Ceux-là me répondront : « Je ne serai plus ici-bas pour le voir. » Ceux-ci me diront : « J’en suis conscient mais tout seul, que puis-je faire ? » Ou encore : Il y a tout simplement ceux qui refusent de voir, c’est le fameux Déni.
Je le dis souvent, cette phrase qui n’est pas de moi mais qui reflète clairement les mentalités d’aujourd’hui :
« Celles et ceux qui veulent entreprendre de grandes choses s’en donnent les moyens, les autres se trouvent des excuses. »
Trop rares sont les gens à avoir réellement pris conscience des enjeux environnementaux mais malheureusement, les enjeux économiques qui sont tels des rouleaux compresseurs dévastant tout sur leur passage et n’ont que faire de la faune et des gens qui vivent dans ce qui fait partie du poumon de la terre n’hésitent pas à user de la corruption pour atteindre leur but, celui de faire toujours plus d’argent.
Pour rappel, en l’espace d’un demi siècle, nous avons perdu 85% de la biodiversité c’est dire s’il est urgentissime de se relever les manches car il en va cette fois-ci de notre propre survie.
Tout le monde devrait voir ce film enfin… Ceux qui ont une conscience et un cœur.
« J’ai super honte d’être un être humain. Je fais mes films par honte, c’est ce qui me motive. Je trouve ça scandaleux ce que l’on fait subir à la planète et aux autres espèces vivantes. La terre irait tellement mieux si on était pas la. Je ne peux pas comprendre que l’on puisse se sentir à ce point supérieur aux autres espèces, que l’on puisse avoir à ce point aucune apathie pour des êtres qui ont autant le droit de vivre que nous. »
Patrick Rouxel, jeune cinéaste nous dévoile au travers de son film « Green » les désastres causés par la culture de palmiers destinés à la fabrication de l’huile de palme utilisée dans la composition de nombreux produits alimentaires.
Stéphane Guibert / Finalscape / VK / MondiAspora