Les Français représentés par le mouvement des Gilets jaunes ne cessent de scander au fil de leurs actes des slogans « anti Macron » mais est-il nécessaire de rappeler que depuis la forfaiture de 2007 ou fut ratifié par Nicolas Sarkozy avec la complicité du PS. alors dirigé par François Hollande le mortifère traité de Lisbonne, le gouvernement doit se plier aux ordres de l’empire ?
Le slogan « Macron dégage » doit en faire rire plus d’un dans l’enceinte des hémicycles bruxelloises. Pendant qu’en France la police casse du manifestant se goupillent dans les couloirs obscures du parlement européen des lois liberticides et permissives qui ne profitent qu’à celles et ceux qui ont conçu ce système mortifère.
Les Français ont la mémoire courte ; alors pour rappel, quelques vidéos qui remettront les pendules à l’heure :
Le 29 mai 2005, les Français votent à 55% contre le Traité de Constitution européenne.
Placés sous les projecteurs, les tenants du «oui» ont été soutenus par une presse largement acquise au traité, tandis que les tenants du «non» ont été mis à l’écart des plateaux de télévision et des tribunes des journaux.
Malgré cette campagne médiatique partisane, le «non» l’emporte, et les Français sont traités de «populistes».
Trois ans plus tard, faisant fi du vote populaire, Nicolas Sarkozy modifie la Constitution et fait voter la loi qui permet de ratifier le Traité de Lisbonne, copie conforme de la Constitution européenne rejetée lors du référendum. Un déni de démocratie qui marque d’une rupture entre les Français et les élites politiques et médiatiques.
Forfaiture par le biais du mortifère traité de Lisbonne en 2009 !
Le traité de Lisbonne régit actuellement le fonctionnement de l’Union européenne. Adopté en 2009 après le rejet du traité établissant une constitution pour l’Europe (TECE), il adapte en profondeur les règles des anciens traités pour permettre une meilleure coordination à 27 Etats membres (aujourd’hui 28). Ainsi, le traité de Lisbonne rénove l’architecture des institutions, assouplit la prise de décision et renforce la représentation extérieure de l’Union.
Jacques Chirac qui en 1979 dénonçait une construction Européenne de l’impuissance, une Europe ouverte à toutes les crises du monde, une Europe non Européenne et dominée par des intérêts Germano-américains, une Europe du chômage importé, une Europe mollusque, sans corps et sans dessein véritable, une Europe ou les multinationales dictent leurs lois aux états et qui retourna sa chemise comme une crêpe avant le référendum de 2005.
Mise en ligne : Stéphane Guibert pour Finalscape