SILENCE, ON TUE ! Mais Gaza sous blocus inhumain RÉSISTE !
Voici une vidéo qui illustre parfaitement ce que nos médias à la solde appellent depuis hier « les affrontements entre l’armée israélienne et les Palestiniens à Gaza ».
On tire à vue sur une Palestinienne
Et pour rappel :
Benyamin Netanyahou, le premier ministre d’Israël qui s’adresse au peuple de Palestine
« Je vais dire quelque chose à l’instant que plusieurs refuseront de croire. Je le dirai quand même parce que c’est « vrai ».
La vie des Palestiniens compte d’avantage pour moi, premier ministre Israélien, que pour leurs propres dirigeants. La vie des Palestiniens compte d’avantage pour Israël que pour leurs propres dirigeants. Ça sonne incroyable, hein ? Mais considérez ce qui suit : » (Ça devait être un premier avril ! ndlr.)
Palestinians attend a demonstration near the Gaza Strip border with Israel in eastern Gaza City, Friday, March 30, 2018. (AP Photo/ Khalil Hamra)
Au moins (douze) Palestiniens ont été tués et des centaines d’autres blessés vendredi à la limite de la bande de Gaza lors d’un face-à-face tendu avec l’armée israélienne, qui a dégénéré en affrontements en plusieurs endroits.
Source : Radio Télévision Suisse
Au moins quinze Palestiniens ont été tués et plus d’un millier d’autres blessés vendredi à la limite de la bande de Gaza lors d’un face-à-face tendu avec l’armée israélienne, qui a dégénéré en affrontements en plusieurs endroits.
Selon le ministère de la Santé dans la bande de Gaza, quinze Palestiniens ont été tués et plus de 1400 blessés dans les affrontements avec l’armée israélienne.
Des dizaines de milliers de Palestiniens, notamment des femmes et des enfants, avaient convergé le long de la barrière frontalière qui sépare la bande de Gaza d’Israël dans le cadre de « la grande marche du retour ». Ce mouvement de protestation doit durer six semaines pour exiger le « droit au retour » des réfugiés palestiniens et dénoncer le strict blocus de Gaza.
Un porte-parole de l’armée israélienne a estimé à 30’000 le nombre de Palestiniens qui participaient vendredi à des rassemblements à « six endroits » de la bande de Gaza.
Tirs à balles réelles
Un petit nombre d’entre eux s’est approché à quelques centaines de mètres de cette barrière ultra-sécurisée, régulièrement le théâtre de heurts sanglants entre habitants de l’enclave sous blocus et soldats. Ces derniers ont répliqué en tirant à balles réelles et en usant de gaz lacrymogènes.
L’armée israélienne a déclaré que ses forces avaient eu recours à des « moyens de dispersion anti-émeutes et à des tirs contre les principaux instigateurs », et dit que certains des manifestants lançaient des pierres et projetaient des pneus en feu.
Trois positions du Hamas frappées
En fin de journée, l’armée israélienne a dit avoir frappé trois positions du mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, en représailles à une tentative d’attaque de ses soldats par des manifestants.
Les dirigeants militaires et politiques israéliens avaient prévenu que l’armée n’hésiterait pas à donner ordre d’ouvrir le feu à des tireurs d’élite en cas de tentative d’infiltration en territoire israélien.
De façon quasiment inédite, la police israélienne a par ailleurs indiqué avoir eu recours à un drone pour larguer des gaz lacrymogène sur les manifestants.
Le Conseil de sécurité des Nations unies doit se réunir d’urgence vendredi soir pour évoquer ces violences, selon une source diplomatique.
En 1940, la France était occupée par l’armée allemande, en 1957, les habitants d’Alger étaient sous le joug de l’armée française, aujourd’hui, l’armée israélienne occupe la Palestine.
Arrestations, violences et humiliations, assassinats et massacres, racisme et purification ethnique, spoliation des biens et des terres, occupation des territoires, le colonialisme est un crime contre l’humanité.
Quand Chirac a traité Netanyahu de menteur en face à face: l’ancien ambassadeur d’Israël à Paris Avi Pazner raconte le jour où Jacques Chirac a traité de menteur Benyamin Netanyahou, lui disant en face:
« Je ne crois pas un mot qui sort de votre bouche. Toute votre politique consiste à provoquer les Palestiniens. »
Sur i24News, l’ancien ambassadeur d’Israël à Paris Avi Pazner raconte le jour où Jacques Chirac a traité de menteur Benyamin Netanyahou.
Ces dernières années, les enfants de Gaza ont souffert à maintes reprises des exactions de l’armée israélienne, en particulier au cours des trois dernières attaques majeures. La guerre de 2008-2009 a entraîné la mort de 280 enfants. Le nombre d’enfants morts dans la guerre de 2012 est de 33 et dans la guerre la plus récente, en 2014, 490 enfants palestiniens ont été tués sous les tirs israéliens.
Dans la période entre 2000 et 2017, DCI-Palestine rapporte que 2.022 enfants palestiniens ont perdu la vie aux mains des forces israéliennes, soit une moyenne de 25 par mois. Au cours de la même période, 137 enfants israéliens ont été tués par des Palestiniens.
Il ne s’agit pas bien sûr d’opposer des chiffres mais cela donne une indication de l’impact terrible de l’occupation israélienne et des guerres répétées contre le Palestiniens, en particulier sur les enfants.
Il est important de noter que, contrairement aux enfants israéliens tués dans le « conflit* » la plupart des enfants palestiniens tués par Israël sont anonymes et font partie du comptage de morts. Les médias israéliens s’assurent que les noms et les images des enfants israéliens morts soient diffusés le plus largement que possible. Les Palestiniens n’ont pas la même audience.
Des enfants dans les tribunaux militaires
Il n’y a aucun enfant israélien détenu par les Palestiniens. Mais il y a environ 450 enfants palestiniens placés en détention par Israël. Ils sont jugés par des tribunaux militaires, emmenés menottés devant les juges militaires – comme le monde l’a vu après qu’Ahed al-Tamimi, 16 ans, a été enlevée aux premiers heures du 20 décembre 2016.
Selon DCI-Palestine, 500 à 700 enfants palestiniens sont détenus chaque année par Israël. L’accusation la plus courante est le jet de pierre. DCI-Palestine dit cependant que depuis 2000, au moins 8.000 enfants palestiniens ont été arrêtés et poursuivis dans le système de détention militaire israélien.
DCI-Palestine rapporte que dans 590 cas documentés entre 2012 et 2016, 72 % des enfants palestiniens détenus ont fait état de violences physiques et 66 % de violences verbales et d’humiliation.
Selon Khaled Quzmar, directeur général de DCI-Palestine, « malgré les contacts continus avec les organes de l’ONU et les appels répétés au respect du droit international, l’armée et la police israéliennes continuent les arrestations nocturnes, la violence physique, la coercition et les menaces contre les enfants palestiniens.
« Selon Defense for Children International – Palestine, en 2017, 14 enfants Palestiniens ont été tués par l’armée Israëlienne. Près de 300 croupissent en prison, et 11 d’entre eux sont à l’isolement. »
« Je vais dire quelque chose à l’instant que plusieurs refuseront de croire. Je le dirai quand même parce que c’est « vrai ».
La vie des Palestiniens compte d’avantage pour moi, premier ministre Israélien, que pour leurs propres dirigeants. La vie des Palestiniens compte d’avantage pour Israël que pour leurs propres dirigeants. Ça sonne incroyable, hein ? Mais considérez ce qui suit : »
Le peuple palestinien a déjà vécu trois Intifadas : 1987, 2000 et 2015.
1987, La guerre des pierres :
Le premier soulèvement populaire éclate après la mort de 4 ouvriers palestiniens dans un accident provoqué par des militaires israéliens. De jeunes palestiniens combattent les patrouilles israéliennes avec des pierres.
Nombre de morts : 1’104 du côté palestiniens et 140 du côté israélien. Cette intifada prendra fin en 1993 avec les accords d’Oslo.
2000 Seconde intifada :
La visite d’Ariel Sharon leader de la droite israélienne sur l’Esplanade des Mosquées déclenche la deuxième intifada. Émeutes, affrontements armés, attentats suicides. Ces violences font plus de 5’670 morts dont 3/4 de palestiniens ; elles se terminent en 2015.
2015, l’intifada des couteaux :
Les palestiniens multiplient les attaques à l’arme blanche contre des civils ou des soldats israéliens. Les assaillants sont le plus souvent abattus sur le champ.
Nombre de morts : près de 200 du côté palestinien et 30 du côté israélien.
Aujourd’hui, de nouvelles violences entre palestiniens et israéliens ont éclaté à Bethléem après la reconnaissance par les États-Unis de Jérusalem comme capitale d’Israël.
Mon nom est Nattan Helman. J’ai 20 ans, je viens du Kibboutz Haogen.
Le 20 novembre, je refuserai de servir dans l’armée israélienne pour des raisons de conscience. En troisième année de collège, je suis tombé sur des documents sur l’occupation et j’ai commencé à demander : Qu’est-ce qu’on fait là-bas ? Comment cela affecte-t-il notre société ? Comment est-ce que ça m’affecte moi ?
Après avoir fait des recherches, après avoir lu des livres, des articles et des témoignages de soldats, après avoir vu les territoires, j’en ai conclu que les politiques israéliennes oppressaient Palestiniens et Israéliens.
Quand j’ai reçu mon premier appel de l’armée, j’ai su que je n’y irai pas. Je l’ai dit à mes parents. Ils l’ont d’abord très mal pris, puis ils ont compris et ils m’ont soutenu.
Au début, je me suis senti seul et je pensais être le seul à penser ainsi. Je savais que mon refus était une violation de la loi mais face à chaque loi il y a la moralité, une conscience, une limite.
Dans le passé, il y a eu beaucoup d’injustice sociale qui était légale. L’Holocauste en Europe, l’Apartheid en Afrique du Sud, l’esclavage aux États-Unis sont tous des exemples d’injustice légale. Une loi exigeant l’enrôlement dans une armée qui oppose toute une population n’est pas une loi éthique et je ne ressens pas l’obligation d’y obéir. J’ai parlé avec d’anciens objecteurs des conditions de vie en prison, et j’essaie de m’habituer à l’idée d’y vivre.
La situation est effrayante et stressante, mais je pense que si je continue à croire à mes valeurs, elles me renforceront et me protègeront là-bas.
Nattan Helman
DOCUMENTAIRE Shalom India SOLDATS ISRAELIENS 1
Shalom India 1
Traumatisés par leur service militaire, nombre de jeunes Israéliens partent chercher en Inde l’illusion d’un monde de paix. Entre dérives et utopies, Yoav Shamir les a rencontrés.
On estime à deux mille par an le nombre de jeunes Israéliens, hommes et femmes, qui, à l’issue de leur séjour en Inde, ont besoin d’un soutien thérapeutique. Traumatisés souvent par leurs trois années de service militaire et par les opérations guerrières auxquelles ils ont dû participer, ils sont partis, à l’instar des hippies des années 70, avec l’espoir de trouver un nouveau sens à leur vie, dans un monde régi par d’autres règles que le leur. Animés de rêves fous – comme celui de faire de la région de Goa une orangeraie géante avec l’argent de leur prime de départ de l’armée – puis accros à diverses drogues, ils ont cru découvrir la liberté et retrouver une certaine paix, en oubliant les conflits qui ravagent leur pays. Mais certains ont rompu toutes les amarres, pour s’enfoncer dans une marginalité parfois plus menaçante encore pour leur identité.
En Inde, diverses associations s’efforcent de les prendre en charge pour les aider à se réinsérer ensuite en Israël. Le réalisateur Yoav Shamir a suivi deux ans durant le parcours de plusieurs protagonistes. Il nous en livre des portraits saisissants, où se mêlent angoisses et utopies.
« Pourquoi ces Palestiniens, qui ont vécu à Jérusalem depuis des siècles , devraient être expulsés de leur maison, pour que des Juifs de Brooklyn puissent y habiter ? »
Alors que le président Donald Trump vient de prendre une décision historique concernant Jérusalem, voici un document signé Arte mettant le doigt sur la colonisation de la Palestine par les collons Juifs.
Norman Finkelstein : American Radical Version originale sous-titré en français (Extrait)