Environnement : Grosse pollution au chlorothalonil dans les eaux souterraines suisses

Environnement : Grosse pollution au chlorothalonil dans les eaux souterraines suisses

Les eaux souterraines suisses contiennent trop de métabolites du chlorothalonil. La valeur limite de 0,1 microgramme par litre d’eau potable est dépassée dans de vastes parties du Plateau. Pour l’Office fédéral de la sécurité alimentaire (OSAV), la pollution est considérable.

Les cantons d’Argovie, de Berne, de Fribourg, de Genève, de Lucerne, de Schaffhouse, de Soleure, de Thurgovie, du Tessin, de Vaud, de Zoug et de Zurich sont touchés par ces pollutions.

Des analyses ont été menées en 2017 et en 2018 dans le cadre d’une étude pilote s’inscrivant dans l’Observation nationale des eaux souterraines et menée par l’Office fédéral de l’environnement en étroite collaboration avec les services cantonaux spécialisés.

Des concentrations dix fois supérieures

L’étude s’est penchée sur différents résidus de chlorothalonil: plusieurs dépassent les valeurs limites. L’un de ces composants est même régulièrement mesuré dans des concentrations dix fois supérieures à cette ligne rouge. C’est un problème sérieux quand on sait qu’en Suisse, 80% de l’eau potable provient justement des eaux souterraines.

Or il faut un traitement très sophistiqué pour éliminer ces résidus particulièrement persistants. Et les eaux souterraines ne se renouvellent que très lentement. Selon l’Office fédéral de l’environnement, leur qualité sera donc fortement altérée, à large échelle, pendant des années encore. 

Carte de la présence du chlorothalonil R417888 dans les eaux souterraines du Plateau et de certaines grandes vallées:

Cancérigène

L’utilisation de produits contenant le fongicide chlorothalonil est interdite en Suisse depuis le début de l’année. Cette substance est considérée depuis longtemps par l’Union européenne comme probablement cancérigène.

Le chlorothalonil est utilisé depuis les années 1970 dans l’agriculture, notamment dans la culture des céréales, des légumes, de la vigne et des plantes ornementales. Selon l’OMS, il est particulièrement toxique pour les poissons et les invertébrés aquatiques.

Près de 45 tonnes ont été utilisées en 2017 en Suisse. Cela représente 2,22% du total des produits phytosanitaires.

Marielle Savoy/ats/sjaq

Source et crédit audio : Radio Télévision Suisse

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Des centaines de personnes ont manifesté dans la rue à Berne, Zurich et Saint-Gall contre les restrictions imposées en raison du Covid-19.

Des centaines de personnes ont manifesté dans la rue à Berne, Zurich et Saint-Gall contre les restrictions imposées en raison du Covid-19.

Sans respecter les règles sanitaires, elles ont dénoncé ce qu’elles considèrent comme « une violation des droits fondamentaux »

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse 

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En Suisse, le confinement se termine mais sommes-nous vraiment prêts ?

En Suisse, le confinement se termine mais sommes-nous vraiment prêts ?

On se réjouit toutes et tous des premiers contacts post-confinement. Mais sommes-nous vraiment prêt(e)s ?

Dès le mardi 28 avril 2020, en Suisse, la vie reprend ses droits, réouverture des magasins.

Merci à la RTS pour cet humour toujours en avance d’un cran 🙂

Stéphane Guibert / Finalscape

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

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5G : ATTENTION DANGER ?

Source de l’image

5G : ATTENTION DANGER ?

En Suisse, les ondes électromagnétiques de la 5G ne sont, pour l’instant, pas très différentes des ondes de la 3G, 4G, du bluetooth ou du WiFi. Le problème principal avec la 5G : la multiplication des objets connectés qui émettent fortement et à proximité de notre corps, de notre cerveau.

Swisscom a annoncé le 17 avril la mise en service de la 5G sur 102 sites répartis dans 54 localités, dont Genève, Lausanne, Estavayer-le-Lac, Champéry et Berne. D’ici la fin de l’année, le premier opérateur helvétique dit vouloir couvrir tout le pays.

La Suisse compte 279 antennes 5G en fonction, d’après les données de la Confédération. Un précédent décompte, qui ne précisait pas lesquelles étaient actives ou non, faisait état de 338 antennes.

A titre de comparaison, on retrouve près de 11’000 antennes 4G réparties sur le territoire. Naviguez sur notre carte, ci-dessous, pour voir leurs emplacements précis.

Crédit Vidéo : Radio Télévision Suisse

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La Chine menace d’interrompre l’approvisionnement du monde en antibiotiques

La Chine menace d’interrompre l’approvisionnement du monde en antibiotiques

Quand on pense que 97% des antibiotiques utilisés aux États-Unis, et probablement dans tous les autres pays, sont importés de Chine, on mesure la gravité du problème et sa profondeur.

Pas de panique car il existe une alternative bien plus efficace que les antibiotique et qui est largement utilisée notamment en Russie : Le bactériophage. voir le rappel et les vidéos en fin d’article. Source Arte et Radio Télévision Suisse (ndlr.)

Non seulement on a transféré les technologies vers la Chine à une vitesse hallucinante, lui économisant des années de recherches et lui permettant ainsi de ne payer ni droits, ni redevances sur les brevets qu’elle utilise et qu’on l’a laissée piller à volonté, mais on s’est volontairement mis en état de dépendance totale envers une dictature communiste totalitaire, et à présent on en paye le prix !

On a oublié que la Chine, malgré des progrès considérables, en grande partie financée par nos achats et nos impôts, a gardé un mélange de structures claniques et communistes héritées de Mao et ne peut absolument pas être considérée comme fiable. On leur a donné, même pas vendu comme ironisait Kroutchev, la corde pour nous pendre tout en sciant la branche sur laquelle on était assis ! Non seulement on a exporté nos savoir-faire acquis depuis la révolution industrielle du XIXème siècle mais on a aussi exporté nos emplois avec, et humiliation suprême, en forçant les employés à former ceux qui allaient les remplacer. On leur a cédé des pans entiers des industries de nos pays, et on a poussé la capitulation et la stupidité jusqu’à leur donner le contrôle des secteurs les plus sensibles et les plus stratégiques de nos économies.

Étonnamment, ni la grippe porcine, ni la grippe aviaire, toutes deux venant de Chine, ni le pillage systématique et organisé de la propriété industrielle, ni le protectionnisme outrancier qu’elle pratique sans états d’âme, ni la mauvaise qualité constante de ce qu’elle nous vend, ni le fait qu’elle sous-traite elle-même certains produits qu’elle réexporte, ni son comportement arrogant et abusif n’ont servi d’alerte à nos dirigeants politiques, aux acteurs économiques ou aux chefs d’entreprises du reste du monde.

On a fait plus que renoncer, on s’est soumis à une dictature totalitaire qui ne respecte pas plus les règles d’hygiène élémentaire que les Droits de l’Homme.

PUBLIÉ PAR EBER HADDAD LE 20 MARS 2020
« On s’est volontairement mis en état de dépendance totale envers une dictature communiste totalitaire. »

On a fait plus que renoncer, on s’est soumis à une dictature totalitaire qui ne respecte pas plus les règles d’hygiène élémentaire que les Droits de l’Homme.

« Si cette crise ne nous sert pas de signal d’alarme, ce qui nous arrive en ce moment se reproduira immanquablement et de plusieurs manières jusqu’à l’annihilation de nos démocraties. »

© Eber Haddad

Le bactériophage

En 2050, plus de gens mourront de résistance aux antibiotiques qu’actuellement du cancer.

Face à la résistance aux antibiotiques les bactériophages sont la plus solide alternative.

Et pour rappel :

La résistance aux antibiotiques est aujourd’hui un véritable problème de santé publique. Selon les centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), au moins 2 millions d’Américains sont infectés par des germes résistants aux antibiotiques chaque année, et plus de 23 000 meurent de ces infections.

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A voir en seconde partie d’article : Santé publique : Les bactériophages, virus mangeurs de bactéries, sont peut-être l’avenir de l’antibiotique.

Selon un rapport publié en avril 2018, le CDC annonce avoir détecté l’année dernière 221 cas de résistance inhabituelle de soi-disant « bactéries cauchemardesques », capables de propager des gènes qui les rendent imperméables à la plupart des antibiotiques. Bien que le CDC ait déjà mis en garde contre le danger des bactéries résistantes aux antibiotiques ces dernières années, ce nouveau rapport nous révèle ici l’ampleur du problème. « Aussi vite que nous avons œuvré pour ralentir la résistance [aux antibiotiques], certains germes nous ont dépassés », note la docteure Anne Schuchat, directrice adjointe du CDC. « Nous devons faire plus, et nous devons le faire plus vite et plus tôt ». Les infections entraînées par ces bactéries sont « pratiquement impossibles à traiter avec la médecine moderne », poursuit-elle.

Le CDC a mis en place en 2016 un réseau de laboratoires à l’échelle nationale, pour aider les hôpitaux à diagnostiquer rapidement ces infections et à les empêcher de se propager. Un échantillon sur quatre de germes envoyé au réseau de laboratoires avait des gènes spéciaux, qui leur permettraient d’étendre leur résistance à d’autres germes, peut-on lire. Dans 1 cas sur 10, les personnes infectées par ces germes transmettent la maladie à des personnes apparemment en bonne santé à l’hôpital – patients, médecins ou infirmières – qui peuvent à leur tour agir comme porteurs silencieux de la maladie. Ces derniers infectent ensuite d’autres personnes, même si elles ne deviennent pas malades.

Les bactéries « cauchemardesques » – celles qui résistent à presque tous les médicaments – sont particulièrement mortelles chez les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies chroniques. Jusqu’à la moitié des infections qui en résultent s’avèrent fatales pour elles. Le CDC affirme qu’un effort conjoint et une approche agressive impliquant des représentants du gouvernement, des médecins et des établissements de santé peuvent aider à arrêter les bactéries résistantes avant qu’elles ne se propagent largement. Le rapport propose une stratégie de confinement, qui selon Anne Schuchat, aidera à « plier la courbe ou à ralentir la propagation de la résistance aux antibiotiques ».

La stratégie de confinement nécessite :

  • Une identification rapide des germes résistants.
  • L’utilisation de mesures de contrôle des infections (gants, blouses d’hôpital et nettoyage spécial dans les chambres des patients infectés).
  • De tester les patients sans symptômes qui peuvent porter et propager le germe.
  • La poursuite du contrôle de l’infection et des tests jusqu’à ce qu’il soit confirmé que la propagation s’est arrêtée.

Le rapport estime que si elle est mise en œuvre correctement, la stratégie pourrait empêcher 1600 cas d’infection dans un État sur une période de trois ans. Chaque individu peut également jouer un rôle dans le contrôle de la propagation des germes résistants :

  • Informez votre professionnel de la santé si vous avez récemment reçu des soins de santé dans un autre pays ou établissement.
  • Discutez avec votre médecin de la prévention des infections, de la prise en charge de maladies chroniques et de l’obtention des vaccins recommandés.
  • Lavez-vous les mains fréquemment et gardez vos plaies propres propres jusqu’à ce qu’elles soient cicatrisées.

Santé publique : Les bactériophages, virus mangeurs de bactéries, sont peut-être l’avenir de l’antibiotique.

Les résultats sont prometteurs, que ce soit dans la lutte contre les pneumonies, les infections urinaires, celles touchant la peau ou encore les os. Faut-il toutefois convaincre les autorités sanitaires.

Le bactériophage, virus qui ne s’attaque qu’aux bactéries et largement utilisé en Géorgie ainsi qu’en Russie n’est pas brevetable en Europe faute de tests et donc pas encore rentable pour l’industrie pharmaceutique.

Les bactéries deviennent de plus en plus résistantes aux antibiotiques que l’on retrouve dans de très nombreux aliments comme la viande et le poisson notamment. Le bactériophage pourrait être une solution à terme.

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

Mise en ligne : Stéphane Guibert / Finalscape

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Corona’s song : « Même si la vie nous sépare à cause de toi, bientôt on pourra se retrouver. »

« Corona’s song »

« Même si la vie nous sépare à cause de toi, bientôt on pourra se retrouver. »

Corona, tu ne passeras pas !

Merci à Alexis Favre et l’équipe de 120 minutes pour le partage.

Note personnelle : Le coronavirus sera le prétexte de l’effondrement mondial de l’économie et l’après corona sera encore plus dévastateur que le virus lui-même (ndlr.)

Mise en ligne : Stéphane Guibert / Finalscape

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Antivirus, à 19h en direct sur RTS1, c’est du lundi au vendredi, dès lundi, pour traverser la crise ensemble.

Antivirus, à 19h en direct sur RTS1, c’est du lundi au vendredi, dès lundi, pour traverser la crise ensemble.

Annonce RTS

Un grand invité (à distance), des bonnes idées un expert et surtout: votre quotidien. Envoyez-nous vos vidéos, c’est tout simple: vous filmez, vous chargez la vidéo sur swiss transfert >>> et vous envoyez le lien à antivirus-rts@rts.ch

Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse

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Suisse & Coronavirus : Dans les cantons qui ont décidé de fermer les commerces non essentiels, les magasins alimentaires font partie de l’exception

Suisse & Coronavirus : Dans les cantons qui ont décidé de fermer les commerces non essentiels, les magasins alimentaires font partie de l’exception …

…  tout comme les pharmacies, et restent ouverts. Or, la question de leur approvisionnement revient régulièrement dans les inquiétudes de la population.

Coop, Migros, Aldi, Spar, Denner, Manor et Volg prient ainsi leurs clients, dont certains ont « pillé » leurs filiales en fin de semaine dernière, de renoncer à se relancer dans la constitution de réserve de guerre.

« Il n’y a pas de raison de faire plus de réserves que d’habitude », assure Tristan Cerf, porte-parole de Migros, dans le 12h30. « L’acheminement quotidien est assuré, il y a suffisamment de nourriture pour tout le monde, pas de pénurie », ajoute-t-il.
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Un dispositif exceptionnel est en place, informe également le porte-parole, pour acheminer les denrées au magasins. Aucune restriction n’est pour l’heure mise en place, même s’il est vrai que Migros ne communique pas sur les différents scénarios envisagés dans le futur.

Source : Radio Télévision Suisse

 

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