Une retraitée pour qui tout va bien décide de mettre fin à ses jours en Suisse

Jacqueline Jencquel a 74 ans.
Elle est heureuse et ne souffre d’aucune maladie incurable. Pourtant, elle a décidé de mourir en janvier 2020. Elle explique à Hugo Clément pourquoi elle aura recours au suicide assisté en Suisse.

Et pour rappel :

Zurich : L’accès au suicide assisté pour les personnes âgées non atteintes d’une maladie grave, mais qui veulent mourir devrait être facilité. L’association Exit Suisse alémanique ouvre le débat.

Un groupe de travail pour débattre de la question de l’accès à l’aide au suicide pour des personnes âgées mais en bonne santé, a été créé ce samedi 17 juin par Exit. Cette commission travaillera bénévolement et sera dotée de 50’000 francs pour les expertises dont elle aura besoin, a annoncé samedi la présidente d’Exit Suisse alémanique, Saskia Frei, lors de l’assemblée générale de l’association à Zurich.

La commission est chargée de livrer pour la prochaine assemblée générale un rapport qui indique les moyens de faciliter l’accès des personnes âgées au pentobarbital de sodium, utilisé dans le cadre de l’assistance au suicide. Les experts doivent réunir les aspects juridiques, éthiques et politiques d’une telle pratique.

Dans un an, les délégués d’Exit discuteront si ce rapport doit être suivi de mesures concrètes. Si oui, ils évalueront la question sous l’angle éthique et politique.

Une demande des membres

La création du groupe de travail a été demandée par un comité de plusieurs membres de l’association, âgés de plus de 70 ans. Parmi eux figurent l’ancien municipal de la ville de Zurich Hans Wehrli, le réalisateur de films Rolf Lyssy ou l’ancienne porte-parole de Swissair Beatrice Tschanz.

Selon ce comité, l’assistance au suicide est semée de trop d’embûches pour des seniors fatigués de vivre et capables de discernement. Actuellement, Exit peut accompagner les patients touchés par de multiples pathologies invalidantes mais qui ne souffrent pas d’une maladie incurable. Outre un diagnostic médical, la pratique tient compte de facteurs psychosociaux déterminants pour la qualité de vie.

Exit Suisse alémanique oeuvre depuis plusieurs années à faciliter l’accès au suicide assisté pour le troisième âge. Il s’agit désormais de contrer les préjugés sur cette pratique. Aujourd’hui, un quart des accompagnements vers la mort concernent des patients de plus de 75 ans.

Attentes d’une petite minorité

Le comité propose que la potion létale puisse être mise à disposition des aînés sans diagnostic ni ordonnance médicale. D’après ses membres, il n’y a pas de raison pour qu’un patient âgé désireux de mettre fin à ses jours ait besoin d’un permis fourni par un docteur. Il est important d’ouvrir ce débat au sein d’Exit, mais aussi hors de l’association.

La présidente Saskia Frei a cependant mis en garde contre des demandes prématurées qui correspondraient, selon elle, aux attentes d’une toute petite minorité. Elle craint que cette facilitation ne mette en danger la pratique plutôt libérale en Suisse en matière d’autodétermination.

Pour Exit Suisse romande, association distincte, la plus grande prudence est de rigueur. Le cadre actuel est «tout à fait suffisant pour traiter la quasi totalité des demandes», a déclaré Pierre Beck, membre du comité, samedi dans l’émission Forum de la RTS. Et d’après lui, la population n’est «pas encore prête à accepter que l’on aide toutes les personnes qui le demandent».

Rôle essentiel des médecins

Dans les faits, les médecins jouent un rôle essentiel pour libéraliser le suicide assisté chez les personnes âgées, a souligné Saskia Frei. Exit Suisse alémanique compte lancer cet été un projet à l’intention des médecins pour améliorer l’information sur le suicide assisté.

Le corps médical réagit encore trop souvent de manière inadéquate face à des patients désireux de mettre fin à leurs jours. Ils méconnaissent souvent le cadre légal. Exit espère mieux informer et sensibiliser les professionnels aux prises avec cette problématique.

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

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Science & Vie : A 104 ans, le plus vieux scientifique du monde vient se donner la mort en Suisse

A 104 ans, le plus vieux scientifique du monde vient se donner la mort en Suisse

Cela fait 20 ans que ce célèbre scientifique militait pour défendre la légalisation de l’euthanasie que la loi australienne interdit. Il a donc décidé de se rendre en Suisse qui est un des rares pays au monde où la mort volontaire assistée est légale.


Suisse : Suicide assisté, jusqu’où peut-on aller ?

Rappel :

Zurich : L’accès au suicide assisté pour les personnes âgées non atteintes d’une maladie grave, mais qui veulent mourir devrait être facilité. L’association Exit Suisse alémanique ouvre le débat.

Un groupe de travail pour débattre de la question de l’accès à l’aide au suicide pour des personnes âgées mais en bonne santé, a été créé ce samedi 17 juin par Exit. Cette commission travaillera bénévolement et sera dotée de 50’000 francs pour les expertises dont elle aura besoin, a annoncé samedi la présidente d’Exit Suisse alémanique, Saskia Frei, lors de l’assemblée générale de l’association à Zurich.

La commission est chargée de livrer pour la prochaine assemblée générale un rapport qui indique les moyens de faciliter l’accès des personnes âgées au pentobarbital de sodium, utilisé dans le cadre de l’assistance au suicide. Les experts doivent réunir les aspects juridiques, éthiques et politiques d’une telle pratique.

Dans un an, les délégués d’Exit discuteront si ce rapport doit être suivi de mesures concrètes. Si oui, ils évalueront la question sous l’angle éthique et politique.

Une demande des membres

La création du groupe de travail a été demandée par un comité de plusieurs membres de l’association, âgés de plus de 70 ans. Parmi eux figurent l’ancien municipal de la ville de Zurich Hans Wehrli, le réalisateur de films Rolf Lyssy ou l’ancienne porte-parole de Swissair Beatrice Tschanz.

Selon ce comité, l’assistance au suicide est semée de trop d’embûches pour des seniors fatigués de vivre et capables de discernement. Actuellement, Exit peut accompagner les patients touchés par de multiples pathologies invalidantes mais qui ne souffrent pas d’une maladie incurable. Outre un diagnostic médical, la pratique tient compte de facteurs psychosociaux déterminants pour la qualité de vie.

Exit Suisse alémanique oeuvre depuis plusieurs années à faciliter l’accès au suicide assisté pour le troisième âge. Il s’agit désormais de contrer les préjugés sur cette pratique. Aujourd’hui, un quart des accompagnements vers la mort concernent des patients de plus de 75 ans.

Attentes d’une petite minorité

Le comité propose que la potion létale puisse être mise à disposition des aînés sans diagnostic ni ordonnance médicale. D’après ses membres, il n’y a pas de raison pour qu’un patient âgé désireux de mettre fin à ses jours ait besoin d’un permis fourni par un docteur. Il est important d’ouvrir ce débat au sein d’Exit, mais aussi hors de l’association.

La présidente Saskia Frei a cependant mis en garde contre des demandes prématurées qui correspondraient, selon elle, aux attentes d’une toute petite minorité. Elle craint que cette facilitation ne mette en danger la pratique plutôt libérale en Suisse en matière d’autodétermination.

Pour Exit Suisse romande, association distincte, la plus grande prudence est de rigueur. Le cadre actuel est «tout à fait suffisant pour traiter la quasi totalité des demandes», a déclaré Pierre Beck, membre du comité, samedi dans l’émission Forum de la RTS. Et d’après lui, la population n’est «pas encore prête à accepter que l’on aide toutes les personnes qui le demandent».

Rôle essentiel des médecins

Dans les faits, les médecins jouent un rôle essentiel pour libéraliser le suicide assisté chez les personnes âgées, a souligné Saskia Frei. Exit Suisse alémanique compte lancer cet été un projet à l’intention des médecins pour améliorer l’information sur le suicide assisté.

Le corps médical réagit encore trop souvent de manière inadéquate face à des patients désireux de mettre fin à leurs jours. Ils méconnaissent souvent le cadre légal. Exit espère mieux informer et sensibiliser les professionnels aux prises avec cette problématique.

Source : Tribune de Genève

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Suicides à la SNCF : la chronique d’Audrey Vernon censurée sur France Inter

Non, la chronique ne s’est pas perdue dans les tuyaux de la Maison de la Radio, comme l’indique la page d’erreur sur France Inter, la vidéo a bel et bien été retirée par la rédaction. Nous la republions sans la mention des noms des responsables SNCF.

La comédienne Audrey Vernon avait défrayé la chronique ce vendredi 17 Mars, en revenant sur les circonstances du suicide d’Edouard Postal, cheminot réprimé par la direction qui s’était donné la mort quelques jours plus tôt et pour lequel des centaines de cheminots s’étaient donné rendez-vous le mercredi 15 mars, gare de Paris Saint Lazare pour un hommage émouvant. Elle revient dans sa chronique sur les difficultés des travailleurs du public, dans la santé, les Télécom, la Poste ou la SNCF. Elle dénonce cette série noire de suicides, qui cache le passage en force des suppressions d’emplois et autres réorganisations ou privatisations que vivent les travailleurs au quotidien.

Sur Youtube

Sur VK

Après les suicides, les répressions antisyndicales assumées, voilà que la SNCF joue un rôle troublant dans le retrait par France Inter de cette chronique de 2min25 d’Audrey Vernon, sur une radio pourtant dite publique.
Sa chronique est comme un bol d’air frais dans ce paysage médiatique, qui d’habitude préfère mépriser et traiter les travailleurs qui luttent, comme des voyous. Ou bien encore qui essaye de faire passer l’acte d’Edouard, comme l’acte d’un déséquilibré psychique, en omettant de faire le rapprochement entre suicide et répression. Les cheminots avaient largement aimé et partagé sa chronique, pour sa véracité et surtout pour toute l’émotion qu’elle suscite dans ses mots soigneusement choisis.

Alors pourquoi avoir mis la pression sur la radio pour que ce billet d’humeur soit retiré ?
Le problème serait-il venu de la dénonciation que fait Audrey des 3 dirigeants de Paris St Lazare, citant leur nom publiquement ? Mais cette dénonciation est juste car c’est bien cette politique, pensée dans les plus hautes sphères de la SNCF et appliquée par les dirigeants d’établissement, la responsable de ce qui se passe aujourd’hui à la SNCF. Les dirigeants d’établissement qui avaient engagé les poursuites disciplinaires contre Edouard Postal devraient donc être amenés devant les tribunaux.
La SNCF, très embêtée par cette chronique, après le suicide d’Edouard Postal le 10 mars, puis celui de Frédéric Hein, cheminot de Mulhouse, jeudi 16 Mars, entame une démarche de nettoyage de la communication. Car plutôt que de faire son mea culpa en prenant toutes les mesures nécessaires pour arrêter cette série infernale de suicides et de répression antisyndicale, la SNCF essaye maintenant de limiter la liberté d’expression des journalistes. Cela arrive après que la direction ait mis en garde l’ensemble des cheminots sur les réseaux sociaux, en conseillant de faire attention aux termes employés, et de ne pas critiquer l’entreprise publiquement, sous couvert toujours de ce fameux code de déontologie, qu’elle sait utiliser comme bon lui semble pour réprimer les militants syndicaux.

A quoi joue la SNCF, si ce n’est d’essayer de jouer la montre pour que les affaires se tassent rapidement, sans que la nouvelle image que les dirigeants essayent de donner à l’entreprise après la réforme ferroviaire, ne soit trop entachée ? Car oui la SNCF a besoin d’avancer sans bruit, jusqu’à cette ouverture à la concurrence qu’elle attend de ses vœux et qu’elle prépare à coups de pression sur la productivité des agents (avec notamment ses projets de fermeture de technicentres, de rachat de lignes par sa filiale privée Transkeo, la fusion des établissements voyageurs, la suppression des agents d’accompagnement, etc.)

Pour reprendre la conclusion d’Audrey Vernon à l’adresse des cheminots : « C’est vous qui faites tourner le monde, s’il vous plait continuez ! Arrêtez de vous suicider ! »

Source : Révolution permanente

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USA : Harcelé à l’école, Gabriel, un enfant de 8 ans passe à l’acte et met fin à ses jours

C’est au début de l’année, en janvier que le petit Gabriel à peine âgé de 8 ans met fin à ses jours en se pendant dans sa chambre.

Originaire de la ville de Cincinnati (USA) ce petit garçon qui était plein de vie et que son entourage adorait était victime de harcèlement continus par les élèves de son école. Lors des faits, personne n’a compris pourquoi le garçonnet avait commis l’irréparable mais c’est suite au visionnage des vidéos de surveillance fournies à la police par l’établissement scolaire et où l’on voit l’enfant se faire bousculer qu’une enquête a été ouverte toutefois, la mauvaise qualité des images empêchaient de voir clairement ce qui c’était passé.

Le jour ou ses images ont été enregistrées, le petit Gabriel avait été retrouvé inconscient dans les toilettes de l’établissement. Selon un enquêteur, après la chute de Gabriel, des élèves auraient continuer à se moquer de lui en lui infligeant des coups de pieds. Après avoir été transporté à l’infirmerie, sa mère était venu le chercher. Durant la nuit, il se plaignait de douleurs au ventre et après un examen, l’hôpital qui l’avait ausculté en a conclu à une gastroentérite.  C’est deux jours plus tard que l’enfant mettait fin à sa vie en se pendant dans sa chambre.

La maman du garçon n’a appris que son fils se faisait harceler que le jour où la police a reçu les images de vidéo surveillance. Le jour des faits, quand la maman était venu récupérer son enfant, l’établissement lui a expliqué que son fils avait été victime d’un malaise en se gardant de préciser que ce dernier était dû aux coups que lui avaient infligé ses camarades.

Un enfant de 8 ans confronté à une telle situation est inimaginable et pourtant cela arrive la preuve en est.

Une collecte de dons a été mise en ligne pour venir en aide à la famille.

Reposes en paix Gabriel.

G.S

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France : Les éleveurs ne sont pas payés du fruit de leur travail et des suicides à la clef

Pour rappel et par solidarité pour les éleveurs et agriculteurs en France : Suicides, il faut arrêter le massacre !

Dernière mise à jour : Dimanche 12 août 2018 – 16:15

Ce sont des journées de travail interminables de l’aube au coucher du soleil et 365 jours par an.

Les éleveurs, les paysans sont mis à rude épreuve. La concurrence déloyale imposée par l’Europe pousse nombre d’entre eux à des extrêmes fatales.

Tous les deux jours en moyenne, un agriculteur se suicide en France faute de ne pas pouvoir suivre financièrement et acculé à ses responsabilités, le geste fatal, le suicide.

Les agriculteurs qui nous garantissent le couvert de par leur dur labeur sont aujourd’hui abandonnés et relégués au nom de la compétitivité.

Pour rappel, ce document touchant et une demande de prise de conscience globale face à l’intolérable dictat de la finance.

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK /

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Suisse : Suicide assisté, jusqu’ou peut-on aller ?

Zurich : L’accès au suicide assisté pour les personnes âgées non atteintes d’une maladie grave, mais qui veulent mourir devrait être facilité. L’association Exit Suisse alémanique ouvre le débat.

Un groupe de travail pour débattre de la question de l’accès à l’aide au suicide pour des personnes âgées mais en bonne santé, a été créé ce samedi 17 juin par Exit. Cette commission travaillera bénévolement et sera dotée de 50’000 francs pour les expertises dont elle aura besoin, a annoncé samedi la présidente d’Exit Suisse alémanique, Saskia Frei, lors de l’assemblée générale de l’association à Zurich.

La commission est chargée de livrer pour la prochaine assemblée générale un rapport qui indique les moyens de faciliter l’accès des personnes âgées au pentobarbital de sodium, utilisé dans le cadre de l’assistance au suicide. Les experts doivent réunir les aspects juridiques, éthiques et politiques d’une telle pratique.

Dans un an, les délégués d’Exit discuteront si ce rapport doit être suivi de mesures concrètes. Si oui, ils évalueront la question sous l’angle éthique et politique.

Une demande des membres

La création du groupe de travail a été demandée par un comité de plusieurs membres de l’association, âgés de plus de 70 ans. Parmi eux figurent l’ancien municipal de la ville de Zurich Hans Wehrli, le réalisateur de films Rolf Lyssy ou l’ancienne porte-parole de Swissair Beatrice Tschanz.

Selon ce comité, l’assistance au suicide est semée de trop d’embûches pour des seniors fatigués de vivre et capables de discernement. Actuellement, Exit peut accompagner les patients touchés par de multiples pathologies invalidantes mais qui ne souffrent pas d’une maladie incurable. Outre un diagnostic médical, la pratique tient compte de facteurs psychosociaux déterminants pour la qualité de vie.

Exit Suisse alémanique oeuvre depuis plusieurs années à faciliter l’accès au suicide assisté pour le troisième âge. Il s’agit désormais de contrer les préjugés sur cette pratique. Aujourd’hui, un quart des accompagnements vers la mort concernent des patients de plus de 75 ans.

Attentes d’une petite minorité

Le comité propose que la potion létale puisse être mise à disposition des aînés sans diagnostic ni ordonnance médicale. D’après ses membres, il n’y a pas de raison pour qu’un patient âgé désireux de mettre fin à ses jours ait besoin d’un permis fourni par un docteur. Il est important d’ouvrir ce débat au sein d’Exit, mais aussi hors de l’association.

La présidente Saskia Frei a cependant mis en garde contre des demandes prématurées qui correspondraient, selon elle, aux attentes d’une toute petite minorité. Elle craint que cette facilitation ne mette en danger la pratique plutôt libérale en Suisse en matière d’autodétermination.

Pour Exit Suisse romande, association distincte, la plus grande prudence est de rigueur. Le cadre actuel est «tout à fait suffisant pour traiter la quasi totalité des demandes», a déclaré Pierre Beck, membre du comité, samedi dans l’émission Forum de la RTS. Et d’après lui, la population n’est «pas encore prête à accepter que l’on aide toutes les personnes qui le demandent».

Rôle essentiel des médecins

Dans les faits, les médecins jouent un rôle essentiel pour libéraliser le suicide assisté chez les personnes âgées, a souligné Saskia Frei. Exit Suisse alémanique compte lancer cet été un projet à l’intention des médecins pour améliorer l’information sur le suicide assisté.

Le corps médical réagit encore trop souvent de manière inadéquate face à des patients désireux de mettre fin à leurs jours. Ils méconnaissent souvent le cadre légal. Exit espère mieux informer et sensibiliser les professionnels aux prises avec cette problématique.

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Science et vie : Les mots peuvent tuer !

J’en ai des frissons. Océane, 14 ans, l’a parfaitement dit, et je veux être certain que son message soit bien clair : Les mots tuent!!!

Trop d’intimidation dans ce monde, partout, mais SURTOUT dans les écoles, qui sont, pour trop de jeunes, un véritable enfer. Toujours la même histoire : une élite (les cools), se forme, se regroupe, par leur « popularité », leur charisme, leur beauté, leur apparence, leur (adhésion à un) style, leur humour, leur facilité à apprendre et comprendre (qui dépend souvent de l’éducation reçue à la maison et de ben d’autres facteurs), et trop souvent par leur mépris, leur méchanceté, leur supériorité envers les pas cools, les pas d’amis, les laites, les gros(se), les pauvres, les bizarres, les « Indien(ne)s », les noir(e)s, les nerds (ceuses qui ont besoin de mettre plus d’efforts pour réussir/qui ont des parents exigeants), les pas intelligent(e)s, les naïfs/ves, les sensibles, bref, les différent(e)s.

Parfois, j’me demande si c’est pas plutôt de cette façon là que l’école nous prépare à la « vraie vie » : injustices, hiérarchie, compétition, loi d’la jungle, où on doit faire sa place jusqu’au sommet, bien-être d’une minorité dépendant des souffrances d’une majorité…

Cher bully (intimidateur) : Quand tu ris des différences de quelqu’un, tu lui mets de la pression, quitte à ce qu’elle ne s’aime plus et se force à changer pour se conformer à la norme. Quand tu rabaisse quelqu’un pour te remonter, tu brises des vies, et même si t’es convaincu(e) du contraire, du brises aussi la tienne, parce que c’est toi qui va rester pris(e) avec les regrets et la culpabilité, c’est toi qui ne pourra plus se regarder dans l’miroir. Faire le bien, c’est pas juste pour les autres. Au plus profond, c’est pour soi.

Cher toi qui a une chance de se faire des amis en rabaissant quelqu’un : Mets-toi à la place de la victime, et reste toujours intègre avec toi-même. Ne cède pas à la pression sociale qui veut t’faire des choses que t’as pas envie d’faire, parce que si tu l’fais, tu vas t’faire apprécier pour quelqu’un que t’es pas. Mieux vaut avoir un(e) ami(e) qui t’aime pour qui qu’tes que 50 amis qui t’aiment pour qui qu’tes pas.

Cher témoin : N’hésites pas à supporter les victimes, à leur parler, à être leur nouvel(le) ami(e). T’es peut-être ce qui va les sauver. Hésites encore moins à dénoncer publiquement les injustices. Comme l’a dit Desmond Tutu, « Si tu restes neutre dans une situation d’injustice, tu as choisi le côté de l’oppresseur. » L’indifférence et l’appui général sont les plus grandes (et les seules) forces des bullies. #LaForceDuNombre #TogethetWeAreStronger N’oublie pas que ça prend souvent pas grand chose pour que ça change. Les parents et les professeurs peuvent (et doivent) sensibiliser, mais j’suis convaincu que le gros de l’amélioration se fera par les jeunes, qui comprendront que l’intimidation, c’est tout sauf cool.

Et finalement, chère victime, sache que t’es pas seul(e), et reste fort(e). Peu importe s’que les gens peuvent te dire, ne doute jamais à quel point t’es magnifique, et sois fier(e) de tes différences. Ne leur donne pas raison, ne t’abaisse pas à leur niveau. Sache que ce qu’ils te disent/te font en dit beaucoup sur eux, pas sur toi. La meilleure chose que tu puisses faire, c’est de leur envoyer de l’Amour, d’espérer qu’ils trouveront de meilleures façons de se valoriser, et de vivre ta vie à fond, de pas te laisser abattre, de briller de milles feux, pour toi, parce que c’est TA vie, que c’est à TOi à décider qui tu veux être, pas à eux, et du fait même tu leur prouveras que tu vaux mieux que la vison qu’ils ont de toi, que tu es plus que leurs préjugés.

Merci encore Océane pour ce cri du cœur, tu m’as beaucoup inspiré, je suis sur que ton message sauvera bien des vies. Bravo encore pour ton courage et ta force exemplaires! Vivement les mots qui guérissent, qui font rire, qui créent et qui font vivre

Texte de Gabriel Luneau

A leur mort, ces gens là vont sur un plan astral ou ne règnent que ténèbres et solitude. Pour pouvoir s’élever dans la lumière, ils doivent attendre d’être éclairés par le pardon de leurs victimes.

Stéphane Guibert / Finalscape /VK

>>>Voir aussi<<<

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Science et vie : Prévenir et éviter le suicide chez les enfants

(Vidéos en fin d’article)

Le suicide est en lui-même un acte d’une grande l’acheté car derrière cet acte désespéré se cache le refus d’affronter la réalité mais aussi d’un grand courage. Quand il s’agit du suicide d’un enfant ou d’un adolescent, la détresse et l’incompréhension de l’entourage sont telles que bien des fois la structure familiale s’en trouve fortement déstabilisée voir même complètement anéantie.

Voici un très bon article qui  évoque le problème suivi d’un document vidéo intitulé « Suicide des enfants »

Stéphane Guibert/Finalscape

Psychologues et pédopsychiatres estiment que le phénomène concernerait une centaine de cas par an en France.

Les fou rires à la récré, le cours de danse du mercredi, le karaoké avec les copines… La tendresse de son âge interdisait ce geste, inconcevable déjà chez trop d’adultes. À 11 ans, Mathilde (*) s’est suicidée. Mathilde, gamine au teint de rose, dont personne n’a vu le cœur sombre. Pendue dans le jardin familial. C’est sa mère qui, il y a quelques jours, l’a retrouvée dans cette tombe à ciel ouvert où, lugubres, jeux et balançoire rappelaient l’insouciance qu’elle n’avait pas. Mercredi soir, vers 21h30, à proximité de la gare d’Aix-en-Provence, c’est un autre enfant de 12 ans qui s’est arraché à la vie en se jetant sous un train. Décapité sous le choc. Les premières investigations, confiées au commissariat de la ville, évoquent «un dépit amoureux».

Pas moins de 100 cas en France chaque année

Ces dernières années, ce mal-être insoutenable semble gagner des enfants de plus en plus jeunes. Le suicide d’enfants de 5 à 12 ans, bien que méconnu, a une réalité chiffrée: environ 40 par an en France. Pour ceux qui sont clairement établis comme tels. Car il y en aurait de nombreux autres qui échapperaient à la statistique, sous les masques de l’accident. «L’enfant qui passe à l’acte peut écrire une lettre d’adieu mais, le plus souvent, il se penche trop par la fenêtre ou descend d’un autobus en marche, constate un pédopsychiatre. Alors les adultes pensent à un accident». En réalité, il y en aurait 100 par an, estiment les experts.

Mais plus que le nombre, c’est la densité du problème qui interpelle. Spécialistes et pouvoir public se sont récemment saisis du sujet pour tenter d’en comprendre les causes et, surtout, pour mieux en prévenir les risques. À la demande de Jeannette Bougrab, secrétaire d’État chargée de la Jeunesse, le neuro-psychiatre Boris Cyrulnik a remis un rapport en septembre dernier sur cette douloureuse question. Son travail, intitulé «Quand un enfant se donne la mort», a été publié aux Éditions Odile Jacob. Le préambule fait peur: «40 % des enfants pensent à la mort tant ils sont anxieux et malheureux». Un désespoir précoce dont les causes seraient multifactorielles.

Une cascade de déchirures invisibles

«Le cumul des événements qui déclenchent l’acte suicidaire résulte d’une cascade de déchirures invisibles, d’une convergence d’événements de nature différente», observe cette toute première étude du genre. Cela peut être un deuil précoce, un conflit entre les parents, des maltraitances, l’absence d’un univers sécurisant à la maison ou encore le harcèlement à l’école. Pour certains, une étincelle suffirait à déclencher le passage à l’acte, comme cette fillette diabétique de 9 ans, qui l’an dernier, après avoir été privée de confiseries par sa nourrice, a sauté du 5ème étage. «Une phrase blessante, une petite frustration, une mauvaise note à l’école ou le déménagement d’un copain peuvent provoquer une déflagration exceptionnelle», prévient le rapport.

Attention toutefois aux amalgames, alerte le pédopsychiatre Stéphane Clerget qui regrette que les 5-12 ans soient englobés sans distinction dans l’analyse de ce rapport. «Ces suicides impulsifs n’existent quasiment pas chez les tout petits. Quand un enfant de 5 à 9 ans passe à l’acte c’est toujours pour des raisons de dépression profonde, de rupture dans la petite enfance. Ce sont rarement des enfants qui allaient bien la veille, au contraire des ados».

Dans ces ados, il y met les 10-12 ans, la puberté survenant aujourd’hui «2 à 3 ans plus tôt qu’au début du XXème siècle», dit-il. «Leur jeune âge donne l’impression qu’il y a de plus en plus d’enfants dans les chiffres du suicide mais en vérité ils sont déjà dans la catégorie des adolescents».

Une période délicate qu’ils vivent précocement, intensément, et sous pression, à en croire Emmanuelle Rondeau, psychologue pour enfants. «Le poids mis par la société sur leurs épaules dès le plus jeune âge n’est pas un facteur protecteur, explique-t-elle. On veut les responsabiliser trop tôt en exigeant d’eux des bonnes notes, des rythmes effrénés, une aptitude en tout, une compétitivité à tous les étages. Cette impératif de maturité avant l’heure les met dans de grandes situations d’angoisse et créent des troubles existentiels».

Nécessaire, la prévention des risques n’est pourtant pas suffisante. Il faut une véritable réflexion sur l’encadrement des enfants dans la société, résume le rapport de Boris Cyrulnik. Notamment «en repensant l’école», avec l’adaptation des rythmes scolaires, une notation plus tardive ou encore la lutte contre le harcèlement.

(*) le prénom a été changé

La disparition d’enfants demeure également préoccupant en France notamment. Un prochain billet sera consacré à ce phénomène de société.

Stéphane Guibert/Finalscape

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Un jeune adolescent de 13 ans vient tragiquement de se donner la mort après avoir subi des années de violence homophobe.

Tyrone Unsworth, un jeune collégien australien de Brisbane, venait juste d’avoir 13 ans quand il s’est donné la mort cette semaine, le mardi 22 novembre. La mère de Tyrone, Amanda, a déclaré que son fils a été pris pour cible par ses intimidateurs à cause de sa sexualité.

Il était vraiment efféminé, il aimait la mode, il aimait le maquillage et son entourage scolaire était toujours à lui chercher des noises en le traitant de tapette ou de PD. Cet ado a subi les pires pressions discriminatoires ce qui à terme l’a poussé au geste irrémédiable qu’est le suicide.

Mme Unworth a rendu hommage à son fils sur Facebook et Twitter en écrivant :  » Nous allons nous lever et se battre pour obtenir le maximum d’aide afin de sensibiliser et soutenir les autres personnes victimes de harcèlement, DITES NON À L’INTIMIDATION « .

Les funérailles de Tyrone auront lieu le 1er Décembre à Albany Creek, sa mère a demandé à ce que les participants portent des vêtements aux couleurs vives.

Répondant à cette nouvelle du suicide, Michas Scott, le président du groupe de soutien pour les jeunes LGBT australien Minus18, a déclaré que « c’est loin d’être un incident isolé et qu’il est important aujourd’hui d’en prendre conscience ».

Le directeur de l’école de Tryone, Jacquinta Miller, a déclaré dans un communiqué de presse que le collège ne tolère pas l’intimidation et le harcèlement dans ses lieux en précisant que « ni l’élève ni sa famille n’est jamais venu nous dire qu’il y avait un problème quelconque ».

En réponse à la mort de Tyrone, de nombreuses personnalités australiennes ont exprimés leur soutien à la famille et aux victimes quotidiennes de harcèlement à l’école.

De quoi nous rappeler la triste mésaventure de ce garçon bisexuel de 15 ans qui nous as partager son histoire après avoir été brutalement battu dans une attaque homophobe, retrouvez la en cliquant ICI :

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source

 

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