« On a besoin de vrais chefs d’Etat qui ont du courage politique » dénonce Bertrand Piccard. La mondialisation peut-elle s’écrire en vert ?
Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse
Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse
D’un côté on nous exhorte à consommer local alors que de l’autre, on signe des accords de libre-échange tous azimuts avec le CETA ou le MERCOSUR.
Serions-nous pris pour des billes ?
Ca sera le sujet du débat d’actualité « Infrarouge » de la RTS, le mercredi 4 septembre 2019 à 21:15
Un débat animé par Alexis Favre
Crédit vidéo : Radio Télévision Suisse
CETA, on ne peut pas faire une chose et son contraire.
François Asselineau qui n’est plus à présenter revient sur l’ambiguïté de la présence de Greta Thunberg et du vote favorable pour le CETA à l’Assemblée nationale le même jour.
En deux mots :
Entre l’Union Européenne et l’écologie, il faut choisir et selon François Asselineau, l’Union européenne a déjà ratifié le CETA qui est appliqué à 95% et le vote de l’Assemblée nationale ne fait que se conformer à la volonté de l’UE.
G.S / FINALSCAPE
« En appuyant sur le bouton pour le CETA, comment pourrez-vous vous regarder dans une glace en pensant aux générations futures ? Parce que les intérêts de celles et ceux qui consomment, qui vivent, tout simplement ne sont pas solubles dans cette écologie qui est une écologie de marketing. Alors moi je vous demande : Pourquoi ce CETA ? Pour quelques déciles de croissance supplémentaires ? Eh bien je vous le dis franchement : nos vies valent plus que ces traités de libre-échange, nos vies valent plus que quelques déciles de croissance. »
Il faut également prendre conscience que toutes les politiques contraires au droit d’investissement pourront être condamnées par ce nouveau mot, novlangue, les ICS remplaçant les tribunaux d’arbitrage qui commençaient à être trop connus et à faire peur, donc ils ont été rebaptisés
À quoi servent ces tribunaux ? Deux exemples :
De la « farine de sang d’animaux », du « sang d’animaux déshydraté », des « poils d’animaux hydrolysés« , de la « viande d’animaux avec farine d’os », de « la farine de plumes de volaille hydrolysées »…
Vous avez du mal à l’entendre ? Mais vous allez devoir le manger ! Vous n’en voulez pas dans vos oreilles ? Mais vous l’aurez dans votre assiette !
Le fric avant tout !
Des paysans équatoriens empoisonnés par un pétrolier américain. Cette vidéo montre un exemple alarmant de l’impact des tribunaux d’arbitrage international sur la vie des gens.
Ces tribunaux représentent une cour de justice privée grâce à laquelle les multinationales peuvent contester les décisions des pays souverains, ou même les attaquer, comme l’a fait le cigarettier Philip Morris à l’encontre de l’Australie, à cause de sa législation anti-tabac.
Les tribunaux privés se développent dans le monde entier, dans le cadre des accords de libre-échange. En Europe, ils seront effectifs avec l’instauration définitive du CETA (accord de libre-échange Europe-Canada). Ils le seront également avec la reprise des négociations autour du TTIP, accord de libre-échange USA-UE.
Le pétrolier Chevron contre les paysans équatoriens : c’est le pétrolier qui a gagné.
Un tribunal privé international vient d’annuler l’amende historique de 9,5 milliards contre l’entreprise américaine.
Une enquête de Paul Moreira de Premières Lignes pour Brut.
L’ex numéro 2 du Front National, Florian Philippot s’exprime sur le CETA (Economic and Trade Agreement – Accord économique et commercial global) ainsi que sur le référendum et la démocratie directe.
Bruxelles produit des directives qui doivent ensuite être transposées en droit Français et tout cela passe par les parlementaires. Ce qui revient à dire que lorsque l’on vote une loi, (exemple: La loi Travail) il ne s’agit que de faire passer une directive rendue obligatoire du fait de l’Union européenne.
Bruxelles a la compétence juridique ce qui veut dire en clair que les politique ne font que s’agiter devant les caméras pour faire passer d’une manière ou d’une autre ce que Bruxelles décide. Et l’on appelle cela de la démocratie.
Pour le CETA, qui a été imposé mais pas encore ratifié :
Comment expliquer dans ce cas qu’il soit en partie appliqué en France ? On parle ici d’un traité qui va à l’encontre des intérêts de la santé publique, à l’encontre de l’environnement et de l’agriculture etc… Dans quelle démocratie digne de ce nom cela est-il admissible ?
La démocratie :
Il faut plus de référendums, le dernier en date remonte à 2005 celui ou le peuple a décidé de ne pas adhérer à l’EEE, référendum qui a ensuite été bafoué par Sarkozy et le parti socialiste en 2007 par l’intermédiaire du mortifère traité de Lisbonne.
Ce qu’il faut garder en mémoire c’est que l’article 3 de la constitution française stipule que la souveraineté nationale appartient au peuple français qui l’exerce par la voie du référendum puis par la voie de ses représentants, ce que les élites d’aujourd’hui semblent à l’unanimité avoir zappé pour le plus grand bien de la finance.
Stéphane Guibert / Finalscape / VK
On en parle ici depuis des années, les tribunaux d’arbitrage liés aux marchés de libre échange ne servent que les multinationales qui n’ont de cesse que de se sucrer sur le dos des consommateurs sans tenir compte ni de leur sécurité ni de leur bien être et encore moins de leurs intérêts.
Leur devise :
Achète, consume, consomme et crève ! (c’est tout ce que l’on te demande)
Sans oublier tous les tracas politico médiatiques qui y sont liés et qui nous relèguent, nous, les modestes, les incultes, nous le peuple, au rang de chair à canon sociale car sachez que pour 500 SDF qui meurent dans une misère absolue, c’est un magnat de la finance qui se goinfre à outrance. C’est le sport national là haut et ils nous aiment pour ça !
Si l’on sait que la totalité des marques existantes sur cette planète sont représentées par 10 labels, c’est à dire, deux labels par continent et qu’à partir du moment ou ces élites se plantent et font exploser une bulle dans le système, c’est à nous les gueux modernes d’en payer l’addition… !
Infographie exhaustive qui montre l’emprise qu’ont ces 10 entreprises sur la nourriture que nous consommons.
Les tribunaux d’arbitrage sont conçus pour assurer aux pollueurs, aux pourvoyeurs de mort et de misère sociale une immunité absolue et un dédommagement total à partir du moment ou un lanceur d’alertes, un journaliste qui a des couilles ou un média alternatif oserait se mettre en travers de leur chemin.
Quelques exemples :
Le message est clair :
Le prix à payer pour leurs grandes bouffes, c’est le sacrifice de dizaines voir de centaines de citadins qui faisant confiance au système se retrouvent projetés dans la spirale infernale de la misère car rien n’est plus rentable que la détresse humaine, leurs profit se fait au détriment de celles et ceux, les esclaves, nous, qui inconsciemment ou sciemment continuons à faire leur jeu.
Nous devons réaliser que notre existence n’est liée qu’au bien être et au profit de cette élite qui non seulement nous utilise mais aussi et surtout nous regarde avec mépris.
Un retour en arrière est malheureusement impossible car nous sommes tous trop engagés dans ce système mortifère, la machine c’est emballée et ne s’arrêtera que lorsqu’elle aura atteint le bout de son chemin, le mur dans lequel nous fonçons, toutes catégories confondues.
Nous devons nous réveiller et nous préparer à l’inéluctable, la fin d’un système dont ils vont une fois de plus essayer de prendre le contrôle à nos dépends.
Résistance !
Stéphane Guibert / Finalscape / VK
Si vous voulez savoir comment l’Europe s’assoit allègrement sur nos intérêts ce qui suit vous concerne !
Cet article va démontrer comment des gens qui sont censé protéger nos intérêts se font acheter par des multinationales en ne visant au final que des intérêts financiers.
Nous, cinq cent millions de personnes, on devient quoi dans tout ça ?
Pour nous mettre dans le bain et pour commencer, un petit rappel avec Elise Lucet qui tente une interview avec Rachida Dati justement soupçonnée de conflit d’intérêt avec GDF Suez
L’Europe est de plus en plus contestée aujourd’hui et les « Xit » de plus en plus envisagés du moins par les peuples eux-même. Bien qu’envisageable la chose est difficilement réalisable vu la réticence de Bruxelles pour des référendums populaires.
Vidéo en fin d’article.
Les premières personnes que les multinationales peuvent acheter sont les députés européens. Quand un député qui siège à Bruxelles pour l’intérêt général peut en même temps occuper un emploi privé et peut donc être à la solde d’un employeur d’une multinationale ce qui s’appelle un conflit d’intérêt. C’est un peut comme si un arbitre de foot qui doit être neutre dans son jugement travaillait pour une des deux équipes.
Le seul travail des députés européens est de modifier la loi ou déposer des amendements à la loi. Les multinationales peuvent dicter des amendements aux députés ou autrement dit, les députés déposent des copier coller des amendements dictés par les multinationales.
Les entreprises ne peuvent pas directement acheter les commissaires européens mais l’astuce réside dans le fait qu’on peut leur proposer une promesse d’emploi. Jacques Abramoff, le plus grand lobbyiste américain des années 1980 à 1990 le dit lui-même : « Quand vous aurez fini de travailler pour l’administration, nous aimerions beaucoup que vous envisagiez de travailler avec nous. Au moment ou un de mes collègues ou moi avions prononcé ces mots, c’était plié. On les tenait ! Et qu’est-ce que ça veut dire ? Chaque requête venant de chez-nous ou d’un de nos clients, tout ce qu’on voulait, il allait le faire. Et mieux que ça, il allait penser à faire des choses qu’on aurait pas imaginé nous-même. »
La moitié des fonctionnaires européens sont d’anciens ou futures lobbyistes privés ce qui fait donc que leurs intérêts sont excessivement mêlés.
Avant chaque projet de loi, la commission européenne nome un groupe d’experts. Ce groupe d’experts a un rôle très important. C’est lui qui va défricher le domaine et poser le problème que va résoudre la loi. Les multinationales se filtrent à ce groupe d’experts pour essayer de le façonner à leur guise. Ces groupes d’experts sont composés de fonctionnaires européens, de représentants d’intérêts industriels et de plein d’experts indépendants qui sont souvent des chercheurs indépendants mais ou le bât blesse c’est que très souvent ces experts sont financés par les multinationales.
Un exemple avec l’institut européen pour l’hydratation. Cet institut a été financé à hauteur de 6.5 millions d’euros par Cocacola. Pas besoin d’en dire plus.
Les multinationales payent directement la recherche, des universités, des chercheurs ou des programmes académiques. Quand une multinationale finance une recherche elle le fait avec son approche à elle en ne visant que ses propres intérêts.
Une vidéo à ne manquer sous aucun prétexte !
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