Black Friday : Avez-vous fait de bonnes affaires ?

Et pour rappel :

La fabrication d’un T-shirt nécessite 250 grammes de coton qui pour être produit a besoin de 2’500 litres d’eau. Pour un jean, il faut compter 6’800 litres d’eau, ce qui est l’équivalent de la consommation d’une personne en 12 ans.

Il faut ajouter à cela les pesticides qu’utilisent les paysans afin d’optimiser leurs récoltes. 1/4 des produits phytosanitaires utilisés dans le monde sont destinés à l’industrie du coton. Cela vous surprendra-t-il si je vous dit que le premier producteur de coton au monde se trouve être la firme Monsanto ?

Ensuite, le transport : Le coton est récolté en Inde, filé au Pakistan, tinté en Chine et cousu en Turquie. Quand il arrive dans nos magasins, il a parcouru 65’000 kilomètres.

L’autre alternative, les vêtements synthétiques ; cela n’est guère mieux. À chaque lavage, ils perdent des microfibres de plastique ce qui au sein de l’écosystème représente l’équivalent de 50 milliards de bouteilles en plastique par an qui finissent dans les océans mais sous la forme de particules ultra fines. Ces particules sont ingérées par la chaine alimentaire qui finit dans nos assiettes. Je vous laisse imaginer les conséquences sur notre santé à court ou moyen terme.

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Un commentaire qui dit tout haut ce que beaucoup d’entre nous pensent tout bas

Suite à l’article que j’ai publié sur l’esclavage des petits Congolais dans les mines de cobalt, un commentaire qui est à cataloguer dans le registre de l’ironie m’a sidéré et, après réflexion, je me suis dit que finalement, il ne reflétait que la triste réalité et rejoint ce que je condamne vivement sur ces pages : notre déni.

Préambule de l’article :

C’est en République démocratique du Congo que l’on voit des enfants travailler à mains nues dans des mines de cobalt pour un salaire de misère.

Le cobalt est le minerai essentiel à la fabrication de notre smartphone. Les sociétés chinoises qui achètent cette matière première ne s’intéressent absolument pas aux conditions de travail de cette  très jeune main d’œuvre.

Ces mines de cobalt où grouillent de jeunes enfants qui travaillent en moyenne 12 heures par jour pour un salaire de 10 centimes d’euros au péril de leur vie n’émeut guerre les traders chinois qui revendent le précieux minerai aux grandes firmes qui l’exploite pour la fabrication de nos téléphones entre autres.

Commentaire :

Ça sert à rien de publier ça, on est tous au courant et on s’en fout royalement, ce qui compte c’est qu’on ai des smartphones et du Nutella plein la bouche.
Le sang d’un gamin je m’en bat les c……s, c’est triste mais je vais pas m’arrêter de vivre pour un ou deux gamins qui vont crever, ça arrive tout les jours.
je vais pas garder un vieux truc, on va se foutre de moi, c’est important d’être a la page, quand même, non?
Faut arrêter l’hypocrisie, entre la vie d’un enfant et un téléphone dernier cri dans ma poche bah j’ai fait mon choix et je l’assume sans complexe.
Je demande même si je devrais pas y envoyer mon propre enfant… Non, ça serait chien, quand même, autant utiliser les p’tits africains, ils sont là pour ça après tout…

Et pour terminer :

Ce commentaire, n’est pas le mien, il est le notre, a l’heure du partage numérique, nous sommes tous au courant de ce qui se passe, nous avons tous le sang d’un enfant, d’un esclave qui coule sur notre visage et nous faisons semblant de ne pas le savoir.

Il est pourtant simple de minimiser l’impact de cette horreur. Il suffit d’arrêter de consommer à outrance, d’utiliser nos biens jusqu’à leur fin de vie, de les faire réparer, d’utiliser le marché de l’occasion, de pratiquer le boycott…

Moi aussi j’aime le iphone, la belle télévision, le chocolat, les crédits qui facilitent la vie ( ou nous la pourrisse…)
Mais j’aime encore plus la vie, surtout celle d’un enfant qui rigole et entre les deux, j’ai fais mon choix.

Arrêtons de nous offusquer devant la souffrance d’un enfant, ça sert a rien. Il faut agir sur la cause de cette souffrance, c’est plus efficace.
Si nous arrêtons d’acheter cette fabuleuse électronique il n’y aura plus cette demande qui conditionne l’offre.

Le pouvoir n’est pas du côté de ces multinationales, si elles l’ont, c’est parce que nous leurs laissons en échange de certaines jouissance futiles. Le pouvoir est à celui qui détient l’argent et l’argent, c’est nous qui leur donnons de par nos achats.Nous vivons dans une société de consommation, nos politiciens se battent pour relancer la consommation parce que sans elle, le système ne tient plus.
Peut qu’un jour, notre raison prendra le dessus et qu’on arrêtera de sacrifier des enfants pour notre plaisir…

Stéphane Guibert

Retour sur l’article >>>

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C’est dans un déni assourdissant que la plupart d’entre nous laissons notre terre mourir

Je ne mange pour ainsi dire plus de viande et quand j’en consomme je l’apprécie et ai toujours une pensée (prière) pour l’animal qui a été sacrifié.

J’adore le miel et même si il est plus cher qu’un miel industriel, je privilégie les apiculteurs locaux.

Les fruits et les légumes que je consomme sont issus de la production locale et mon frigo n’est jamais rempli. Il m’arrive souvent de jeûner pour le bien de mon organisme.

Lorsque je fais ma toilette, je veille soigneusement à ne consommer que l’eau dont j’ai besoin.

Pour moi, tout cela va de soi et c’est un mode de vie qui sans aller dans les extrêmes me semble juste. Nous devrions vivre en symbiose avec la nature et non lui imposer de passer par où l’on veut qu’elle passe.

Le matin, je regarde ce flot incessant de voitures qui mènent leurs propriétaires à leurs travail et je me dis : « Comment en sommes-nous arrivés là ?

Je vous propose une vidéo d’un peu plus de 5 minutes qui donne à réfléchir et qui nous rappelle qu’aujourd’hui chaque pas que nous faisons nous mène inéluctablement à notre extinction. Pour nos enfants, nos petits enfants et pour l’humanité toute entière nous devons changer notre mode de consommation et ça Urge !

Il ne faut pas attendre l’avenue d’un messie qui viendra sauver la planète, le messie se trouve en chacun d’entre nous et si tous les jours 7 milliards de gestes sont fait à l’attention de notre planète, chaque jour sera une victoire pour notre mère nature.

Nous devrions vraiment tous prendre conscience de cela en changeant nos comportements mais avant cela, nous défaire de nos œillères volontaires, ce foutu déni !

Cet article est dédié à une amie, Karen et à sa fille Naïma.

Stéphane Guibert / Finalscape / VK / MondiAspora

 

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