Syrie : L’incroyable manipulation médiatique impliquant le remodelage du Grand Moyen-Orient

Comme dans toutes les guerres, rien n’est tout blanc, rien n’est tout noir et immuablement la première victime se trouve être la vérité.

Préambule de la vidéo présentée dans ce billet :

Vous voulez la vérité ?

La France d’en haut qui se pose en donneuse de leçons oublie de dire que le colonialisme français bombardait la Syrie en 1945 afin d’empêcher les Syriens d’acquérir leur indépendance, qu’elle en a organisé la division sur des bases religieuses et que toute l’histoire de ce pays depuis qu’il résiste à Israël est marquée par le fait que les États-Unis et les Israéliens s’appliquent pour l’affaiblir et le briser.

Les grands principes de la guerre, lorsque l’on a décidé d’attaquer pour les ressources naturelles et pour le fric tout en le cachant au grand public sont ce que l’on appelle les principes de la propagande de guerre :

  • Travailler l’opinion public en cachant les intérêts.
  • Cacher l’histoire.
  • Diaboliser l’adversaire en faisant de lui, comme cela a été le cas pour Saddam Hussein en l’Irak, Mouammar Kadhafi en la Libye et à présent Bachar el-Assad pour la Syrie, un tyran.
  • Se présenter comme le sauveur des victimes : Sous un prétexte de guerre humanitaire, la réalité est toute autre. Au lieu de protéger les victimes, on fait en sorte qu’il y en ait un maximum en les médiatisant à outrance pour justifier l’intervention occidentale.
  • Monopoliser le débat en empêchant l’opinion adverse ou autrement dit, La censure.

Ce scénario se répète de guerre en guerre et il faut être aveugle ou complètement lobotomisé pour croire encore aux foutaises des médias mainstream.

Les armes chimiques biologiques et bactériologiques qui sont régulièrement mises sur la sellette par les États-Unis, l’OTAN et les pays alliés ont abondamment été utilisées notamment lors de la guerre du Vietnam (Agent orange) par l’armée américaine provoquant des milliers de morts et des malformations graves chez les nouveaux nés qui se répercutent aujourd’hui encore, ce qui place les États-Unis au premier rang mondial pour l’utilisation d’armes qu’ils condamnes eux-même aujourd’hui, sans preuve et en faisant obstruction à toutes les enquêtes, Russes notamment qui pourraient faire la lumière sur les prétendues attaques perpétrées sur le peuple Syrien par le « régime » de Bacahar el-Assad.

Dans la seconde partie de la vidéo :

Dans ce projet de remodelage du Grand-Moyen-Orient  3 dates sont à retenir :

  • Janvier 2003, George W Bush décide de remodeler le grand Moyen-Orient et ce qu’il faut savoir c’est que le Moyen-Orient va du Maroc au Pakistan. Il attaque l’Irak avec les arguments qui aujourd’hui on le sait étaient faux; il n’y avait pas d’armes de destruction massive dissimulées en Irak.
  • 19 décembre 2006, Time Magazine publie un  rapport secret sur la Syrie qui se trouve dans le viseur de Bush c’est à dire, 5 ans avant les printemps arabes et il y est expliqué comment et pourquoi le gouvernement des États-Unis  va soutenir les opposants et renverser le gouvernement de Bachar el-Assad.
  • 2011, on continue à charcuter le Grand Moyen-Orient en faisant tomber cette fois-ci la Libye avec en première ligne la France et l’Angleterre et dans ce même laps de temps un nouveau programme est ouvert, à savoir l’armement des combattants contre le régime gouvernemental de Bachar el-Assad.

Les Américains ont un plan, celui de remodeler le Grand Moyen-Orient en faisant tomber tous les états souverains de cette région dans un but géopolitique et énergétique inavouable.

Stéphane Guibert

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Géopolitique : L’OTAN et les stratégies de la mort

Les guerres sont vendues aux opinions par le mensonge, la propagande, et les contre-vérités. Elles sèment la désolation, beaucoup trop d’hommes, de femmes, d’enfants en meurent. C’est ce que montre ce montage vidéo qui mêle courts extraits d’une conférence de l’historien Daniele Ganser et images d’archives. On le doit à la chaîne YouTube « Phoenix Division » de pacifistes allemands. Les Allemands ont un puissant mouvement pacifique, en France qu’en est-il ?

La vidéo a le mérite d’être courte, et par-là, percutante. Il ne faut cependant pas se priver d’approfondir ses recherches, et ses sources, car elles sont fondées.

L’historien suisse est en effet un expert en matière de guerre secrète et de stratégie de la tension ( qui constituent la politique de l’OTAN ). Il a fondé et dirige un institut de recherche : SIPER à Bâle. Sa thèse de doctorat sur les armées secrètes de l’OTAN, son premier livre aussi, avait été saluée par la presse (le « Spiegel » et avait fait l’objet d’un documentaire d’Emanuel Amara et diffusé sur France 5 en 2011. Dans cette conférence près de Ramstein en Allemagne (base US d’où sont pilotés les drones en mission au Moyen-Orient), Daniele Ganser impressionne non seulement par son expertise scientifique, mais aussi par sa capacité à bousculer ses auditeurs, pour les amener à changer de perspective.

Qu’infligeons-nous aux autres peuples du fait de notre politique internationale, et pourquoi nous est-il si difficile de voir dans ceux que nous bombardons, nos semblables, des êtres humains avant tout ? Les thèmes de la guerre et la paix sont en lien avec les ressources naturelles comme le pétrole et le gaz. Nous vivons en effet une époque dominée par les guerres pour les ressources. Notre civilisation est droguée au pétrole. Lourdement accro et prête à marcher pour cela sur les cadavres.

La sortie de la spirale de la violence passe aussi par la révolution énergétique. Son dernier livre, bestseller en Allemagne : « Les guerres illégales de l’OTAN » aux Éditions Demi-Lune.

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Politique : Quand le Président Américain déclarait que le Moyen-Orient était une catastrophe

Alors qu’il était en pleine campagne, l’actuel Président Américain, Donald Trump déclarait que concernant la politique des États-Unis sur le Moyen-Orient, ces deux prédécesseurs, George W. Bush et Barack Obama c’étaient complètement plantés.

« Le Moyen-Orient se porterait mieux aujourd’hui avec Kadhafi et Saddam Hussein, nous n’avons rien gagné. Avec Khadafi vous avez vu ce qui est arrivé ? Regardez la Libye, regardez l’Irak. Il n’y avait pas de terroristes en Irak. Saddam Hussein les aurait anéanti immédiatement. A présent, l’Irak est devenu le repère du terrorisme. Si vous regardez l’Irak d’il y a quelques années, je ne dis pas que Saddam était une bonne personne mais l’Irak d’aujourd’hui est devenu un camp d’entraînement pour les terroristes. Plus personne ne reconnait la Libye, il n’y a plus d’Irak ni de Libye. Tout est ravagé, il n’y a plus d’État ni de contrôle.

Le monde serait 100% meilleur avec Saddam et Khadafi. On parle des droits de l’homme avec ces deux hommes mais croyez-vous qu’on les respecte aujourd’hui ? C’est bien pire que cela ne l’a jamais été. Des gens sont décapités, noyés, c’est bien pire aujourd’hui qu’ils ne l’ont été sous Khadafi ou Hussein.

Tout le Moyen-Orient a été en sang sous H. Clinton et sous Obama. En ce qui concerne Assad, ce n’est pas un brave homme j’en ai conscience mais on dépense des millions afin de soutenir des rebelles dont on ne sait pas qui ils sont et beaucoup de gens pensent que c’est l’État Islamique. je ne le crois pas pour ma part mais qui sait ? Avec l’aide de gens dont nous ne savons pas qui ils sont, je ne crois pas que ce soit intelligent. »

Qu’en est-il aujourd’hui ?

Trump et le Moyen-Orient : ce que nous apprend le livre de Michael Wolff

L’attaque de missiles contre la Syrie, les luttes internes sur le processus de paix ou encore les dessous de la fête organisée à Riyad : le livre de Michael Wolff en dit long sur Trump et le Moyen-Orient

La politique étrangère du président américain Donald Trump a été taxée de « galimatias nauséabond » dans Fire and Fury, l’ouvrage documentant les neuf premiers mois de l’administration Trump, écrit par Michael Wolff – qui a reçu des menaces de la Maison-Blanche.

Donald Trump a rejeté le livre comme « un tissu de mensonges et de déclarations frauduleuses »…

Ce livre traite un grand nombre d’aspects, y compris la façon dont le cercle rapproché de Trump a affirmé que les trois derniers présidents américains avaient eu « tout faux sur la question du Moyen-Orient ».

De l’ordre donné par Trump de tirer des missiles sur une base aérienne syrienne en passant par la façon dont le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane est devenu « le chouchou » de l’Amérique, voici ce que nous apprenons à propos de la vision de Trump sur le Moyen-Orient – et les bagarres en interne qui l’ont parfois façonnée.

G.S

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Bachar el-Assad : « Les Français ont les mains tachées du sang des Syriens »

Cette déclaration intervient au lendemain de l’interview d’Emmanuel Macron où il a assuré que le président syrien « devra répondre de ses crimes ». La France l’a également accusé d’avoir fait « obstruction » aux dernières négociations à Genève sur le conflit syrien.

Emmanuel Macron juge «inacceptables» les critiques de Bachar el-Assad envers la France

S’exprimant devant la presse après avoir reçu le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, le président français a sévèrement critiqué les propos du président syrien Bachar el-Assad quant à un présumé «soutien au terrorisme» de la part de Paris.

Le 19 décembre, lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, Emmanuel Macron est revenu sur la déclaration du président syrien Bachar el-Assad faite la veille et accusant Paris d’avoir soutenu les djihadistes en Syrie, des propos que le président français a qualifié d’«inacceptables».

 

«Nous avons été cohérents depuis le début», s’est défendu le président français, assurant que Paris s’était toujours concentré sur un seul ennemi en Syrie : les djihadistes de l’Etat islamique.

La veille, Bachar el-Assad avait sévèrement jugé l’action française dans le dossier syrien. Il avait notamment accusé Paris d’être «le porte-étendard du soutien au terrorisme», en référence au soutien apporté par le quai d’Orsay aux rebelles qui combattent le gouvernement syrien depuis 2011.

Source : RT France

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Racket international : pratique mafieuse mondialisée.

Vous connaissez sans doute la pratique mafieuse qui consiste à détruire un bar ou un restaurant ou plus généralement une affaire puis extorquer au propriétaire une somme d’argent versée régulièrement au prétexte d’une protection ; « Tu paies, t’es tranquille »

Cette pratique a inspiré et inspire les gouvernements des grandes puissances, en occident particulièrement, pour piller en toute impunité les ressources minières et d’hydrocarbures ou les infrastructures des autres pays.

Trois méthodes sont employées :

  • Financement direct ou indirect de mouvements terroristes afin de déstabiliser les pays visés puis obtention (ou non) d’un mandat de l’ONU pour une intervention militaire qui se transforme en occupation ; tout cela bien entendu au nom de la liberté et de la démocratie. Si le gouvernement en place ne coopère pas, le régime est alors désigné comme dictatorial puis il est renversé.

    L’Afghanistan, la Libye, la Syrie, l’Irak, l’ensemble du Sahel, le Mali, le Niger, le Yémen etc… sont des illustrations de cette pratique mafieuse mondialisée.

  • Financement des partis d’opposition et sabotage des économies des pays visés afin de créer les conditions d’un putsch. Méthode employée au Chili en 1973, quelques années après en Argentine et aujourd’hui au Venezuela.
  • Création d’une dette irremboursable et exigence par les créanciers de la vente des infrastructures, (ports, aéroports etc…) et des fleurons industriels des pays visés au privé. En Grèce par exemple, selon le parisien.fr du 18 août 2015, 14 aéroports régionaux ont été vendus à une entreprise allemande. La Grèce n’en a pas fini avec l’Allemagne. En Espagne, l’aéroport de Cludad-Real a été vendu pour la modique somme de 10’000 euros. Selon le figaro.fr du 31 décembre 2016, 19 aéroports français ont été vendus à un affairiste et un fonds d’investissement. Le 14 octobre 2017, un attentat a fait 300 morts et autant de blessés  à Mogadiscio, capitale de la Somalie. Les médias sont restés très silencieux puisque les victimes n’étaient ni américaines, ni européennes. La Somalie dispose de beaucoup de ressources inexploitées : Uranium, bauxite, cuivre, sel, fer et hydrocarbures. Il semble que le temps de leur exploitation soit venu.

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Birmanie : Des réfugiées rohingyas ont subi des viols

L’épuration ethnique dont est victime cette minorité musulmane ne se limite pas à des maisons brûlées.

Des observateurs de l’ONU ont vu des dizaines de victimes de viols et de viols en réunion parmi les Rohingyas ayant fui les violences en Birmanie. (Dimanche 24 septembre 2017) Image: AFP

Shamila serre si fort la main de sa fille qu’elle en devient toute blanche en racontant comment des soldats l’ont violée tour à tour devant ses enfants en Birmanie. Un récit semblable à tant d’autres dans les camps de réfugiés du Bangladesh. Des observateurs de l’ONU expliquent qu’ils ont vu des dizaines de victimes de viols et de viols en réunion parmi les Rohingyas ayant fui les violences ces dernières semaines en Birmanie.

Sommet de l’iceberg

Presque toutes ont déclaré que les auteurs étaient des soldats de l’armée birmane. D’après les spécialistes, il s’agit très vraisemblablement du sommet de l’iceberg. En raison des stigmates attachés au viol chez cette minorité musulmane conservatrice et des difficultés pour survivre, il est probable qu’un grand nombre de victimes ne se font pas connaître.

Shamila, — ce n’est pas son vrai nom — explique qu’elle saignait encore quand elle est arrivée au Bangladesh après trois jours de marche.

«Les trois soldats m’ont tous violée», dit la jeune femme de 25 ans, les larmes aux yeux, tenant fermement sa fillette de six ans par la main. «Quand ils sont partis, je suis sortie de la maison avec deux de mes enfants et j’ai suivi la foule de gens qui courraient».

Enquête ouverte

Le mari de Shamila était absent au moment de l’attaque et elle ne l’a plus revu. Elle ne sait pas où sont ses trois autres enfants qui jouaient dehors. Quand les soldats en ont eu fini avec elle, ils avaient disparu.

Ce genre d’histoires abonde parmi les réfugiées depuis la dernière éruption de violences le 25 août. Une mission de l’ONU est en train d’enquêter sur les accusations d’abus des droits de l’homme commis en Birmanie, y compris les violences sexuelles.

Des morsures et des bleus

La représentante spéciale de l’ONU sur les violences sexuelles durant les conflits Pramila Patten s’est dite récemment «gravement préoccupée» par la situation. Ces violences sont «utilisées comme outil de terreur pour forcer les populations visées à fuir».

Les Rohingya, minorité apatride, sont traités comme des étrangers dans la Birmanie à très grande minorité bouddhiste. Ces dernières décennies, des centaines de milliers d’entre eux ont fui, mais l’échelle de l’exode actuel est sans précédent.

Les médecins au Bangladesh racontent que les récits des victimes se ressemblent: des soldats ont fait irruption chez elles en l’absence des hommes de la famille et les ont violées devant leurs enfants.

«Attaque coordonnée»

Nourin Tasnupa, qui travaille dans une clinique gérée par l’Organisation internationale pour les migrations de l’ONU (OIM) au camp de réfugiés de Leda, dit que la plupart des victimes qu’elle a eu à soigner ont été frappées avant d’être violées.

Elle raconte avoir vu des femmes présentant des bleus et des traces de morsures sur les seins et les parties génitales. Elle se fonde sur l’expérience du dernier accès de violences en Etat Rakhine (ouest de la Birmanie) en octobre 2016 pour juger que nombre de femmes restent silencieuses. «Les gens ne veulent pas partager ces incidents même avec leurs proches», dit-elle à l’AFP.

Human Rights Watch avait alors estimé que les violences sexuelles «entraient dans le cadre d’une attaque coordonnée et systématique contre les Rohinghyas».

Opportunisme

Aujourd’hui, les victimes de viols semblent moins nombreuses, selon les experts de l’ONU qui soulignent cependant qu’en raison du chaos ambiant, l’ampleur véritable du fléau est impossible à déterminer.

«En ce moment, c’est le combat pour la survie», déclare Irine Loria, chargée des violences sexistes à l’OMI. Elle dit que cette fois-ci, les viols semblent être différents par nature, plus opportunistes.

«Avant, le viol semblait être un outil. Les gens étaient mis nus en public, humiliés», explique-t-elle. «Cette fois, on dirait que le but c’est de les chasser le plus vite possible». Le témoignage d’Ayesha, 20 ans, semble conforter cette version des faits. La jeune femme s’est rendue à la clinique de Leda une semaine après son arrivée au Bangladesh.

Maison incendiée

Quand les soldats sont arrivés dans son village de la commune de Buthidaung, dans le nord de Rakhine, ses voisins ont pris la fuite, raconte Ayesha, dont le prénom a également été modifié.

«Ils sont venus à 8 heures du matin et ont commencé à incendier les maisons. Les gens fuyaient, mais il fallait que je m’occupe de mon enfant».

Cinq militaires sont entrés chez elle. L’un l’a violée sous le regard des autres. Son mari avait déjà fui à cause des rumeurs sur le fait que les soldats allaient s’emparer des hommes. Elle ne l’a pas revu, mais elle a entendu qu’il avait réussi à gagner le Bangladesh. Elle espère qu’ils se retrouveront bientôt. (afp/nxp)

Les Rohingyas victimes d’un nettoyage ethnique !

Rapports et images satellites

«Nous avons reçu de multiples rapports et des images satellites montrant des forces de sécurité et des milices locales brûlant des villages rohingyas, et des informations cohérentes faisant état d’exécutions extrajudiciaires, y compris de tirs sur des civils en fuite», a ajouté Zeid Ra’ad Al Hussein. Des témoignages en ce sens ont également été recueillis par l’AFP. Il a appelé le gouvernement birman à «mettre un terme à son opération militaire cruelle» et aux «discriminations généralisées» dont souffrent les Rohingyas.

Le dalaï lama, leader spirituel des Tibétains, admiré par Aung San Suu Kyi, l’a appelée à faire régner «un esprit de paix et de réconciliation» dans son pays, dans une lettre que l’AFP a pu lire. La prix Nobel de la paix est très critiquée sur la scène internationale pour sa retenue et sa froideur sur ce sujet. Son rôle n’est pas facilité par la grande autonomie de l’armée, dirigée par des anciens responsables de la junte autodissoute en 2011, qui reste toute puissante dans cette zone de conflit.

Dimanche soir, la police a dû intervenir dans le centre du pays, à plus de 90% bouddhiste, pour disperser une foule de 400 personnes jetant des pierres sur une boucherie musulmane, premières violences intercommunautaires suscitées par les attaques de la rébellion musulmane rohingya fin août.

En 2012, de violents affrontements avaient éclaté dans le pays entre bouddhistes et musulmans faisant près de 200 morts, principalement des musulmans. Les violences anti-musulmans étaient alors souvent parties de foules bouddhistes en colère. Considérés comme des étrangers en Birmanie, les Rohingyas sont victimes de multiples discriminations – travail forcé, extorsion, restrictions à la liberté de mouvement, règles de mariage injustes et confiscation des terres. (afp/nxp)

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Hypocrisies et duperies médiatiques : Se battre pour son pays ou faire la guerre pour de riches industriels ?

RAPPEL !

« Morts pour la patrie », proclament tous nos monuments officiels. Mensonge ! 14-18, c’était déjà une guerre du fric. Non seulement chez les « méchants » (Allemagne, Autriche), mais aussi chez les « gentils (France, Angleterre, Belgique…), le véritable enjeu était : quelle puissance dominera le monde et contrôlera ses richesses ?

C’était aussi une guerre des classes dominantes contre les pauvres, contre leurs propres travailleurs exterminés froidement.

Michel Collon nous rappelle que l’histoire se répète inlassablement et se répètera ainsi tant que nous l’accepterons !

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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Info ou Intox ? 1960 – L’homme de confiance de Hitler devient chef-suprême de l’OTAN

En 1907, Adolf Heusinger entre dans l’armée allemande. Le lieutenant Heusinger participe à la bataille de la Somme, est blessé à Arras et fait prisonnier par les britanniques qui le libèrent en 1919. Heusinger rejoint alors son unité et  suit brillamment les cours d’état-major de l’école de Cassel avant d’être affecté à l’Etat-major secret de la future Wehrmacht, en 1929. Puis, en 1933, Hitler l’incorpore dans  son Etat-major opérationnel.

Le fuhrer, qui n’accorde sa confiance qu’à de très rares personnes, le charge de réaliser plusieurs plans d’invasion dés 1940.

En 1941, c’est Heusinger qui est chargé de concevoir l’opération d’invasion de l’URSS. Sa « guerre éclair » prévoit l’élimination de 30 millions de slaves et l’incendie des villes et villages.

Les résistants devront évidemment être pendus et les responsables politiques soviétiques systématiquement abattus sur place.

En août 1942, le général Heusingerorchestre lui-même les exterminations. Sur ordre du fuhrer, la Gestapo et les S.S. sont placés sous son commandement direct. En 1945, les S.S. et les membres de la Gestapo sont condamnés par le Tribunal international militaire pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité… Heusinger, lui, n’est pas inquiété : il occupe même le poste le plus élevé de la hiérarchie militaire de la République Fédérale d’Allemagne jusqu’en 1960…

Cette année là, à WashingtonAdolf Heusinger est élu chef suprême de l’OTAN (NATO) par l’ensemble des chefs d’Etats-major des pays membres. En 1962, le député communiste Florimond Bontedécouvre, dans les archives du KGB, le rôle qu’Heusinger a tenu pendant la guerre. Il raconte alors ce qu’il sait dans un livre (« Le dossier Heusinger » aux Editions SocialesParis). La diffusion de ce « livre choc » reste toutefois confidentielle.

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Jean Ziegler, Destruction Massive : Les responsables de la spéculation alimentaire devraient être transféré devant un tribunal de Nuremberg pour crimes contre l’humanité

Préambule :

«Toutes les 5 secondes, un enfant en dessous de 10 ans meurt de faim; 37 000 personnes meurent de faim chaque jour et, sur les 7 milliards de personnes que nous sommes, presque un milliard sont en permanence sous-alimentés. L’agriculture aujourd’hui pourrait nourrir 12 milliards d’êtres humains, quasiment le double de la population mondiale.

C’est-à-dire qu’aujourd’hui un enfant qui meurt de faim est un enfant assassiné.» Jean Ziegler (Ancien rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation).

Le crime organisé de la faim dans le monde !

Le droit à l’alimentation qui est un droit fondamental est celui qui est le plus brutalement, le plus cyniquement, le plus massivement nié et violé.

Il n’y a plus de fatalité aujourd’hui concernant la faim dans le monde et un enfant qui meurt de faim est un enfant assassiné.

Qui sont les criminels ?

En Afrique Orientale et suite à une terrifiante sécheresse, 12 millions d’êtres humains sont au bord de l’anéantissement par la faim. Les Nations Unies qui sont sur place doivent refuser des gens par centaines aux portes des 17 camps qui devraient accueillir tous ces gens.

Le programme alimentaire mondial qui est l’organisation mandatée par les Nations Unies pour apporter l’aide alimentaire nécessaire a perdu la moitié de son budget en l’espace de deux ans. La cause en est que les grands états industriels qui sont les cotisants de ce programme ne payent plus.

Ce sont les spéculateurs qui ayant ruiné les marchés financiers, connaissent à leur tour de grosses difficultés et doivent être soutenus à coup de dizaines de milliards.  Par conséquent, Paris, Londres et Berlin ne sont plus en mesure d’apporter leur contribution pour que le programme d’aide alimentaire puisse subvenir aux besoins de tous ces gens qui meurent de faim chaque jour.

Autrement dit, les spéculateurs qui ont ruiné les bourses du monde en 2002, en 2007 par avidité et par folie devraient être transféré devant un tribunal de Nuremberg et jugés pour crimes contre l’humanité parce que ces spéculateurs tuent par centaines de milliers.

Ces spéculateurs sont tenus par une poignée de 10 multinationales

Le monde pourrait être un Paradis si la cupidité de l’homme ne le détruisait pas chaque jour un peu plus.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK

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Russie : Poutine se prépare à envoyer 100.000 soldats près de la frontière russe avec l’OTAN

Ce scénario rappelle les jours les plus sombres durant la guerre froide !

Près de 100.000 troupes russes vont effectuer des manœuvres dans l’ouest de la Russie, au Bélarus, dans la mer Baltique et dans l’enclave russe de Kaliningrad, soit à l’extrémité est du territoire de l’OTAN, selon le « New York Times ».
« Un exercice d’intimidation qui rappelle les jours les plus sinistres de la guerre froide », écrit le quotidien américain.
Prévudepuis des mois, l’exercice, connu sous le nom de Zapad, (« ouest » en russe), est une démonstration de plus de la force militaire russe après les interventions en Crimée et en Syrie.
D’après certains officiers américains, ces manœuvres pourraient être utilisées par les Russes pour augmenter leur présence militaire au Bélarus, pays frontalier de trois alliés de l’OTAN : la Pologne, la Lituanie, et la Lettonie.

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