement dans mon cœur : Evgeny Khmara et dont je dois la rencontre à Didier Marouani.

De belles histoires comme ça, c’est souvent dans les contes de fées qu’on les lit mais le cas présent, ce conte est une réalité.

Je voulais remercier tout d’abord Didier Marouani pour la confiance et l’amitié dont il fait preuve à mon égard depuis des années, je voilais également remercier Noga qui lui a emboîté le pas, Evgeny Khmara pour sa confiance inconditionnelle ainsi que tous les artistes qui gravitent autour de la musique de SpAce. Vibrant hommage et merci à tous.

Pour illustrer ce billet une petite vidéo qui n’aura pas été publiée sous le nom du groupe SpAce puisqu’il s’agit du titre « Voice of Jupiter » sorti sur un album de Paris France Transit « but whatever », tout le monde sait que dans les fondements de SpAce, Paris France Transit ou encore SpAce Opera, c’est la même âme qui brille.

Stéphane Guibert pour Finalscape et Didier Marouani

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