Environnement : Le déni dans toute sa splendeur

Facebook : voici un post sur lequel je suis tombé  : « En Chine il n’y a pas d’abeille pourtant ils sont bien là donc, la théorie soit disant d’Einstein ne tient pas … »

Je n’ai pas pu m’empêcher d’y répondre.

Préambule :

Einstein aurait dit : « Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre »

Voici ma réponse à ce post et le dialogue qui en suivit :

(Mesages copiés-collés)

  • G.S : « Dans certaines régions de Chine comme c’est le cas dans la province du Sichuan, les abeilles ont totalement disparu depuis bien longtemps. Au début des années 80 l’utilisation des pesticides non contrôlée a anéanti toutes les abeilles de la région tuant de cause à effet toutes les plantes à pollen qui subvenaient aux besoins de la population.La production fruitière c’est alors effondrée laissant les fermiers assister impuissants à la destruction de leur gagne-pain.Pékin, la capitale demeurant impuissante face à ce problème a ordonné à la population de polliniser à la main et, sans autre alternative, les fermiers n’ont pas eu d’autre choix de se résigner.D’aucuns me diront que si les abeilles devaient disparaître de la surface du globe, nous n’aurions qu’à imiter les Chinois et que cela créerait même des emplois (je les vois venir).  Je répondrai alors à ces derniers : à combien ils estiment le prix d’un kilo de pommes dont les fleurs ont été pollinisées par l’homme ? »
  • Internaute : « Non ma question est où on t il trouvé du pollen ? Et l abeille n est pas la seule pollinisatrice l’abeille est un maillon de la chaîne importante comme les autres. »
  • G.S :  » Il y a fort à parier qu’en Chine, dans les provinces où les abeilles ont disparu, les papillons et autres pollinisateurs aient subi le même sort; quand à votre question : « où trouvent-ils le pollen ? », je vous invite à visionner la dernière vidéo qui illustre l’article dont vous trouverez le lien dans mon premier commentaire. (Vidéo ci-dessous) Ce qui me désole dans ce que vous dites (ce n’est pas un reproche mais un constat), c’est que cela est à l’image du déni global de tous ces gens qui refusent de voir la vérité en face.
  • Internaute : « je parle de la vidéo ou il est dit qu on fabrique du miel en Chine(pas seulement une région mais toute la Chine) alors qu il n y a pas d abeille.. Et je parle d une citation de Einstein relayé sur les réseaux qui dit que si l abeille venait à disparaître il ne resterait que 4 ans à vivre à l humanité… Je ferme pas mes yeux mais j essaie de comprendre c est une très grosse différence.. La vérité ce n est peut être pas vous qui l’avez. »

Vidéo

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Pesticides : les conséquences de l’agriculture intensive sur les abeilles (Vidéo)

Ces images rares nous plongent au cœur d’une ruche, là où naissent les futures abeilles qui jouent un rôle si capital dans l’équilibre de notre écosystème.

Dans son documentaire animalier Le petit peuple des champs diffusé le 13 juin 2018 sur France 5, Jean-Yves Collet offre des images haute qualité exceptionnelles. Durant deux ans, il a filmé les conséquences de la destruction massive de l’entomofaune (la partie de la faune constituée par les insectes) par l’agriculture moderne et l’usage des pesticides.

Des images valent mieux que mille mots. Pour dénoncer les pratiques agricoles intensives et les traitements chimiques des cultures qui transforment les champs en déserts sans vie, le cinéaste animalier Jean-Yves Collet est allé filmer au plus près la vie du petit peuple des champs. Rapaces, mulots, coccinelles, pucerons, souris des moissons sont sous l’objectif de son œil avisé.

L’extrait qui suit donne un aperçu glaçant des effets des pesticides sur les abeilles et sur leurs larves en gestation.

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Mondialisation : Scandale autour du miel importé de chine

Source de l’image

En France, un miel sur trois est frauduleux !

Du faux miel importé de Chine en Argentine, certifié authentique et expédié en France.

Dans le milieu, la pratique est connue de tous. Et on sait très bien que ce « faux » miel, ou miel adultéré, vient principalement de Chine. « À première vue, seul un maximum de 15 % du miel chinois correspond à notre définition du miel, estime Étienne Bruneau, responsable de la commission qualité au sein d’Apimondia, la fédération des syndicats d’apiculteurs dans le monde. On sait que les miels à moins de 1,30 euro, 1,50 euro le kilo, ne passeront pas aux analyses. Si on veut des miels qui “passent” les tests les plus récents, il faut le payer au moins 2,35 euros le kilo. Et là on peut avoir du vrai miel, produit en Europe. »

Dans certaines régions de Chine comme c’est le cas dans la province du Sichuan, les abeilles ont totalement disparu depuis bien longtemps. Au début des années 80 l’utilisation des pesticides non contrôlée a anéanti toutes les abeilles de la région tuant de cause à effet toutes les plantes à pollen qui subvenaient aux besoins de la population.

La production fruitière c’est alors effondrée laissant les fermiers assister impuissants à la destruction de leur gagne-pain.

Pékin, la capitale demeurant impuissante face à ce problème a ordonné à la population de polliniser à la main et, sans autre alternative, les fermiers n’ont pas eu d’autre choix de se résigner.

D’aucuns me diront que si les abeilles devaient disparaitre de la surface du globe, nous n’aurions qu’à imiter les Chinois et que cela créerait même des emplois (je les vois venir) je répondrai alors à ces derniers à combien ils estiment le prix d’un kilo de pommes dont les fleurs ont été pollinisées par l’homme ?

La vidéo est édifiante !

Stéphane Guibert /Finalscape

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Environnement : 5 G, et si les abeilles nous mettaient en porte-à-faux ?

La 5 G, c’est le grand débat des intellectuels écolos à deux balles alors que dans le même temps, les abeilles crèvent !

Bien sûr, rien ne permet de croire que la 5 G soit responsable de ça, de même que rien ne permet de croire que le plastique soit à l’origine de la mort des océans, de même que rien ne permet de croire que votre connerie soit à l’origine de votre disparition bande de nazes !

Loin de moi l’idée d’incriminer qui ou quoi que ce soit mais des phénomènes troublants sont néanmoins perceptibles dans notre environnement !

Cette vidéo m’a interpellé ; Imaginez-vous un immeuble ou, une allée sur deux ou sur trois serait le théâtre d’une hécatombe humaine…

C’est ce qui se passe en ce moment-même chez nos amies butineuses les abeilles, indispensables je vous le rappelle à notre survie !

Pourquoi se rassemblent-elles comme un soldat dévoué pour mourir devant certaines ruches alors que les ruches voisines se comportent de manière on ne peut plus normales.

Il y a de quoi se poser des questions ne trouvez-vous pas ?

Au fait, bon Barbecue dimanche prochain !

Stéphane Guibert / Finalscape

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La vidéo du jour : De l’œuf à l’abeille en time-lapse immersif

De l’œuf à l’abeille en time-lapse immersif

Il faut savoir qu’une abeille vit en moyenne 40 jours et qu’elle produit en moyenne l’équivalent d’une cuillère à café de miel.

Nous procurant un miel délicieux et excellent pour la santé, l’abeille nous est très précieuse en tant qu’insecte pollinisateur sans lequel nous serions privés de la majeure partie de nos fruits et  légumes.

G.S / FINALSCAPE

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Réunion : Une apicultrice accuse les insecticides de tuer ses abeilles

Un exemple très concret de l’effet des pesticides, insecticides et fongicides sur les abeilles pour ne citer qu’elles. Désorientées, elles ne trouvent plus le chemin de leur ruche, s’épuisent et meurent. Ce qu’il faut préciser, c’est que ces produits hautement toxiques y compris pour nous s’attaquent à la vie sans distinction.

G.S / FINALSCAPE

Réunion

Cette apicultrice ne sait plus quoi faire face à une situation désastreuse. « Depuis des semaines, j’assiste à la mort lente de toutes mes colonies d’abeilles, dont je prends pourtant soin comme si c’était mon plus précieux trésor. Je suis totalement impuissante face à ce qui se passe dans nos champs et en ce moment dans nos propres cours », explique-t-elle en colère dans un post Facebook.

Pour elle, les produits utilisés dans le cadre des démoustications est responsable de la mort de ses abeilles : « Il y a quelques temps, je pensais que c’était à cause des pesticides. Et puis, j’ai pensé à la campagne effrénée de démoustication, pour lutter contre la dengue et le Chikungunya. Naïve que je suis, je pensais que c’était des produits bien gérés, connus, contrôlés. Il y a 3 ans, c’était les mêmes produits qu’aujourd’hui. Et aujourd’hui, on nous avoue que ce sont des produits dangereux pour TOUS les insectes, les animaux à sang froid, les poissons… »

Dans son post, l’apicultrice tient à informer la population : « Ce n’est pas seulement à la mort lente et certaine de nos abeilles que nous assistons, mais aussi à celle de nos papillons, caméléons, lézards, poissons, crapauds, grenouilles. La mort de tout un écosystème précieux ! »

Et pour rappel :

Les abeilles et la vie, une histoire d’amour qui remonte à plus de 100 millions d’années

« Le jour où les abeilles disparaîtront, l’homme n’aura plus que quatre ans à vivre ; plus d’abeilles, plus de plantes, plus d’animaux, plus d’humains ».

Dans cette simple phrase attribuée à tort ou à raison au physicien Albert Einstein tout est dit. Nos chères amies butineuses sont en voie d’extinction et la vitesse à laquelle se développe le phénomène est alarmante. Plusieurs facteurs sont à incriminer dans cette hécatombe et parmi eux : les pesticides, les ondes GSM et un dénominateur commun, comme toujours lorsqu’il s’agit de mettre la vie en péril : l’homme qui semble trainer les pieds avec son déni surréaliste lorsque sa propre survie est en jeux.

Apprenez à découvrir ces insectes dont l’intelligence contenue dans un cerveau de la taille d’une tête d’épingle sont capables d’apprendre en l’espace d’une demi heure et d’appliquer un concept abstrait, cela fait relativiser la notion de l’intelligence supérieure.

Retour sur l’article >>>

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Science & Vie : Le génie des abeilles

Les abeilles et la vie, une histoire d’amour qui remonte à plus de 100 millions d’années

« Le jour où les abeilles disparaîtront, l’homme n’aura plus que quatre ans à vivre ; plus d’abeilles, plus de plantes, plus d’animaux, plus d’humains ».

Dans cette simple phrase attribuée à tort ou à raison au physicien Albert Einstein tout est dit. Nos chères amies butineuses sont en voie d’extinction et la vitesse à laquelle se développe le phénomène est alarmante. Plusieurs facteurs sont à incriminer dans cette hécatombe et parmi eux : les pesticides, les ondes GSM et un dénominateur commun, comme toujours lorsqu’il s’agit de mettre la vie en péril : l’homme qui semble trainer les pieds avec son déni surréaliste lorsque sa propre survie est en jeux.

Apprenez à découvrir ces insectes dont l’intelligence contenue dans un cerveau de la taille d’une tête d’épingle sont capables d’apprendre en l’espace d’une demi heure et d’appliquer un concept abstrait, cela fait relativiser la notion de l’intelligence supérieure.

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK

Et pour rappel :

Encouragée par les éloges, Stéphanie quitte son travail dans l’industrie pharmaceutique, dévore des bouquins d’apiculture biologique et achète 20 ruches. Ce n’est pas le côté commercial qui l’intéresse, même si aujourd’hui, avec ses 200 ruches, elle est la seule apicultrice professionnelle du canton de Genève. Comme investie d’une mission, elle materne ses abeilles, respecte leur rythme et nourrit la colonie avec le miel qui est le sien. «Pour qu’elles soient en pleine forme, il faut leur donner du temps. C’est un travail minutieux, qui demande beaucoup de patience au fil des saisons et des années.»

La seule intervention qu’elle se permet est la mise en pot. Ni chauffé, ni rallongé au sucre ou au sirop, ni coupé avec d’autres miels, son miel est 100% naturel. Et genevois, puisqu’il vient d’emplacements fleuris de la campagne de la République. Et ses jolis pots aux 1000 nuances dorées, eux aussi faits maison, on les trouve chez Manor, et maintenant chez Globus Genève et Lausanne.

Crédit vidéo : Léman Bleu

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Soja, coco ou amande : les laits végétaux sont-ils si écolos ?

Amateurs de produits bio issus de la grande distribution, vous allez en prendre pour votre grade !

Soja, coco ou amande : les laits végétaux sont-ils si écolos ?

Leur bilan carbone est souvent bien inférieur à celui du lait de  vache dont la filière représente 18% des émissions de gaz à effet de serre de la planète et nécessite une plus grande quantité de ressources.

Pourtant, certains laits végétaux ne sont pas si bons pour la planète :

  • Le lait de soja : Son impact sur l’environnement serait équivalent à celui du lait de vache. La matière première provient souvent de grands pays exportateurs de soja comme le Brésil ou l’Argentine. Avant de traverser l’océan pour être transformées, les graines de soja contribuent dans ces pays à la déforestation massive ainsi qu’à la dégradation des sols entrainée par l’utilisation de pesticides.
  • Lait d’amande : Son impact carbone est inférieur à celui du lait de vache ou de soja. En revanche, un taux important de pesticides est souvent utilisé pour sa culture. 80% de la production mondiale d’amandes est issue de Californie. Cet État, touché par une importante sécheresse doit utiliser d’énormes quantités d’eau dans ses cultures, 20 fois plus que pour la production du lait de vache.
  • Lait de coco : Son impact environnemental est pour l’instant relativement faible. Son principal défaut : le nombre de kilomètres parcourus par le produit avant d’arriver dans nos frigos. L’attrait grandissant pour ce produit pourrait aussi aggraver son impact environnemental. Des cocotiers ont récemment été plantés sur le continent américain pour répondre à la demande. Ces arbres, originaires d’Asie, pourraient perturber les écosystèmes locaux, notamment les oiseaux.

Pour réduire son impact écologique :

Favoriser des laits produits localement et issus d’une culture raisonnée ou biologique.

La Californie produit neuf cent mille tonnes d’amandes par an, soit 80% de la production mondiale. Toutefois, depuis quelques années, les abeilles, indispensables pour la pollinisation, disparaissent mystérieusement.

Crédit vidéo : France Télévision

G.S / FINALSCAPE

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Alimentation & Santé : L’arnaque du faux miel

Source de l’image

Fabriqués en usine, coupés avec du sirop de sucre certains miels n’ont jamais vu d’abeilles. Ces produits frauduleux pour un grand nombre d’entre eux peuvent dans le meilleur des cas n’apporter aucun bienfait à notre organisme mais, dans le pire des cas, s’avérer être dangereux pour la santé.

Beaucoup de ces miels qui sont produits en Asie défient toutes concurrences et avec la création du libre échange et de la mondialisation, cet tout un pan de notre économie locale qui est menacé.

C’est aux consommateurs, à savoir nous, qu’il incombe de faire plier les industriels en achetant intelligemment, en consommant moins et ce, pour le bien d’une planète qui ne l’oublions pas est notre seule maison.

Stéphane Guibert  / Finalscape / Tous pour la vérité / VK /

Et pour rappel :

Travailleuse, écologiste, pacifiste: emblème de démocratie et de justice, figure de dévouement et de clémence, l’abeille fascine l’homme depuis la nuit des temps. Son nectar divin, ambré, doré, translucide se décline en d’infinies nuances de parfums et de goûts, soigne les rhumes et recouvre nos tartines du matin. Mais qu’est-ce qui se cache derrière le pot? Qu’est ce qu’un miel bio et en quoi diffère-t-il d’un miel traditionnel ?

Quand un essaim tombe dans son jardin genevois en 2013, Stéphanie Vuadens n’imagine pas que cela va changer le cours de sa vie. «Pourquoi ne pas faire du miel?» Ses enfants et son mari lui lancent le défi. Avec une ruche installée sur le toit de sa maison, elle commence à étudier leur comportement et tombe raide dingue de leur mode de vie. «Au début, c’était comme un jeu. Puis j’ai croché.» La première récolte de miel est un succès. Ses enfants, Maxence et Alexandre, l’appellent le «Bonbon», «parce qu’il est doux et très sucré». Ou surnomment un autre «Princesse», parce qu’il est blond comme la chevelure des héroïnes de leurs contes; un autre encore «Superman», qui est plus corsé et brun cuivré.

Retour sur l’article

Crédit vidéo : Léman bleu

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