Gênes : 1 milliard d’euros de dividendes versé en 2017 aux actionnaires du viaduc autoroutier effondré

Vue générale de l’effondrement du viaduc autoroutier de l’A10, le 15 août 2018 à Gênes, dans le nord de l’Italie Photo – AFP –

Le groupe Atlantia qui possède le gestionnaire d’autoroute italien Autostrada per l’Italia dont une portion de viaduc s’est effondrée ce mardi à Gênes plonge de 20% en bourse actuellement. Sous le feu de vives critiques, le groupe Atlantia est menacé par le gouvernement italien de perdre la concession octroyée à Autostrada per l’Italia sur le tronçon où se trouve le pont effondré.

Sur les 6 premiers mois de l’année 2018, le groupe Atlantia a déjà versé 654 millions d’euros de dividendes à ses actionnaires, et 994 millions d’euros en 2017 (source investing.com).

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Italie : un mort et 68 blessés après l’explosion d’un camion près de Bologne

Au moins une personne a été tuée et soixante-huit autres blessées, lundi après-midi, après l’explosion d’un camion-citerne sur le périphérique de Bologne, dans le nord de l’Italie, ont rapporté les pompiers.

Selon les images d’une caméra de surveillance du trafic diffusées par la police, le camion-citerne a percuté par l’arrière un autre camion à l’arrêt : le choc a provoqué une petite explosion et un incendie, qui a dans un second temps, provoqué l’énorme explosion.

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Italie : Des bombes contre les migrants, nous risquons actuellement la guerre civile

De Turin à Tarante, en passant par les régions « rouges » (ndt les régions politiquement à gauche) et le Latium, de plus en plus de bombes explosent près des centres d’accueil et des hôtels qui logent les migrants

Par Francesco Curridori

Du nord au sud, en passant par les îles, la révolte contre le business de l’accueil des migrants envahit toute la botte. Les bombes ou les cocktails molotov, mais également des armes plus rudimentaires sont les moyens les plus utilisés par les citoyens pour stopper l’arrivée des migrants dans leurs villages.

La Sardaigne, l’île où la crise économique favorise la révolte

Le cas le plus récent et le plus marquant s’est passé jeudi de la semaine passée devant le centre de premier accueil de Dorgali, dans la province de Nuoro. Par chance les 64 occupants ne furent pas blessés même si l’explosion a fait un grand trou à l’extérieur du bâtiment.  Ce n’est pas le premier cas en Sardaigne, en faitcette aversion envers les réfugiés a déjà connu deux précédents. Le 11 octobre passé, l’ex caserne de Monastir, dans la province de Cagliari, a subit un attentat incendiaire suite à la décision du préfet de mettre à disposition ce bâtiment pour en faire un centre d’accueil. La même chose s’est produite à Burcei, également dans la province de Cagliari, aux premiers jours de septembre, quand une maison privée qui devait accueillir 25 migrants a été dévastée. En novembre, à Buddusò, un village de 4.000 habitants, un complexe de tourisme rural qui devait héberger des réfugiés, a été pris pour cible et dévasté par une bombe artisanale.

Les Sardes ont dépassé le seuil de tolérance. Ils considèrent cet afflux de migrants comme une invasion en bonne et due forme, et ceci dans une région qui a un des plus haut taux de chômage d’Italie. Le seuil de tolérance est dépassé et a eu une répercussion telle sur le Partito Democratico (ndt, le PD est le parti gouvernemental), autant au niveau national que régional, que le 4 décembre dernier, la Sardaigne a enregistré le taux le plus élevé de Non au référendum constitutionel.

La majorité du président PD Francesco Pigliaru, toujours plus fragile s’est effondrée le 26 juillet à l’occasion d’un vote sur le tourisme, grâce à un amendement qui avait été proposé par Forza Italia. Cet amendement refusait que des fonds régionaux aillent aux hôtels qui, plutôt que recevoir les touristes, accueillent des migrants.

Devant une telle règle de bon sens, et grâce au vote secret, même des conseillers de la majorité ont pu voter conformément à leur sentiment d’apartenance sarde. Mais cela n’a pas suffit à calmer les esprits.

Le 30 juillet, à Sassari, une villa, qui devait devenir un centre d’accueil pour migrants, a été attaquée par quelques individus qui ont mis le feu aux matelas qu’on avait amené quelques jours plus tôt.

La colère des citoyens du Latium et du Nord de l’Italie

Et pourtant, la Sardaigne n’est pas un cas isolé. Le 25 juillet, à Rocca di Papa, aux porte de Rome, une bombe a été lancée contre le mur d’enceinte d’une structure d’accueil destinée à héberger 500 Nord-Africains. En mai 2015,  toujours dans la province de Rome, des habitants de Marino, avaient fait irruption dans un immeuble qui, sur décision de la préfecture, avait été choisi pour loger 78 réfugiés.

D’autres faits similaires se produisent aussi dans le Nord. En Vénétie, il y a environ une semaine, des jeunes gens ont lancé trois feux de bengale contre le centre d’accueil extraordinaire « La Verdiana di San Vito di Legnago » dans la province de Vérone. Le 17 février de cette année, à Aselogna di Cerea, toujours près de Vérone, une bombe a explosé contre le portail d’une structure qui abrite une vingtaine de requérants d’asile. A la fin octobre 2016, à Prada di San Zeno di Montagnaun, un ancien hôtel a été touché par deux bombes artisanales. En décembre de la même année, au Frioul, une lettre de menace a été envoyée au syndic de Turriaco et une bombe incendiaire a été retrouvée dans les jardins de la rue du 5 Juin, à côté de l’ancienne caserne des carabiniers où devaient être accueillis 12 migrants.

Et, beaucoup plus récemment, des actes similaires se sont produits en Lombardie. Une attaque à coup de cocktails Molotov contre l’hôtel Eureka à Vobarno, (province de Brescia). Ces évènements ont eu lieu début juillet et ont provoqué un incendie qui a détruit le rez-de-chaussée de cet hôtel qui devait recevoir des requérants d’asile. La même méthode a été utilisée fin mars pour endommager une petite villa à Cumignano sul Naviglio (province de Cremona).

Même au Piémont il y a eu des conflits entre Italiens et migrants. En novembre 2016 des Turinois, exaspérés par une situation qui se dégrade de plus en plus, on lancé deux engins explosifs contre les bâtiment ex Moi, occupé depuis des années par des centaines de nord-africains lesquels sont tout de suite descendus dans la rue où il y a eu de très violents affrontements. En septembre, une enveloppe contenant un engin explosif a été envoyé à l’agence de Voyage 747 qui s’occupe d’organiser le rapatriements de migrants.

Dans les régions gouvernées par gauche, la colère contre les migrants monte au son d’engins explosifs

La « rouge Emilie » elle aussi a prouvé qu’elle n’en peut plus de cette arivée continue de migrants. Le 19 juillet, à Forli, deux bouteilles incendiaires ont été lancées sur le Cas (centre d’accueil extraordinaire), géré par la Croix Rouge qui hébergeait un seul migrant. En février, au centre d’accueil de Spadarolo, à Rimini, on a lancé des bouteilles : une vitre a été cassée et les ordures ont été éparpillées ce qui a sali les murs du bâtiment et le jardin. En mai 2016, à Parme, le siège d’un centre d’accueil pour réfugiés où vivaient une vingtaine de personnes, avait aussi été pris pour cible.

Dans les Marches, la plupart des agressions ont eu lieu en 2016, l’année où, à Fermo, Emmanuel Chidi a été tué suite à une dispute. Avant cet épisode, déjà une certaine intolérance montait face à l’arrivée continuelle de migrants. Cela s’est vérifié dans les premiers jours de mai avec un incendie volontaire contre l’hôtel Mark à Frontignano, qui était fermé depuis 10 ans et devait accueillir des réfugiés.

A Montottone, un petit village de la province de Fermo, une bombe a explosé devant l’église Santa Maria à l’endroit où sont accueilli les réfugiés. L’auteur de ce geste avait déjà sévi en avril à San Marco alle Paludi di Fermo.

Au Sud de l’Italie

Si on descend dans le sud de l’Italie, la situation n’est pas différente. En Calabre, à San Fernadino, un incendie probablement volontaire s’est déclaré début juillet dans un village de tentes. Toujours à San Fernandino, entre le 10 décembre et le 3 janvier 2016, 6 nord africains ont été agressés aux alentours de la date anniversaire de la révolte de Rosarno.

Dans les Pouilles, le dernier épisode de violence a eu lieu début juin quand une bombe a explosé près d’un centre d’accueil extraordinaire à Ginosa (province de Tarente).

 

Source : ilgiornale.it 

Traduction D. Borer pour les observateurs.ch

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Italie, vendredi 14 juillet 2017: 4400 migrants en un jour

Plus de 4,400 migrants ont débarqués en Italie vendredi 14 juillet 2017, après avoir été secourus au Sud de la Méditerranée.

Le gouvernement Italien, voulant stopper ce flux de migrants  dans le pays, demande de respecter un « code de conduite » aux organisations non gouvernementales opérant en Méditerranée.

Le ministère de l’Intérieur constate qu’au 13 juillet, environ 86,123 migrants ont débarqués en Italie, depuis le début de cette année. En hausse de 10 pour cent pour la même période de 2016.

Les ONG (Organisations Non Gouvernementales) ont critiqué ces codes de conduite, disant qu’il sera plus difficile d’aider les migrants s’enfuyant de la pauvreté et de la guerre.

Une porte-parole de Nations unies, déclare que l’Italie a besoin de plus d’aide traitant de la crise.

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More than 1,400 migrants disembarked in Italy on Friday, the first of more than 4,400 who are expected to come ashore during the day after being picked up by rescue boats this week in the southern Mediterranean.

Their arrival comes as the Italian government, looking to stem the flow of migrants into the country, has drawn up a draft code of conduct for non-governmental organisations operating in the Mediterranean.

The interior ministry said that up until July 13, some 86,123 migrants had come to Italy so far this year, up 10 percent on the same period in 2016.

While NGOs have criticised plans for a code of conduct, saying it will make it more difficult to help migrants fleeing poverty and war, a United Nations spokeswoman said Italy needed more help dealing with the crisis.

“Basically, in Italy we need more solidarity from the rest of the European Union. In Libya we need more stability, but we also need across all of Africa better investment in order to help people (there),” said Carlotta Sami, spokeswoman for the United Nations refugee agency, the UNHCR.

« Nous sommes envahis »

En Sicile, un maire refuse l’installation de nouveaux migrants dans sa commune.

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Italie, Sicile: Scène de guerre au marché de Fera entre Italiens et migrants africains

Scènes de guerre civile au marché de Fera O’ Luni (marché du lundi).

Deux factions de vendeurs, une composée d’Italiens et l’autre d’Africains, se sont battues à coups de bâton. Un marchand s’est même lancé sur la foule avec un camion, risquant de causer une tuerie.

Scènes de guerre civile au marché de Fera O’ Luni (marché du lundi).

Deux factions de vendeurs, une composée d’Italiens et l’autre d’Africains, se sont battues à coups de bâton. Un marchand s’est même lancé sur la foule avec un camion, risquant de causer une tuerie.

Cette info n’étant issue d’aucun média officiel elle doit être traitée avec précautions.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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