L’après Coronavirus : « La crise la plus violente de l’histoire du capitalisme en temps de paix »

L’APRES CORONAVIRUS :

« La crise la plus violente de l’histoire du capitalisme en temps de paix » pourrait provoquer la suppression de plus de 150 millions d’emplois selon l’OIT.

Denis Durand en fait l’état des lieux, dément les idées reçues et propose des moyens de la résoudre.

Le Coronavirus a provoqué la crise économique, plus rien ne sera comme avant au « jour d’après », les banques centrales vont nous sauver : Trois idées reçues déconstruites méthodiquement par l’économiste, dirigeant du PCF et ancien directeur-adjoint de la Banque de France.

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Le capital, ce monstre sans visage, sans cœur ni âme détruit tout ce qu’il touche et il sera probablement la cause de l’effondrement de notre civilisation

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Souvenez vous de ces paroles sorties de la bouche de l’ancien président de la république, François Hollande alors qu’il était candidat à la présidentielle de 2012

Ce fut LE moment fort de la campagne de François Hollande le 22 janvier 2012. Le candidat socialiste prononçait son fameux discours du Bourget devant 25.000 personnes. Après une prestation de Yannick Noah en guise d’introduction, le vainqueur de la primaire PS avait discouru pendant 90 minutes. Un discours fleuve dont on a surtout retenu un passage :

« Dans cette bataille qui s’engage, je vais vous dire qui est mon adversaire, mon véritable adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance. »

Dans la vidéo ci-dessous il est démontré avec des mots simples et clairs, à la portée de tous, ce que nous devons aujourd’hui au capital.

Jean Ziegler se prononçait lors d’une interview concernant son livre « Retournez les fusils », sur ce qu’était devenu François Hollande.

Jean Ziegler : Retournez les fusils (Interview complète)

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Nous sommes dans un régime qui ne veut pas dire son nom : Le capitalisme

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Nous sommes dans un régime qui ne veut pas dire son nom : Le capitalisme

Aude Lancelin reçoit Alain Deneault, philosophe québécois, auteur de « La Médiocratie » et « Le totalitarisme pervers ».

Le capitalisme est le mot que l’on utilise pas ou du moins pas suffisamment. Si on faisait simplement admettre que notre régime est fondamentalement capitaliste, on réglerait beaucoup de choses d’un point de vue même mental, du point de vue des affects et du point de vue de la pensée.

Si les Républicains, ici, s’appelaient les Capitalistes, ça serait plus clair. Si la République en marche, s’appelait le Capital en marche, si le parti Socialiste s’appelait les Socio-capitalistes, ça serait clair. Et on comprendrait que l’on est dans un régime, qui a pour visée fondamentale, de par ses institutions, son organisation discursive, ses institutions judiciaires, son cadre universitaire, on comprendrait que tout est dédié à la croissance du capital, du capital de ceux qui en ont.

Tout est dit dans cette vidéo.

Lorsque l’on est privé de tout, on ne peut qu’espérer que les choses s’améliorent alors que lorsque l’on a tout, on ne peut que craindre de tout perdre. Voilà pourquoi cette guerre cannibale entre les pauvres et les riches depuis des siècles et voilà aussi pourquoi aujourd’hui le Capitalisme s’accroche autant en ne cachant même plus son jeu car il sent le vent de révolte qui se lève et la tempête qui va s’abattre sur lui.

Stéphane Guibert

L’intégral sur Youtube

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Mondialisation, Capitalisme, Néolibéralisme, Ubérisation : Attention Danger de Mort !

Attention Danger !

Nous sommes face à des multinationales qui nous font croire qu’elles font juste la relation entre des clients et des travailleurs mais qui sont en fait en statut d’auto-entrepreneur et leur objectif est d’organiser un dumping social de folie.

L’Ubérisation c’est la paupérisation. C’est un nouvel esclavage moderne, un capitalisme à l’état pur qui peut se résumer à travers cette promesse de Travis Kalanick, le patron d’Uber qui dit :

« Mon projet est politique, c’est d’imposer un modèle du travailleur sans droit« 

L’Ubérisation c’est quand une plateforme prétend mettre en relation, mais en fait, c’est un capitalisme de la rente qui s’exonère de toute obligation d’employeur, zéro cotisations sociales et s’exonère aussi de ses obligations fiscales.

L’Ubbérisation, dans cette relation, casse les réglementations des métiers et paupérise.

Au niveau du Taxi, ils l’on paupérisé en ne respectant aucune des réglementations et ils exploitent et surexploitent les chauffeurs VTC à qui ils avaient promis de bonnes rémunérations…

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