Enfants des rues en Roumanie : Investigations et complément d’enquêtes / Copii de stradă din România : investigații și informații suplimentare / Street children in Romania : additional investigations

Enfants des rues en Roumanie : Investigations et complément d’enquêtes

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Copii de stradă din România : investigații și informații suplimentare

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Street children in Romania : additional investigations

Les enfants des rues sans-abri de Roumanie trouvent leurs racines dans l’ancienne politique Ceausescu. Il a encouragé la croissance démographique afin de fournir à l’État un grand nombre de main-d’œuvre. Le chaos économique, après l’effondrement du régime en 1989, ainsi que la pauvreté récurrente des familles, la violence et la consommation d’alcool sont les causes qui ont jeté des milliers d’enfants dans la rue. Certains d’entre eux ont échappé aux orphelinats où le personnel les a maltraités. Ils préfèrent affronter les difficultés et la vie dure comme la misère à la maison. Ils survivent aussi bien qu’ils le peuvent en mendiant, en volant, en se prostituant ou par le travail forcé.

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Copiii străzii fără adăpost din România își găsesc rădăcinile în fosta politică Ceaușescu. El a încurajat creșterea populației pentru a furniza statului un număr mare de forțe de muncă. Haosul economic, după prăbușirea regimului în 1989, astfel încât sărăcia recurentă a familiilor, violența și consumul de alcool sunt cauzele care au aruncat mii de copii pe stradă. Unii dintre ei au scăpat de orfelinate în care personalul i-a abuzat. Preferă dificultățile în față și viața grea ca mizeria de acasă. Supraviețuiesc cât de bine pot cerșind, furând, prostituție forțată, exploatare prin muncă.

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Romania’s homeless street children find its roots in the former Ceausescu policy. He has encouraged population growing in order to furnish the state with a great number of workforces. The economic chaos, after the collapse the regime in 1989, so as the recurring poverty of the families, violence and alcohol consumption are the causes that threw thousands of children in the street. Some of them escaped orphanages where the staff abused them. They prefer face difficulties and hard life as the misery at home. They survive as good as they can by begging, stealing, forced prostitution, exploitation by work.

Enfants des rues en Roumanie

Investigations et complément d’enquêtes le 15 mai 2021 sur Finalscape

Copii de stradă din România

Investigații și informații suplimentare pe 15 mai 2021 pe Finalscape

Street children in Romania

Investigations and further information on May 15, 2021 on Finalscape

G.S / FINALSCAPE

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La Roumanie, championne du trafic forestier / România, campioană a traficului forestier / Romania, champion of forest traffic

La Roumanie, championne du trafic forestier

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România, campioană a traficului forestier

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Romania, champion of forest traffic

Des arbres bi-centenaires sacrifiés, des forêts massacrées et perdues à jamais, la Roumanie fourni également le géant suédois Ikea à plus de 6% de sa matière première.

Les journalistes de cash investigation se sont rendus dans ce beau pays pour une enquête d’une année.

Extrait du reportage : Razzia sur le bois, les promesses en kit des géants du meuble.

Copaci bi-centenari sacrificați, păduri masacrate și pierdute pentru totdeauna, România furnizează și gigantului suedez Ikea mai mult de 6% din. materia primă.

Jurnaliștii Cash Investigation au călătorit în această frumoasă țară pentru o anchetă de un an.

Extras din raport : Razzia pe lemn, promisiunile sub formă de kit ale uriașilor mobilierului.

Bi-centennial trees sacrificed, forests destroyed and lost forever, Romania also supplies the Swedish giant Ikea with more than 6% of its raw material.

Cash Investigation journalists traveled to this beautiful country for a year-long investigation.

Extract from the report : Razzia on the wood, the promises in kit form of the furniture giants.

Reportage complet / Număr complet /Full investigation

Stéphane Guibert / Rares Mihai Florescu / Finalscape / VK

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Merci à mes Amis Roumains / Mulțumesc prietenilor mei români / Thanks to my Romanian friends

Merci à mes Amis Roumains

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Mulțumesc prietenilor mei români

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Thanks to my Romanian friends

Sur la carte, ce pays, la Roumanie ressemble à la Suisse

Pe hartă, această țară, România arată ca Elveția

On the map, this country, Romania looks like Switzerland

Dans ce billet, je tenais à remercier mes Amis Roumains pour l’accueil et cette amitié qui me réchauffe le cœur. Un message particulier à la famille Florescu, Rares, son papa et sa maman pour cette gentillesse et cette confiance. Merci.

În această postare, am vrut să mulțumesc prietenilor mei români pentru primirea și această prietenie care îmi încălzește inima. Un mesaj special adresat familiei Florescu, Rares, tatălui său și mamei sale pentru această amabilitate și această încredere. Mulțumesc.

In this post, I wanted to thank my Romanian Friends for the welcome and this friendship which warms my heart. A special message to the Florescu family, Rares, his dad and his mom for this kindness and this confidence. Thank you.

Stéphane Guibert pour la famille Florescu

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La Roumanie vaccine les sans-abri, appartenant à la catégorie « prioritaire » / Romania vaccinates the homeless, belonging to the « priority » category

La Roumanie vaccine les sans-abri, appartenant à la catégorie « prioritaire »

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Romania vaccinates the homeless, belonging to the « priority » category

Près de 300 sans-abri ont été vaccinés contre le Covid-19 en Roumanie, l’un des premiers pays d’Europe à s’attaquer à l’immunisation de cette catégorie vulnérable, a-t-on appris ce samedi auprès des responsables de la campagne de vaccination.

« Ces personnes sont parmi les plus exposées au risque de contamination. Pour la plupart d’entre elles, respecter les gestes barrière est difficile », a déclaré à l’AFP le secrétaire d’Etat à la Santé Andrei Baciu.

Saisi par plusieurs associations, le gouvernement a décidé de remonter les sans-abri dans la liste des personnes prioritaires, à l’image de ce qu’a décidé le Danemark.

Ils sont désormais inclus dans la même catégorie que les personnes âgées de plus de 65 ans, les malades chroniques et les enseignants, et juste derrière les professionnels de santé.

Des équipes mobiles se sont rendues ces derniers jours dans les centres d’hébergement de nuit mis en place par les autorités locales dans plusieurs villes, dont Bucarest, Buzau (est) et Suceava (nord-est).

Sur les 1341 SDF recensés jusqu’ici à travers le pays (pour un nombre réel estimé à plusieurs milliers), 282 ont reçu la première dose et 246 les deux doses.

Cette opération se poursuivra dans les jours qui viennent alors que le gouvernement « veut atteindre tous les SDF désireux de se faire immuniser« , selon un membre de la campagne de vaccination.

Faute d’accès à des sources d’informations crédibles, nombre de personnes vivant dans la rue sont toutefois méfiantes, explique Marian Ursan, président de l’association Carusel qui distribue denrées alimentaires, vêtements, couvertures et médicaments aux quelque 300 SDF de Bucarest.

Pays de 19 millions d’habitants qui déplore à ce jour 19.738 décès provoqués par le coronavirus, la Roumanie a vacciné 771.239 personnes au total depuis le lancement fin décembre de la campagne de vaccination, dont 224.124 avec une dose et 547.116 avec les deux.

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Nearly 300 homeless people have been vaccinated against Covid-19 in Romania, one of the first countries in Europe to tackle the immunization of this vulnerable category, officials learned on Saturday of the vaccination campaign.

« These people are among the most exposed to the risk of contamination. For most of them, obeying barrier gestures is difficult, » Secretary of State for Health Andrei Baciu told AFP.

Seized by several associations, the government decided to put the homeless back on the list of priority people, as Denmark has decided.

They are now included in the same category as people over 65, chronically ill and teachers, and just behind healthcare professionals.

Mobile teams have visited overnight accommodation centers set up by local authorities in several cities, including Bucharest, Buzau (east) and Suceava (north-east) in recent days.

Of the 1,341 homeless people identified so far across the country (for an actual number estimated at several thousand), 282 have received the first dose and 246 have received both doses.

This operation will continue in the coming days as the government « wants to reach all homeless people wishing to be immunized », according to a member of the vaccination campaign.

Lacking access to credible sources of information, however, many people living in the streets are suspicious, explains Marian Ursan, president of the Carusel association, which distributes food, clothing, blankets and medicine to some 300 homeless people in Bucharest.

Country of 19 million inhabitants which deplores to date 19,738 deaths caused by the coronavirus, Romania has vaccinated 771,239 people in total since the launch of the vaccination campaign at the end of December, including 224,124 with one dose and 547,116 with both.

Stéphane Guibert / Rares Mihai Florescu / Finalscape / VK

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L’image du jour : Corvin Castle, Romania / Imaginea zilei : Castelul Corvin, România / Image of the day : Corvin Castle, Romania

L’image du jour : Château Corvin Roumanie

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Imaginea zilei : Castelul Corvin, România

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Image of the day : Corvin Castle, Romania

  • Vidéo : « Je t’aime Roumanie »
  • Video: „Te iubesc România”
  • Video : « I love you Romania »

Merci aux labels Sire Records et Warner Bross pour leur aimable autorisation.
Mulțumim etichetelor Sire Records și Warner Bross pentru permisiunea lor amabilă.
Thanks to Sire Records and Warner Bross for their kind permission.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK / MondiAspora

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Covid : « grande inquiétude » en Roumanie / Covid : « great concern » in Romania

Covid : « grande inquiétude » en Roumanie

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Covid : « great concern » in Romania

La Roumanie fait partie des sept pays de l’UE pour lesquels l’agence européenne chargée de surveiller les épidémies a fait part de sa « grande inquiétude ».

Romania is among the seven EU countries for which the European agency responsible for monitoring epidemics has expressed « great concern ».

En Roumanie, les mesures de distanciation sociale sont en place, mais le masque n’est obligatoire que dans les espaces clos. A l’intérieur les rassemblements de plus de 50 personnes sont interdits.

Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), l’inquiétude vient d »une proportion plus élevée de cas graves ou d’hospitalisations », et d’une hausse de la mortalité. Dans les hôpitaux, la moitié des services de soins intensifs sont déjà pleins.

« Je crains une hausse des cas et d’atteindre les limites supportables pour notre service. Le système de santé ne serait pas en mesure de venir en aide à tous les patients, notamment ceux qui non pas le covid » explique le Dr Beatrice Mahler, de l’institut de pneumologie « Marius Nasta ».

In Romania, social distancing measures are in place, but the mask is mandatory only in confined spaces. Inside gatherings of more than 50 people are prohibited.

According to the European Center for Disease Prevention and Control (ECDC), concern is « a higher proportion of severe cases or hospitalizations », and an increase in mortality. In hospitals, half of the intensive care units are already full.

« I fear an increase in cases and reaching bearable limits for our service. The health system would not be able to help all patients, especially those who do not have covid » explains Dr Beatrice Mahler, of the « Marius Nasta » pneumology institute.

Mise en ligne : Stéphane Guibert / Finalscape

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Départ pour Bucharest : La Roumanie nous attend pour 25 jours d’aventure / Departure for Bucharest: Romania awaits us for 25 days of adventure

Départ pour Bucharest : La Roumanie nous attend pour 25 jours d’aventures

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Departure for Bucharest: Romania awaits us for 25 days of adventures

Beaucoup de rendez-vous et de reportages nous attendent dans ce merveilleux pays qui a vu naître mes ancêtres. C’est avec une équipe formidable de journalistes, caméramans et ingénieurs du son que nous allons sillonner le pays en quête de vérité  sur la réalité de la vie des enfants des rues dans ce pays.

Many meetings and reports await us in this wonderful country where my ancestors were born. It is with a great team of journalists, cameramen and sound engineers that we will travel the country in search of the truth about the reality of the life of street children.

L’équippe : (The team)

  • Stéphane Guibert : Journaliste (journalist)
  • Stéphanie Thalberg : Journaliste (journalist)
  • Alain Grandgier à la caméra (on camera)
  • Ethienne Dos Santos au son (sound engineer)
  • Sylvain Durgniat à la maitenance ( to the maintenance)

Un reportage de longue haleine que nous préparons depuis plus de 6 mois. Des micro reportages et différents lives seront diffusés sur les réseaux sociaux jour après jour.

Le reportage complet sera disponible sur Finalscape dans le courant du mois de janvier 2021.

A long-term report that we have been preparing for more than 6 months. Micro reports and various lives will be broadcast on social networks day after day.

The entire report will be available for free in January 2021 on Finalscape.

Stéphane Guibert / Finalscape

 

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Enfants des rues en Roumanie : Investigations et complément d’enquêtes

Romania’s homeless street children find its roots in the former Ceausescu policy. He has encouraged population growing in order to furnish the state with a great number of workforces. The economic chaos, after the collapse the regime in 1989, so as the recurring poverty of the families, violence and alcohol consumption are the causes that threw thousands of children in the street. Some of them escaped orphanages where the staff abused them. They prefer face difficulties and hard life as the misery at home. They survive as good as they can by begging, stealing, forced prostitution, exploitation by work.
November 2002. Bucarest, Romania. (Photo by Patrick Landmann/Getty Images).

Enfants des rues en Roumanie

Investigations et complément d’enquêtes le 15 janvier 2021 sur Finalscape

Sous la splendeur du Palais du Peuple de Ceaucescu se cache une réalité plus sombre. Ce jeune garçon n’est pas un voleur de Bucarest sur le point de commettre un vol. C’est un enfant des rues qui regagne son abri, mais ce n’est pas son foyer. C’est un bunker situé sous une chaudière qui compte pour tout équipement un é tendage à linge et une télévision en noir et blanc. Il n’y a pas beaucoup de place et une eau nauséabonde stagne à quelques pas de là. L’espoir n’existe pas.

(Sando) (Vous voulez que quelqu’un vous aide?)

Non, je n’ai aucun espoir à ce niveau là.

(Pourquoi?)

Parce qu’il y a beaucoup de problèmes dans ce pays et ils ont bien d’autres choses à faire avant de nous aider.

George Roman

(Quand vous étiez dans la rue, vos parents vous cherchaient-ils?)

Oui, mais je ne voulais pas revenir à la maison

(Pourquoi?)

Parce qu’ils me forçaient à voler. Parfois, quand mon père était en colère, nous étions battus.

Non, je n’ai aucun espoir à ce niveau là.

Parce qu’il y a beaucoup de problèmes dans ce pays et ils ont bien d’autres choses à faire avant de nous aider.

George Roman

Oui, mais je ne voulais pas revenir à la maison

Parce qu’ils me forçaient à voler. Parfois, quand mon père était en colère, nous étions battus.

Pour survivre, les enfants travaillent dans les rues, à temps plein ou partiel; ils mendient, chantent ou encore lavent les parebrises des voitures aux croisements. Le programme de l’OIT a pour premier but de ramener ces enfants dans leurs familles. Malheureusement, seuls un sur dix parvient à revenir chez lui. L’objectif du programme est d’identifier les enfants qui sont assez fraîchement arrivés ou encore assez jeunes pour vouloir quitter les rues de Bucarest et profiter de ce qu’il leur reste d’enfance.

Derrière la grandeur du Palais du peuple de Ceaucescu, se cache une autre réalité, bien plus sombre.

Pour survivre, les enfants travaillent dans les rues, à temps plein ou partiel; ils mendient, chantent ou encore lavent les parebrises des voitures aux croisements. Le programme de l’OIT a pour premier but de ramener ces enfants dans leurs familles. Malheureusement, seuls un sur dix parvient à revenir chez lui. L’objectif du programme est d’identifier les enfants qui sont assez fraîchement arrivés ou encore assez jeunes pour vouloir quitter les rues de Bucarest et profiter de ce qu’il leur reste d’enfance.

Ce jeune garçon n’est pas l’un de ces voleurs de Bucarest s’apprêtant à commettre un larcin. C’est un enfant de la rue qui rentre chez lui, loin de sa maison. Il a élu domicile dans un bunker situé sous un système de chauffage, avec pour seul équipement une corde à linge et une télé noir et blanc. L’espace est en prime et l’eau nauséabonde à quelques pas de là. L’espoir, quant à lui, est inexistant.

Pas tant que ça, assure George Roman. Son objectif est de parvenir à identifier la moitié du millier d’enfants qui pourraient abandonner la vie de la rue grâce à un programme financé par l’Organisation internationale du travail.

Aujourd’hui, il a trouvé Mona, une jeune fille de 12 ans qui a rejoint la rue à l’âge de 6 ans mais qui vit dans un centre depuis une année. Elle vient toujours régulièrement rendre visite à son frère Gelu qui, lui, n’a pas tourné le dos à sa vie d’enfant de la rue.

Mise en ligne : Stéphane Guibert / Finalscape

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Science et Vie : Roumanie, tu me manques (Reminder)

Science et Vie :Roumanie, tu me manques tellement !

Science and Life: Romania, I miss you so !

Il était un fois moi et ce magnifique pays, la Roumanie / Once upon a time “there was me and this magnificent country, Romania”

Lors de ma naissance, mon frère jumeau est mort étranglé par un cordon ombilical mais c’est pas lui qui aurait du partir c’est moi parce que je ne suis pas né au bon endroit.

Il y a un pays dont je rêve au quotidien c’est la Roumanie et depuis quelques temps il y a dans ce pays un petit être qui m’appel et me fait rêver. Il est musicien et d’incarnation en incarnation c’est peut-être le frère que j’ai perdu. Il m’attire et sans le savoir et il me demande de rentrer à la maison.

Roumanie, je t’aime !

Stéphane Guibert / Finalscape

When I was born, my twin brother died strangled by an umbilical cord, but he was not the one who should have left, it was me because I was not born in the right place.

There is a country of which I dream it is Romania and for some time there is in this country a small being who calls me and makes me dream. He is a musician and from incarnation to incarnation it is perhaps the brother that I lost. He attracts me and without knowing he asks me to go home.

Romania, I love you!

Stéphane Guibert / Finalscape

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